JACK LANG AND JEWISH BOURGEOISIE INTRODUCED US JEWISH CREATED RAP IN FRANCE
L’Effroyable Imposture du Rap – Mathias Cardet [Pdf] [Mega]
Mathias Cardet - Le rap game et la dissidence passés à la loupe - Meta TV 1/4
Format: .pdf
Taille: 2.48Mb
Broché: 200 pages
Editeur : BLANCHE (21 février 2013)
Collection : Kontre-kulture
Langue : Français
ISBN-10: 2846283230
ISBN-13: 978-2846283236
Dimensions du produit: 19,8 x 12 x 1,8 cm
Taille: 2.48Mb
Broché: 200 pages
Editeur : BLANCHE (21 février 2013)
Collection : Kontre-kulture
Langue : Français
ISBN-10: 2846283230
ISBN-13: 978-2846283236
Dimensions du produit: 19,8 x 12 x 1,8 cm
Le Rap un instrument commercial, qui serait prêt à le nier aujourd’hui ?
Mais au-delà de ce fait quasiment établit
aujourd’hui, qui est prêt à affirmer que cette instrumentalisation se
trouve dans les premiers pas du hip hop ?
Contrairement à ce que semblent penser les nostalgiques de l’époque scandant souvent le slogan « le rap c’était mieux avant ». Mathias Cardet, pseudonyme cachant l’identité d’un ancien membre du gang Black Dragon, l’affirme
et nous montre les ficelles qui ont porté le rap, de la Zulu Nation au
rap de Booba en passant par Jay-Z, Tupac ou NTM.
Contrairement à ce qu’affirment les inrocks
à savoir que l’auteur nous annonce que « le rap ne serait que
manipulations de l’industrie, des politiques et du FBI pour abrutir
la communauté noire et remplir les poches des publicitaires », Mathias Cardet
nous offre le contexte historique et mentionne les rapports de force
existants dans des Etats-Unis sous- tensions par une communauté noire
qui lutte pour sa reconnaissance égalitaire.
Il expose ainsi l’historique du noir qui
lutte pour qu’il soit reconnu en tant que citoyen par un activisme
souvent radical, pour de fil en aiguille devenir un noir adoptant un
comportement ultra-libéral, prônant le droit au plaisir comme l’homme
blanc, qu’il trouvera dans la baise, la drogue et l’argent. Le noir
rebelle luttant pour ses principes jusqu’au noir inoffensif luttant pour
sa compatibilité avec le consumérisme.
Car l’auteur l’annonce, le rap n’est que
la promulgation concrète d’un mythe cinématographique du noir qui
s’émancipe par la baise et l’argent qu’il gagne comme il le peut
(souvent par la drogue comme dans le film « Superfly »). Mythe
cinématographique construit de toute pièce afin que le noir du ghetto
s’encastre dans la machinerie ultralibérale tout en conservant
l’apparence subversive du comportement adopté, amalgamant le combat
et la violence.
Pour bâtir ce point de vue, Mathias Cardet
pointe du doigt les réels accointances qui permettent de penser la
chose comme quelque chose de totalement logique. Il y est par exemple
montré que le film Superfly, glamourisant l’image du dealer noir, a été
produit par la Warner à l’époque où celle-ci était en relation direct
avec le clan Genovese, famille mafieuse réputée de l’époque (impliquée
dans la vente de drogue).
L’effroyable imposture se
trouve dans la fabrication du mouvement rap par la bourgeoisie de gauche
américaine afin de servir des intérêts commerciaux (dans le sens de la
vente de disque) mais aussi comportemental insufflant le consumérisme, à
savoir le rappeur du ghetto qui veut sa paire d’Adidas ou sa cadillac.
Pour les nostalgiques de l’ancienne
époque, ce livre démontera potentiellement ce sentiment, mais
contrairement à la tendance actuelle, « L’effroyable imposture du rap »
n’est pas un pamphlet ciblant les rappeurs, il ne fait que montrer la
structure sur laquelle est produite la « musique » de grande surface qui
parvient à nos oreilles et qui n’est aucunement destinée à un avenir
révolutionnaire.
Vous y apprendrez que Puff Dady comme Suge
Knight ont été des « nègres de façade » destinés à crédibiliser les
productions de rap, servant des intérêts financiers qui n’avaient rien à
voir avec l’atmosphère ambiante du voyou des ghettos.
L’auteur prendra tout de même le risque de
faire une analyse sociologique en pointant l’instrumentalisation
politique du rap lors de son essor en France : transformer une
crise sociale en une crise ethnique. Il faudra probablement quelques
lectures de plus au lecteur néophyte pour s’en convaincre, cependant
l’analyse semble souffrir d’aucune contradiction.
On regrettera malgré tout la quasi-absence
de références de l’auteur pour approfondir certaines affirmations
(exemple: « La CIA a assassiné Martin Luther King ») qui
n’entache cependant pas la trame globale du livre.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser,
ce livre arrivera probablement comme bienvenu pour de nombreux auditeurs
de rap qui se concentrent sur des artistes qui en valent la peine et
qui subissent tous les jours les caricatures d’un rap grotesque qui ne
les reflète d’aucune manière. Il donnera également matière à la critique
de ces rappeurs vulgarisant la femme en prostitué, pourtant eux-mêmes
travestis dans une structure marchande propice à l’ultralibéralisme et à
la perte des valeurs humaines fondamentales (exemple : l’amour
et l’amitié substitué par le sexe et l’intérêt commun).
Un livre qui étonne par la simplicité des
relations mises à nues qui n’ont pourtant jamais été dénoncées par
quelconques auteurs, les auteurs dissidents préférant généralement se
cantonner aux gros poissons de la finance et de la politique.
Le livre étant édité chez Kontre Kulture,
maison d’édition fondée par Alain Soral, l’auteur souffrira probablement
de critiques inhérentes aux détracteurs de Soral. Le livre ne
s’inspire pas d’idées récupérées par Soral bien qu’il n’est sans
surprise sans incompatibilité avec les convictions de ce dernier.
En attendant de voir un jour la percée des
rappeurs d’intérêt qui sont nombreux à mériter l’audimat des imposteurs
actuels promotionnés, je ne peux que recommander la lecture de
ce bouquin et de continuer la promotion des artistes authentiques.
Pour vous procurer L’effroyable imposture du Rap cliquez ici
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