John 8:44 (New International Version)
John 8:44
New International Version (NIV)
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SARAH MARKUS - 14 octobre 2013, 18:07
SARAH MARKUS - 14 octobre 2013, 18:07
Les
médias européens citent les indices rendus publics par le CRIM. En
voilà quelques uns. D’après le compte rendu, près de 880.000 personnes
s’avèrent dans les pays de l’UE en situation d’esclavage, dont 270.000
sont dans esclaves sexuels. 3600 groupes criminels internationaux
agissent actuellement sur le territoire de l’UE. Les bénéfices de ce
trafic d'êtres humains atteint 25 milliards d’euros tous les ans. Le
commerce illégal d’organes humains et d’animaux sauvages exotiques leur
assure de 18 à 26 milliards d’euros.
Selon l’hebdomadaire Der Spiegel,
la cybercriminalité a pris ces dernières années de l’ampleur en Europe.
Le préjudice causé par ce genre de business criminel au sein pays de
l’UE est particulièrement important. A en croire les auteurs du
document, la corruption représente une menace tout particulièrement
sérieuse. Jusqu’à 20 millions de faits de corruption dans divers
domaines de la vie publique sont enregistrés dans les pays de l’UE. Le
préjudice est évalué à près de 120 milliards d’euros. Jusqu’à 10.000
pièces d’armes circulent illégalement sur le territoire européen. Selon
les experts, c’est une menace sérieuse tant pour les citoyens de l’UE
que pour les agents des services spéciaux.
Les
conclusions et les initiatives des auteurs du compte rendu poseront le
fondement à un plan d’action de lutte contre le crime organisé pour
2014-2019, est-il indiqué dans le communiqué. Au micro, le chef de la
chaire d’intégration de l’Institut d’Etat des relations internationales
de Moscou Nikolaï Kavechnikov :
«
900.000 personnes en condition d’esclaves : que ce soit l’esclavage
sexuel ou le travail forcé, ce qui est révélé dans le compte rendu
qualifie et quantifie minutieusement ce phénomène en Europe, alors que
dans d’autres régions, on n’y prête pas attention, souligne l’expert.
Tous les pays se heurtent à la criminalité. L’essentiel, c’est un système public minutieusement aménagé de lutte contre tous les types de délits. »
Selon
Margarete von Galen, qui représente les intérêts des associations
allemandes d’avocats à Bruxelles, la différence de législations des pays
de l’UE constitue le problème principal dans la lutte contre le crime
organisé.
« Le droit pénal et le droit de la procédure dépendent de la spécificité de la culture politique de tel ou tel pays, a dit von Galen. Qu’est
ce qui doit être considéré comme un crime sérieux et que faut-il
interpréter comme une simple infraction, pour quel délit la peine
doit-elle être plus dure, etc. »
Tout porte à croire que l’examen du compte rendu des experts du CRIM au Parlement européen sera difficile. /N
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