The Ethnic Cleansing of Palestine. By Ilan Pappe
Comment pouvez-vous douter de la Shoah?
Pourquoi doutez-vous de la Shoah?
Pourquoi certaines personnes doutent-elles de l’existence de l’Holocauste ?
Comment peuvent-elles douter de l’existence des chambres à gaz?
Les preuves du génocide des juifs ne sont-elles pas indubitables ?
Je m’appelle Vincent Reynouard.
Depuis bientôt trente ans, je mène mes propres recherches sur l’histoire du IIIe Reich et de la Shoah. Cela m’a valu plusieurs condamnations et un séjour de neuf mois en prison en France.
Je propose, j’expose, je n’impose rien.
Chacun doit être libre de se faire une opinion sur ce sujet.
Comment pouvez-vous douter de la Shoah ?
Q01. Que faites-vous des preuves matérielles?
• Que faites-vous des tas de cheveux, de prothèses, de valises visibles au musée d’Auschwitz?
• Que faites-vous des photos de chambres à gaz montrées dans les livres?
• Et les chambres à gaz que l’on peut voir à Auschwitz ?
• Et les photos de la résistance polonaise?
Q02. Que faites-vous des photos prises à la libération des camps?Et le procès de Nuremberg?
• Les charniers retrouvés à Bergen-Belsen, Buchenwald etc. ne sont-ils pas les preuves d’un génocide?
• Pourquoi interner les juifs en camps de concentrations si ce n’était pas pour exterminer?
• Et l’extermination par le travail?
• Et les mauvais traitements infligée aux prisonniers?
• Et le témoignage de Simone Veil?
Q03. Que faites-vous des fours crématoires? Et tous les témoins?
• Et pourquoi construire autant de fours crématoires si ce n’était pas pour brûler des cadavres en masse?
• Et toutes les victimes brûlées dans des fosses de crémation?
• Et les aveux du SS Gerstein?
Q4. Que faites-vous des Einsatzgruppen?
• Que dites-vous du massacre de Babi Yar?
• Et tous ces rapports allemands qui dénombrent les victimes juives des Einstazgruppen?
• N’ignorez-vous pas que l’Aktion 1005 a effacé les preuves du génocide?
• Et de toutes façons, Hitler et Himmler n’avaient-il pas annoncé eux-même l’extermination des juifs dans leurs discours?
Q05. Que faites-vous de plans allemands qui mentionnent des chambres à gaz?
• Les plans d’Auschwitz ne mentionnent-ils pas des chambres à gaz?
• Et la chambre à gaz de Dachau?
• Et la chambre à gaz de Majdanek?
• Et toutes ses boîtes de Zyklon B retrouvées dans les camps?
• Et les témoins?
Q6. Que faites-vous des médecins de l’Aktion T4 envoyés à l’Est?
• Pourquoi envoyer les juifs à l’Est si ce n’était pour les exterminer?
• Pourquoi envoyer les médecins de l’euthanise à l’Est, si ce n’était pour équiper les camps de chambres à gaz?
Q7. Que faites-vous des chambres à gaz au monoxide de carbone du programme d’euthanasie nazi?
• Viktor Brack n’a-t-il pas avoué l’utilisation de chambre à gaz dans le cadre de l’Aktion T4?
• L’étude très fouillée de Michael Tregenza à ce sujet ne vous suffit-elle pas?
• Que faites-vous de ces documents et témoignages mentionnant divers moyens de mise à mort?
Q8. Que faites-vous des “appareils de gaz” mentionnés dans le document N0-365?
• À quoi ces appareils étaient-ils destinés, si ce n’était à tuer?
• Pourquoi construire ces appareils à l’Est, près des ghettos, si ce n’était pour gazer les juifs?
Q9. Comment interprétez-vous le document NO-365 qui parlent d’exécuter les juifs en utilisant “les méthodes backiennes”?
• La décision d’exterminer les juifs n’a-t-elle pas été prise à la conférence de Wannsee?
• Qui prit au sérieux le livre de Kaufman, mis à part les nazis qui en firent un prétexte pour expulser de juifs?
Q10. Que faites-vous des camps de l’Aktion Reinhard?
• Que faites-vous des camps de Treblinka, Belzec, Sobibor?
• Pourquoi envoyer le personnel de l’euthanasie dans ces camps, si ce n’était pour gazer les juifs?
• Les fosses retrouvées à Treblinka, Belzec, Sobibor ne sont-elles pas la preuve d’une extermination?
• Les archéologues n’ont-ils pas retrouvé des restes de chambres à gaz dans ces camps?
Q11. Pourquoi douter, alors que dès 1942, tout le monde savait que les juifs étaient exterminés ?
• Les discours d’Hitler, les ordres de Göring et les journaux de
Goebbels n’apportent-ils pas la preuve qu’un génocide a eu lieu?
• Que faites-vous de tous ces articles et des communiqués de presse qui dès 1942, évoquent les atrocités nazis?
Q12. Que faites-vous de la déclaration alliée sur les crimes allemands en Pologne de 1943?
• Après cette déclaration commune, comment Laval pouvait-il ignorer l’extermination des juifs?
• Comment ignorer le génocide alors que dès 1943, des ONG en alertaient le monde?
• Que faites-vous des photos du camp de Majdanek, publiées dès 1944?
Q13. Que faites-vous de preuves à charge accumulées par les Alliés?
• Que faites-vous des clichés aériens des camps pris par les Alliés?
• Et les expertises soviétiques menées à Auschwitz dès 1945?
• Et pourquoi les Allemands n’ont-ils pas démentis ces accusations, s’ils n’étaient pas coupables?
Q14. Que faites-vous des multiples expertises menées dans les chambres à gaz d’Auschwitz?
• Que faites-vous des résultats obtenus par l’expert Markiewicz?
• Et les démonstrations de Richard Green?
• Les conditions pour la formations de bleu de Prusse dans les chambres à gaz étaient-elles vraiment réunies?
• Les quantités de Zyklon B n’étaient-elles pas largement suffisantes pour tuer sans laisser de trace?
• L’aération des chambres à gaz n’explique-t-elle pas l’absence de trace?
- Que faites-vous des tas de cheveux, de prothèses, de valises visibles au musée d’Auschwitz?
- Que faites-vous des photos de chambres à gaz montrées dans les livres?
- Et les chambres à gaz que l’on peut voir à Auschwitz?
- Et les photos de la résistance polonaise?
https://shoarnaque.org/comment-pouvez-vous-douter-de-la-shoah/q01-que-faites-vous-des-preuves-materielles/
Q01. Que faites-vous des preuves matérielles?
La réponse en vidéo
Texte de la réponse
Temps de lecture de cet article: 14 minutes
Au Musée Auschwitz, ainsi, le block 5 présente ce que les historiens appellent les «preuves matérielles des crimes » : vous pouvez y voir un tas de lunettes, des châles de prière, des prothèses, des valises, de la vaisselle en émail, des habits et des affaires d’enfants, des chaussures… En voyage pédagogique à Auschwitz, une collégienne lyonnaise déclare :
J’ [ne] savais pas que les chambres à gaz, ça avait fait tant de morts. En faite, i’ y a plein de choses qu’on [ne] savait pas avant de venir et on [ne] s’attendait pas à en voir autant et vraiment c’est choquant et… on a vu l’horreur en personne aujourd’hui.1
Ce lycéen du Nord ajoute:
Ça faisait aussi un peu peur parce que euh… on voyait qu’[il] y avait vraiment beaucoup beaucoup de monde. [Il] y avait une grande allée remplie de chaussures. On se dit qu’[il] y a eu vraiment un… une grosse boucherie, on pourrait appeler ça une boucherie…2
Que faites-vous des preuves matérielles ?
À Auschwitz, une paire de chaussures est-elle la preuve de l’assassinat d’un Juif?
Cependant, ni l’un ni l’autre ne s’interroge : d’un côté, on nous dit que les Allemands effacèrent minutieusement toutes les traces du meurtre de masse, allant jusqu’à démonter les fours avant de dynamiter les crématoires ; et de l’autre on nous dit qu’ils abandonnèrent ces monceaux d’objets qui seraient des preuves. C’est totalement contradictoire et cela devrait les amener à se poser cette question : ces objets sont-ils des preuves incontestables qu’à Birkenau, les déportés inaptes au travail auraient étaient gazés ? La réponse se trouve dans l’imposant ouvrage en cinq tomes Auschwitz, 1940-1945 : central issues in the history of the camp, publié par le Musée national Auschwitz-Birkenau : dans le deuxième tome, consacré à la vie des prisonniers du camp, il est indiqué que:
Argent, vêtements, chaussures et effets personnels de moindre valeur des Juifs admis au camp […] étaient stocker dans les entrepôts du camp et traités de la même façon que ceux des de la plupart des prisonniers non-juifs. 3
Les juifs internés au camp d’Auschwitz n’étaient autorisés qu’à en conserver le minimum ; le reste de leur bagage était saisi puis transporté par camion jusqu’au secteur appelé « Canada ». Voilà pourquoi leurs affaires saisi et entreposées ne constituent pas une preuve d’un quelconque assassinat. La guide du musée d’Auschwitz trompe donc les visiteurs lorsqu’elle explique:
Quarante mille paires de chaussures, c’est comme assassiner quarante mille personnes. Alors, ces chaussures représentent cinq jours de ce génocide. Cinq jours…4
Les tas de cheveux visibles à Auschwitz
La tromperie la plus flagrante concerne les cheveux. dont sept tonnes furent retrouvées à la libération du camp. Ils proviendraient de femmes et de filles gazées:
Un peu plus loin, dans une pièce, les lycéens découvrent una amas de cheveux : les cheveux des fillettes et des femmes exécutées dans le camp. La gorge nouée, Lisa n’arrive plus à bouger : « On leur a enlevé… ’fin… Les femmes, les cheveux, c’est le… la chose… l’une des choses les plus importantes qu’on leur a enlevé… leur identité. Et [il] y [en] a une quantité tellement énorme. » 5
Toutefois, quand on sait que les femmes et les hommes admis au camp étaient tondus, qu’environ 400 000 personnes entrèrent à Auschwitz6 et qu’une une chevelure pèse en moyenne 100 grammes7, alors un rapide calcul montre que 40 tonnes de cheveux purent être récupérés. En conséquence, cet amas capillaire n’est pas la preuve d’un massacre systématique, mais seulement la preuve qu’en pleine guerre, soumis depuis des mois au blocus britannique8, les Allemands récupérait tout. Ils n’étaient pas la seule : en France, depuis 1943, la loi interdisait de détruire les « déchets ou vieilles matières9 », car elles étaient récupérées. Ce recyclage généralisé est si évident que la même guide d’Auschwitz en parle : « Un kilo[gramme] de cheveux coûtait entre 30 et 50 pfennig. C’était revendu a des sociétés qui les transformaient en matelas, couvertures… 10 »
Certes, dans l’esprit de nos contemporains, faire des chaussons avec cheveux peut choquer. Cependant à l’époque, c’était banal : en France, ainsi, les cheveux étaient recyclés pour produire, entre autres, « des pull-overs, des gants, pantoufles […] étoffes d’ammeublement, de tentures, de tapis…11 » Depuis mars 1942, ils étaient récupérés chez les coiffeurs des villes de plus de 10 000 habitants, acheminés vers la filature de Condé-sur-Noireau, dans le Calvados, où chaque mois, 200 tonnes de cheveux arrivaient de la France entière12. En 1943, le mensuel Le Pont consacra un reportage photographique au recyclage des cheveux et à leur transformation en pantoufles13. Dans cette affaire, certains guides du musée d’Auschwitz profitent donc de l’ignorance des gens pour les tromper.
La salle de douche du bâtiment BW 5
À Auschwitz, la tromperie est très facile. Ce professeur, par exemple, explique aux élèves:
« Dites-vous que vous aurez passé ici plus de temps que la majorité des déportés qui sont arrivés ici. » Car une fois passé la porte de la mort, seul un quart des déportés entrés véritablement dans le camp. « Entrer dans le camp, pour un déporté, c’[n’]est pas franchir le portail avec tous les autres arrivants du convoi ; c’est être du bon côté du doigt. Ceux qui ne sont pas entré dans le camp sont partis de ce côté ou derrière nous : on les a conduits dans une salle de déshabillage, dans une douche, une douche où l’eau ne coulait pas. »14
Je pourrais aisément prétendre “démontrer” ces propos à l’aide du plan d’époque reproduit en figure 1.3. Les Juifs arrivaient sur la Judenrampe et ceux que l’on sélectionnait pour la chambre à gaz étaient conduits vers l’un deux bâtiments B.W.5. Ils entraient d’abord dans le vestiaire (salle représentée à gauche). Une fois déshabillées, les victimes passaient dans cette salle de douche (salle en bas, au milieu). Le gaz était produit dans cette pièce appelée : « gaskammer », en français, « chambre à gaz » (salle en haut, au milieu). Un système de tuyauterie amenait le gaz jusqu’au douches à partir desquelles il se répandait dans le local de mort. Une fois les victimes asphyxiées, leurs corps étaient entreposés dans la (salle représentée à droite), qui était utilisée comme morgue temporaire. Puis des camions les conduisaient vers l’un des quatre grands crématoires, situés non loin.
Cette explication convaincrait tout le monde, car la mention « gaskammer » serait vue comme une preuve définitive. Toutefois, elle est entièrement fausse ; ce bâtiment servaient à l’hygiène : les déportés entraient du côté sale (comme l’indique la mention « Unreine Seite » sur le plan, salle de gauche) où ils se déshabillaient. Puis ils recevaient une douche (salle en bas, au milieu), pendant que leurs habits étaient traités dans la « chambre à gaz » de désinfection (salleen haut, au milieu). Enfin, ils ressortaient côté propre (comme l’indique la mention « Reine Seite » sur le plan, salle représentée à droite) pour se rhabillaient. Les indications portées sur ce plan étaient donc conformes à la destination réelle du bâtiment, qui n’était d’ailleurs pas le seul bâtiment destiné à l’hygiène : le Sauna Central du camp d’Auschwitz-Birkenau était lui aussi une vaste installation prévue pour assurer l’hygiène des déportés.
Voilà pourquoi il est bon parfois de ; se méfier : dans une structure aussi complexe que Birkenau, la tromperie est facile.
Par définition, des camouflages sont conçus de façon à être indétectables. Pour les découvrir, ils est bien souvent nécessaire d’étudier le dossier, ce qui implique d’écouter attentivement les deux parties. Écouter attentivement les deux parties : voilà ce que vous n’avez probablement pas fait, sans quoi vous n’invoqueriez pas les « faits établis » par les « photos ». En effet, il n’existe aucune photo d’époque qui montrerait une “chambre à gaz homicide” allemande.
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