HISTOIRE
VRAIE EN PATOIS MAURICIEN ET NON EN CRÉOLE
Par Ghyslaine ROC
Mes très chers
concitoyennes et concitoyens et toutes les connes et les cons (attention,
c’est un mot vulgaire !) de l’Île Maurice néo-coloniale, une esclavagerie
moderne et état client de l’ONU,
ALLIÉE D'ISRAËL
ET DE L'INDE RACISTES DE L'APARTHEID,
de l’occident impérialiste athée, sioniste et
totalitaire ; esclave du Cartel des banquiers usuriers et victime
perpétuelle et consentante des corporations qui empoisonnent l’humanité,
polluent la planète, dégénère l’espèce ; un état aux ordres des monopoles
du Nouvel Ordre Mondial dont le dessein est de dépeupler la planète au neuf
dixième pour ne laisser que l’Élite et leurs esclaves zombifiés de toutes les
religions et de toute obédience. Mais,
parler aux Mauriciens ne sert plus à grand-chose (ou aux autres
terriens !), vu que des gens comme moi n’avons pas le droit de communiquer
avec la population pour la mettre en garde contre les monstres qui nous
gouvernent sous un faux système tripartite basée sur un système gréco-romain,
et le système constitutionnel britannique, copié par le Baron de Monstesquieu,
et où le pouvoir politique est partagé par trois dictatures : l’exécutif,
la législature, et le judiciaire, qui, en théorie seulement, devaient être
indépendantes !
Ce trias politica de merde que les occidentaux ont baptisé démocratie
ou démoncratie (Dr. Kent Hovind), est derrière toutes les "révolutions" (causées par les banques et
les Francs-maçons !), les guerres, les assassinats politiques, les coups
d’états, les famines et cataclysmes climatiques orchestrés (HAARP), la perversion
de la moralité (sécularisme et laïcité), des vaccins et des médicaments qui
tuent, la banalisation des poisons et des modes de vie destructifs, la
dégénération de l’espèce animale et végétale (Monsanto, etc.), l’industrie des
arts et de la musique du Diable, un cinéma et une télévision bourrés de
mensonges, de violence, de sadisme, de tueries, de viols, de torture; des
médias de merde contrôlés par des pressetitués, et de citadelles d’esclavage
que sont nos écoles publiques. (M.K. Gandhi)!
Expliquer cela aux Mauriciens qui ne réfléchissent que par rapport à
leurs appartenances castéistes, politiques, et leur toute petite île, devenue Base Militaire (Diégo Garcia, Agaléga...) c’est une peine
perdue ! L’anti-matière, l’énergie
gratuite, la conquête temps-espace, l’anti-gravité, les OGM, aspartame, le
fluore, les vaccins qui tuent, le mercure, l’aluminium des ustensiles de
cuisine, le totalitarisme démocratique, etc., ils n’en ont rien à
cirer ! Comme ce digestif INDIGESTE est
adressé à ce peuple de débiles, j’ai choisi de leur parler dans la seule langue
qu’ils comprennent, plus ou moins, le patois mauricien. Ce sera sûrement un mélange de patois
français, bourgeois, et quand cela s’impose, un patois prolétaire que l’on
nomme créole, mais que la racaille ne saura lire ou comprendre.
N.B. Même moi je ne
parviens pas à lire leur "créole" politique de merde (journalistique) qui se
parle, mais ne devait pas s'écrire pour former des œuvres littéraires selon
l'académie française. Je ne parle pas
"créole", mais patois quand il le faut!
JAMAIS, au grand
jamais, mo pas ti penser qui ène jour mo ti pou trouve moi dans ène situation
pareille pour besoin écrire ène z’histoire en patois mauricien pour faire ça
bandes bourriques Créoles et Mauriciens-là comprend qui dans les années
soixante bandes Mauriciens peu instruits en langues française et anglaise ti
parlent patois et non « créole ». Je vais essayer ! Comme notre citoyen M. Rafic Soormally
dire, bandes l’écoles catholiques à Curpepipe ti défende nous parle patois sous
peine de punition sévère, mais cela pas veut dire qui nous ti obéir ! Inutile qui z’autres grimacer, z’autres
capave renseigne z’autres auprès des écoles concernées et des gens instruits de
l’époque. Il est vrai que la jeunesse
d’aujourd’hui li très mal renseignée lors ça sujet-là en raison de la politique
gouvernementale et celle de l’église catholique, et surtout de certains
journalistes peu scrupuleux (en matière intellectuelle et de culture) comme
Gilbert S.S. Ahnee et Jean Claude de l’Estrac.
Étant donné qui z’autres fine trouve ène Premier Ministre, fils de
Franc-maçon, qui
fine faire z’autres cadeau ène patois créole dans l’enseignement public,
z’autres pé déclare grand noir avec sa langage esclave et raciste-là !
Bandes
« Témoins de Jéhovah », dans le souci de convertir bandes
« malbars » (Hindouistes et Musulmans) fine besoin adopter ène langage local connu sous
le nom de « créole » afin de convertir les souches les moins
favorisées de l’île. Il était hors de
question qui z’autres rentre dans la maison ène Blanc avec z’autre la Bible en
« créole », ou dans la maison des gens bien instruits et hautement
cultivés ! Basée sur les
« créoles » des autres îles, et notamment Haïti, le créole écrit fine prend naissance, sans
compter qui ti déjà énan ène certaine publication en créole mauricien. Autant qui mo rappelle, ti énan ène journal,
hebdomadaire ou mensuel appelé « l’épée » ! Corrige-moi,
si mo fine faire erreur !
Maintenant,
concernant les églises catholiques de Curepipe, les Noirs (étant esclaves) pas
ti admettre dans le temps dans l’église.
Alors qui bandes Blancs d’Europe ti pé délaisse la religion de plus en
plus en raison du sécularisme et de la laïcité française, du socialisme, du
marxisme-léninisme, du Trotskisme, du Communisme, de l’athéisme galopant, du
féminisme (pour la plupart, des cadeaux des Juifs ashkénazes et sépharades!), de la
démocratie (démoncracie !) totalitaire et dictatoriale (bolchevique), du
libéralisme, et du Nouvel Ordre Mondial Athée, mais bien sioniste, le Novus Ordo Seclorum, bane léglises ti pé
vider de plus en plus. Après l’abolition
de l’esclavage, bandes anciens esclaves malgaches et africains qui l’église ti
convertis au christianisme par force (colonialismes portugais, espagnol,
français, etc.) fine recevoir l’autorisation vine l’église dans « marée
noire » quand bandes Blancs ti encore pé dormi.
Quand de moins en
moins de Blancs ti pé fréquente l’église, de plus en plus bandes Noirs ti
autoriser dans l’église, mais seulement assis par derrière car bandes places
devant ti réserver pour bandes Blancs.
Ensuite, à peine quelques Blancs ti visibles dans l’église. Le christianisme blanc était bien mort,
surtout en Europe et z’autres bandes colonies ! Donc, bandes Noirs ti envahi la totalité de
l’église de plus en plus, mais toujours avec bandes premiers bancs réservés
pour ène deux colons et richards bourgeois blancs. Mais, un beau jour, Cyril Soopramanien et son
voisin musulman ti vine assister la messe à l’église Sainte-Hélène avec so voisin Basheer Soormally, et z’autres
ti assize dans premier banc. Au beau
milieu du service, autant qui Basheer rappelle, c’était le Docteur Darné qui fine
arriver. Le prêtre fine précipiter pour
accueillir li et ensuite fine dirige vers Cyril, le « malabar
catholique » afin qui li donne so place au docteur. Vexé à mort, Cyril fine quitte l’église et
faire promesse qui jamais li pas pou « fou li pieds » encore dans ène
l’église ! Cyril et d'autres memberes de la famille (les garçons) Soopramanien ti membres du Club Sainte Hélène.
Souvenez-vous que le créole écrit est destiné aux
tarés, aux enfants innocents, et aux intellectuels paresseux et vicelards –
vice dans le sens de tordu au point de déformer toute langue civilisée ou tout
parler décent!
"Ah bon, ou fine vine voir Tchouk ..."
Un beau jour,
Cyril so voisin musulman Basheer alle rendre visite so camarade, le cousin hindouiste
(dans le temps, les Français disaient hindouistes !) qui ti habite non
loin de chez li. Arrivé devant la porte,
la maman du cousin ti pé lire so journal (un fait assez rare à l’époque, chez
les indiennes !), et le jeune homme dire Madame-là :
« Mo fine vine guette Tchouk !
Et, Madame
Soopramanien (la maman de Tchouk) de répondre :
« Ah bon, ou fine vine voir Tchouk ;
attendre, mo appelle li ! »
C’est à ce
moment-là qui certains parmi nous fine remarquer qui nous pas « cause »
le même patois entre nous alors même qui nous habite dans la même rue. Li fine bien clair qui énan plusieurs patois
parlés à Maurice selon les régions, les groupes religieux, ethniques, et le
niveau d’instruction des gens, etc.
Alors qui au départ quand nous ti encore très jeunes, nous dire nous « cause »
patois, mais au fur et à mesure qui nous l’instruction avancer, nous châtier
nous langage et abandonne le parlé vulgaire (populaire) des moins
instruits. Nous dire
de l’eau au lieu
de DILO,
la rue au lieu de
LARI,
voir au lieu de GUETTER,
parler au lieu de
CAUSER,
ferme ou la
bouche au lieu de BOUSSE OU LA BOUSSE,
du riz au lieu de
DOURI,
chanson au lieu
de SANTÉ,
stupidité au lieu
de COUILLONADE,
tracas, douk,
problème au lieu de BAISE.
Cyril, parce qui
li ti travaille mécanicien, au lieu de ÈNE BAISE ÇA, li ti toujours dire ÈNE
L’AMPOISE ÇA ! Claude, parce qui li
ti travaille au Département de l’Agriculture, li ti toujours dire « ÈNE
GONOX ÇA », voulant dire gonococcus (gonocoques) !
Chaque Mauricien
ti pé parle ène patois différent avec ène vocabulaire différent. Et, si nous analyse le patois bandes
Hindouistes (Hindous, Tamouls, Télégous, Marathis, Biharis, etc,) et bandes
Musulmans (Goujeratis, Sourtis, Mehmanes, Borahs, Kojhas, Koknis, Biharis, et
bandes qui parlent ourdou ou arabe), énan ène tonne de termes qui zotte
utiliser qui la plupart du temps les autres pas comprend du tout et pas
utiliser! Par exemple, ène Musulman pou
dire so papa fine INTÉKAAL ! Ène
l’autre pou dire,
ARRÊTE FAIRE TO
FAKKAR
MO MANON HAZRAT
PIRANÉPIR DASTAGIR
KI L’HÈRE
SEHRI ?
KI L’HÈRE
IFTAR ?
Ou bien les autres
pou dire :
MO DU RIZ FINE
GILLA ;
DABAO MO LA TÊTE,
LI PÉ FAIRE MAL ! ZORR SÉ !
MANGUE-LÀ
KATCHA !
TCHAL JALDI
KAR !
CHALO BHAI !
CASSE ÈNE
DATOUANE POU MOI !
NAMAK HARAAM !
TO BIEN HIRIS!
TO BIEN LATCHAAR!
Maintenant, si
nous ajoute à ça bane termes là bandes termes chinois et bandes termes d’église,
pas pou fini jamais et pou énan ène montagne vocabulaire ! Énan bandes imbéciles qui dire qui tous dimounes
qui habitent les îles bandes créoles !
Mais, ça bandes
conards de l’église catholique, faudrait voir qui manière z’autres écrire
patois qui z’autres appelle « créole » comme si c’est z’autres qui
fine invente ça langage là et z’autres même pé militer pour impose li lors tous
bandes Mauriciens sans exception.
Z’autres pé même propage ène culture africaine raciste parallèlement
avec z’autre culture créole ! Il y a même un
"lascar" (avant on appelait les Musulmans des Malabars, ensuite c'est
devenu des Lascars) Haroon Nahaboo qui fine traduire le Saint Livre de l'Islam
en "créole" - un vrai blasphème!
L’église
catholique et bandes colonisateurs fine empêche, par exemple, bandes
« Malbars » (Hindouistes, Tamils, Madras, Telegous, Sikhs, Musulmans...) écrire et apprendre
z’autres propres langues et dialectes pendant plusieurs centaines d’années selon ène
plan bien précis d’acculturation! Donc,
à Maurice, depuis les années soixante, bandes Indiens acculturés fine toujours
écrire bandes chansons indiennes en phonétique anglaise (pas française), et
jamais fine énan aukène l’église, mandir ou masjid pour manipule z’autres pour
montrer z’autres comment pour écrire alors qui le « créole » li plutôt
ou exclusivement basé lors français ! Bandes plis
cancres parmi z’autres connent écrirent bandes chansons indiennes en phonétique
anglaise, et de la même façon avec très peu de différence alors qui l’église
écrire so créole (Créole, Creole, Kreol, créole, Kraiyol, Krewol, Kreyol… »
kouma bandes sauvages de la brousse et bandes retardés mentaux de telle
façon qui li illisible pour la plupart des gens instruits et éduqués, et souvent même li
incompréhensible.
Quand ène Indien
écrire le mot « Dieu » en phonétique, BHAGWAAN, entier le monde anglophone
(ou pas) capave lire li parce qui z’autres écrire toujours de la même façon ! Par contre, si nous utilise phonétique
internationale, entier le monde besoin capave lire si z’autres pas analphabètes,
bien sûr ! Mais, en ce qui concerne
« créole », c’est le foutoir, le bordel, parce qui z’autres écrire
comment bandes véritables sagouins, en plus des constipés !
Bhagwaan !
Oh dunya ké
Rakhwalé !
Sounn, dard bharé
méré naalé !
Aash, niraash, do
rangon sé, dunya Touné sadjaï !
Nayya sang
toofaan banaya, milan ké saath djudaaï !
Jaa, dekh liya har djaii !
Oh, loutt gaé méré pyaar ki nagri, ab to niir bahalé !
Le monde
anglophone lettré de toute la planète capave lire ça, mais, malheureusement,
avec le temps et la politique sauvage d’acculturation, de déculturation et de
re-culturation politique, « Malbars » pé oublier de plus en plus z’autre héritages
culturels, linguistique et religieux.
Pourtant, dans gouvernement Maurice majorité Malbars castéistes. Créoles pé pleurer (pleurnicher) et dire qui
« malbars pé domine z’autres, faire discrimination et racisme contre z’autres,
insulter z’autres, et au Guadeloupe, pourtant pénan Hindouistes au pouvoir,
mais bandes « créoles » (surtout bandes Marxistes !) pé faire
même grand tapage et, comme à Maurice, z’autres pé demande la justice, LA ZISTIS
KREOL, comment z’autres dire ! Pas
connaît côte ti gagne z’autres diz’œufs ça bandes fatras-là ! Z’autres fèque tire lors (attaque) ène
journaliste et faire li caca (chier) dans so caleçon ainsi qui so
rédacteur en chef. Même le Premier
Ministre Navin Ramgoolam pé prend part bandes Créoles qui prétendent qui
z’autres fine subir ène grave préjudice à cause ça journaliste éditeur PYROMANE-là,
ène certain Monsieur Darlmah Naëck, et fine menace pou punir SANS PITIÉ tous
bandes qui pour critique communauté z’autre prochain !
Lobby créole (malbar, noir, zulu, mazambique, malgache, mixtes,...bien
puissant à Maurice parce qui l’église catholique créole derrière
z’autres ! Z’autres passe z’autre
la vie pleurnicher, et z’autres faire Mauriciens trembler ! Ti énan ène l’époque qui nous ti adresse bandes
Catholiques noirs malgaches, africains ou métis, par Madame Paul, Madame
Georges, Madame André, Ton Gaby, Ma tante Annie, Tonton, Tantine, Ma Tante,
Grand-mère, etc. Mais, quand ène parmi
zotte, surtout bane racaille ou bien bandes saôulards l’arak, bandes butors,
bandes voleurs poules, etc, mettent nous (les vrais Créoles et les non Créoles) en
colère, seulement l’hère-là qui nous dire zotte : Éta, vilains
créoles ! »
De la même façon,
quand ène Noir d’Amérique en colère avec ène l’autre Noir, li appelle ti DIRTY
NIGGER parce qui Nigger ène terme péjoratif tout comme le terme
Créole ! Qui faire ? Parce qui bandes qui déclarent z’autres
Créoles aujourd’hui, z’autres ti travaille avec bandes Créoles blancs à
l’époque ! Créoles blancs fine
jette sa terme créole-là are z’autres bandes esclaves, et z’autres fine ramasse
li ! Ti fine arrive exactement la
même chose avec Aimé Césaire qui ti dire bandes Blancs fine jette sa terme
NÈGRE-là are z’autres et z’autres fine ramassent li, et li et Léopold Sédar
Senghor fine ainsi invente la « négritude », qui en somme pas veut
dire nanrien du tout! Donc, à
Maurice, bandes Créoles noirs pas fine invente la Créolitude, mais fine copier
li lors bandes les autres Créoles de la Diapsora. Mo ti forme sa mot là indépendamment sur
Servihoo énan de cela plus de dix ans, avec un tas d’autres termes dérivés du
mot Créole!
Et, de même, ti
utilise le terme « Malabar » péjorativement comme ti utilise le terme
Chinois Macau ou Madras ou Coolie ou Lascar ! Appelle ène Malabar, ène Coolie, li casse ou
la guèle ou bien li zoure ou maman ou bien ou papa (la tête tor pa !) ! Appelle ène descendant ène Coolie Malabar ;
appelle ène Musulman Lascar, et guettez qui arrive ou ! Mais, quand ou appèle ène Africain ou Malgache ou Catholique noir CRÉOLE, li
dire li FIER, parce que li penser, insinuer ou dire souvent qui Créole (ou
Africain) ène race supérieure ! Et,
so rêve c’est « partage » (impose) la culture créole et la culture
africaine (racistes !) avec le monde entier ! Quand mo trouve zotte écrire z’autre créole,
mo envie vomi ! Déjà mo pas capave
lire li, et ni mo comprend zotte langage dans sa totalité !
Bandes les autres
langages énan ène l’héritage linguistique, culturel, littéraire, religieux, et
même scientifique, alors qui créole pénan aukène héritage sauf l’esclavage ou
si nous préférer, so l’héritage c’est la civilisation occidentale. Mais, dans ce cas-là, qui faire z’autres pas
apprendre bandes langues occidentales au lieu de nous emmerder avec ène patois
de la rue, de la racaille, de la vile populace, des marchés, des politiciens et journalistes tarés, etc. Z’autres leaders pé embobine z’autres et
faire z’autres croire qui zotte besoin parle créole, écrire le créole, enseigne
le créole, faire la messe en créole, la communion en créole, et d’autres
saloperies du même genre ! Demain,
quand z’autres pou baptise z’autres bandes z’enfants, z’autres pou sûrement
donne z’autres bandes noms :
ENTWAN
ZILBER
MATIE
ZIDA
ZEZI
MARI
LIK
SOLANZ
MISEL
ZORZET
ZOZEFIN
SARLOT
ZERAR
POL
(avec ou sans accents)
Voici un exemple
typique du créole étatique affiché par la « Mauritius Police Force
-Ministry of Public Infrastrcture, Land Transport & Shipping » sur un
mur de l’Université de Maurice (Google image):
« Si ou boir
kan ou kondir
Ou pou dan
difé »
La loi plis
Sevère aster
Ena lamann …
Bisin choisir
entre boire ek kondir »
Comme toujours la
phonétique est infecte et à vomir car l’auteur ne respecte absolument aucune
règle et fait des fautes à chaque ligne !
Ce lingua franca baptisé créole à la place de l’ancienne appellation de
patois vient de l’état ou de l’église catholique ou d’une intelligentsia
dégénérée, et comment et pourquoi l’enseigner dans les écoles quand chacun a sa
propre façon d’écrire.
Quelques fleurons
du « Kreyol Gwadloup ». Les
autres termes sont incompréhensibles !
Créole = KREYOL
Guadeloupe =
GWADLOUP
Répression =
RÉPRÉSYON
Syndicat =
SENDIKA
Pas = PA
Pris = PRI
Tribunal –
TRIBINAL
Machine = MACHINN
Tourné = TOUNÉ
Plusieurs =
PLIZIÉ
Camarade =
KANMARAD
À nous = ANNOU
Marche = MACH
Longtemps =
LONTAN
Avant = AVAN
Condamné =
KONDANÉ
Amende = AMAND
Conflit = KONFLI
Chaque coup =
CHAK KOU
La loi = LALWA
Mobilisation =
MOBILIZASYON
Continuer =
KONTINIÉ
Lundi = LENDI
Mardi = MAWDI
Jeudi = JÉDI
Vendredi =
VANDREDI
Octobre = OKTOB
Novembre = NOVAM,
NOVANM
Convoqué =
KONVOKÉ
Devant = DOUVAN
Juge = JIJ
D’instruction =
DENSTRIKSYON
Accident =
AKSIDAN
Saint-François =
SENFRANSWA
Mouvement =
MOUVMAN
10 heures du
matin = 10ZÈD MATEN
Marquez = MAKÉ
Cette date-là =
SÉ DAT LA
Oublier = OUBLIYÉ
Surtout = SIWTOU
Répondre = RÉPONN
L’indicatif
présent = LENDIKATIF PRÉZAN
C’est de la vraie
créole marxiste guadeloupéenne de merde, et le créole catholique et populaire de
Maurice n’en est pas très loin, et surtout celui des politiciens qui s’adresse
à presque toute la nation en ce patois de paresseux et d’incultes, à croire que
la nation mauricienne est complètement analphabète, non instruite dans les
langues académiques, et des tarés académiquement!
D’une cocasserie créole à mourir de rire !
Au tribunal correctionnel :
« Sarkozy, aÿ koké manman’w ! »
["kolanget manman w"]
"may the colonist watch your mother".
http://ugtg.org/article_991.html#forum719
En déplacement en
Martinique, le chef de l’Etat est venu lancer un message d’apaisement. Mais un
homme sera entendu en correctionnel, le mercredi 15 juillet 2009 à 8 heures.
Jugé pour
avoir osé dire en public : « Sarkozy, aÿ koké manman’w ! » ["kolanget manman w"]
Jeudi 25 juin 2009,
14H20. Place de la Savane, Fort-de-France, Martinique. Vasko, son pseudo,
graphiste et slameur, assiste en curieux, parmi les rangs d’anonymes, à
l’hommage en présence du Président de la République, des dissidents de la
Seconde guerre mondiale. Il est en face de l’agence Laroc Voyages. A l’issue de
la cérémonie, le Président repart en voiture. Il apprécie les acclamations des
fans répondant à son casting, les remerciements des flatteurs adoubés, la
déférence de ses détracteurs, muselés, serviles, et l’admiration des dévots en
mission d’aliénation, récompensés pour leur diversion. Affligé de voir cette
opération de communication, un coup de colère gagne Vasko, au passage du
cortège présidentiel. Il laisse échapper d’instinct, « Sarkozy, aÿ koké
manman’w ! ».
Suite à cela,
il se retrouve face à un homme qui le saisit en lui disant « vous
insultez le chef de l’Etat, koké maman c’est interdit ! ».
Instantanément, il lui
assène des gifles retentissantes et le bouscule énergiquement. Cet homme ne se
présente pas et n’a aucun signe apparent représentant une autorité quelconque.
Un peu sonné, Vasko s’insurge contre ce geste, et rétorque qu’il s’exprime
comme il l’entend. Cet homme lui dit qu’il a reçu des consignes, puis le
projette au sol pour le menotter.
De nombreux témoins se
rapprochent et s’indignent. Embarqué dans un véhicule de police qui quitte
rapidement les lieux, Vasko a à subir durant le transport, la provocation de
cet homme : « tu la ramènes moins ta gueule maintenant ! ».
L’interpellé passe 24 heures de garde à vue et, le Président n’a semble t-il
pas entendu l’insulte.
Le moral des forces de
l’ordre n’est pas en berne. L’obligation de résultat est imposée aux brigades
de répression. Certains policiers, mis en cause pour leur violence, restent
impunis dans une société crispée par le rictus sécuritaire. Vasko a reçu un
signe de bienvenue en Sarkozie en plein visage, de la part d’un individu au
cerveau en bon état de fonctionnement. Ce fonctionnaire a abusé d’un pouvoir
que ne lui confère pas son autorité.
Ce fait divers
a été relaté de manière discrète dans le France Antilles du vendredi 26 juin,
en omettant de souligner dans l’article, la brutalité policière. Le Président possède le privilège
d’informer à son gré. Il apparaît, tel un spam, sur France Télévision. Comme
quoi la suppression de la publicité sur le service public n’est pas vraiment
effective. Nicolas Sarkozy n’est pas plébiscité en Martinique. Il le sait. Lors
de son déplacement, le Président et ses conseillers se sont arrangés pour
donner à l’opinion l’illusion qu’il vient sur un terrain apaisé.
En Martinique,
l’exaspération brûle telle une braise. La crise sociale profonde de
février-mars 2009 est toujours dans les esprits. Le peuple martiniquais a
adressé un signal fort de résistance. Mais beaucoup de revendications n’ont pas
été prises en considération. De nombreux Martiniquais n’accordent aucun crédit
à la synthèse des Etats généraux. Pourquoi ? Parce que le constat
aujourd’hui, fait état d’un piétinement des points qui ont été obtenus lors des
négociations. Le traitement à l’égard de la Martinique montre le flottement de
l’Etat français. L’expression tonitruante de Vasko, acte courageux pour
certains, de pure folie pour d’autres, alimente les discussions. Radicale, elle
résume le rejet de la politique gouvernementale appliquée en Martinique. Il a
dit tout haut ce que beaucoup de Martiniquais pensent tout bas. Sa position
audacieuse traduit un rapport décomplexé avec une administration au service
d’une minorité privilégiée, qui contrôle une économie aux contours mafieux. Un
malaise vécu dans un système qui entretient la discrimination sociale.
Sur le procès
verbal, une traduction littérale de la phrase de Vasko a été faite. Une
aberration.
C’est méconnaître le
parler créole, ses acceptions et le contexte qui conduit à l’utilisation de
certaines expressions. S’exprimer en créole serait-il subversif ? La parole
est-elle libre en Martinique ? Dans ce régime instauré, qui pénalise de
plus en plus l’écrit et la parole, Vasko a t-il eu tort de s’exprimer de cette
façon ?
soljah57
Ghyslaine ROC
Ce lundi 20 août
6012
GUADELOUPEAN CREOLE
MUMBO JUMBO!
I ni on ti pwovèb ka di’w...
Page de proverbes, expressions,
formules, et autres idiomatismes. Le choix de ne pas proposer, pour le
moment de définition (à fortiori de traduction) est lié au souci de
permettre des bokantaj alantou annou, an fanmi an nou, épi lé pli gwan,
gwan fanmi annou...
Les contributions sont bien entendu bienvenues... à une seule
condition (restriction impérative) : a pa la penn ay sousé liv ni
diksyonè ki ja ka ekzisté... : senplèman fè mémwa annou maché, palé épi
moun ki alantou annou & ansanm ansanm, pitia piti, nou ké pé
résisité ou wouvizité palé annou, on éléman fondamantal a mès &
labitid annou...
...
- A pa lè ou fen pou mété manjé an (si) difé
- A pa lenbé la ki rèd, sé anivèwsè ay ki rèd
- Apa toudi kaka kon chyen, sé tranblé la ki ka konté
- A pa toudi méné sèpan légliz sé fèy sizé si ké ay ki pli rèd
- A pa tout poul ki kloklodé an savann ki ponn
- Adan on kalbas sé dé kwi ki ni
- Alé aw sé taw, ritounèl la sé tan mwen
- An ka poté’w, ou ka twéné mwen
- An ka rousi
- An ké fèy monté mach a twibinal
- An ké fè’w vann van pou achté lè...
- An maché, an mandé pyé ka an manjé an pa bay
- An paka bwè lèt an cho
- An paka manjé manjé obliyé
- An paka pasé an kat chimen
- An (i - nou - yo) rété konkonm san grenn
- An simétan pèd on founo pen pou on pen
- An Sòti an labou an tonbé an kaka
- An sòti an sann, tonbé an difé
- An tonbé si’y kon mas si fèblan
- An touvé lavi san chapo, a pa mwen ki ké bay chapo
- An vwè van vanté, koko vèt tonbé, koko sèk rété
- Apwé lanmò sé ti bèt
- Apwé ri sé pléré
- Asiré pa pétèt
- Avan pyan mouch té ka viv
- Ay mandé chyen tété
- Ay soukwé sak aw la ou vann chabon aw (la)
- Ayen fòsé pa bon
- Ayen pa rèd sé zyé ki lach
- Bal fini vyolon an sak
- Bay koko pou savon
- Bèf douvan bwè dlo klè
- Bénéfis pa ka koupé pòch
- Bényé èvè’y mé pa plonjé èvè’y
- Bòd lanmè pa lwen
- Bon bèlmè, mové bopè ; bon bopè, mové bèlmè
- Bon bouko mové mori
- Bon maché ka kouté chè
- Bonda ay maré avè on twèl nwè
- Bondyé bon, dyab pa mèt
- Bondyé pini paka rété lwen
- Bouch an mwen sé bouch a kabwit
- Bwè dlo aw pa néyé kè aw
- Bwè dlo, pann koko é swiyé bouch
- Chak bèt a fé ka kléré pou nanm ay
- Chak bougo walé kal ay
- Chak chyen ka niché kal ay an jan (fason) ay
- Chak fwa on labé mò
- Chak kochon tini sanmdi ay
- Chat chodé pè dlo fwèt
- Chat pa la, rat ka bay bal
- Chokola a fanmi pa tini kras
- Chyen i ka japé pa ka mòdé
- Chyen i ka manjé chyen, sé mové chyen
- Chyen pa’a fè chat
- Chyen maré sé pou bat’
- Dan ka ri malè (mizè)
- Débouya pa péché
- Dé mal krab pa ka rété an menm tou la
- Dé men an mwen sé tan mwen
- Dèmen sé on kouyon
- Dévwè mwen
- Di sa é vwè sa sé menm
- Do a ravèt vewni, mé a pa pou sa sé bon vyann
- Do an mwen sé fey a madè (pawol aw ka enni glisé si’y)
- Do ka mò pou zépòl, zépòl pa sav
- Domino ka rimé an pangal mé i pa ka jwé (pozé) an pangal
- Dyab ka mayé fi ay dèyè légliz
- Egal pyèt égal mòdan
- Enmé tchwé, pè mò
- Fanm pa ka maré an kiraj
- Fanm sé chatenn, nonm sé fouyapen...
- Fè san sòti an woch
- Fi a dyab ka mayé dèyè pòt a légliz
- Fo bat’ fè la pannan i cho
- Fo pa blanmé on kontwayété
- Fo pa éséyé fouwé on zégwy an fès a foumi wouj
- Fo pa konfonn koko & zabwiko
- Fo pa kriyé chyen bopè pou zo
- Fo pa mélanjé koko é zabriko
- Fo pa pwan dlo mousach pou lèt (Dlo mousach pa lèt)
- Fo pa yo fè nou chayé dlo an pannyé, wòch an boutey, pété si létajè
- Fo’w lévé pyé aw
- Fo’w manké néyé pou’w apwann najé
- Fo’w ranjé tèt a kabann aw
- Fon aw ka kléré kon lewni a moun fou [ou osi : ...kon lewni a krapo]
- Fot Manman tété Papa, fot Papa tété chien
- Fwékanté chyen ou ka twapé pis’
- Gwan moun pa ka rété a ka gwan moun
- Gwan parad ti koud baton
- Gwo jako paka apwann palé
- Hay chyen mé di dan ay blan
- I an fit’ é fant’
- I blagè kon sizo a kwafè
- I enkyèt kon krikèt si bayè nèf
- I fè dèyè kaz
- I fwèt kon né a chyen
- I gra kon lòk
- I gra (épé) kon ziyanm a papa moustik
- I ka ba lari chenn
- I ka fann kann
- I ka fè dèyè kon (zé)kribich ki vwè pannyé
- I ka gadé mwen kon bèf a zyé pété
- I ka maché kon wasou an basen
- I ka maché konbèf a zyé bògn
- I ka pwan douvan avan douvan pwan’y
- I ka sanblé boukan pou on dòt brilé
- I ka sèvi potwé
- I ka swé kon bouwo a konfès
- I ka swé kon koko a sèl
- I kon chyen an kannòt (piwòg)
- I kon foumi mannyok : toujou chayé, janmé pòté
- I kon koq ki vwè janbèt
- I kon la mayé ki pa jennfi
- I kon pòt a on sèl batan : lè’y ouvè i ouvè, lè’y fèmé i fèmé
- I kon sèl : I an tout sos
- I mélé kon sann é farinn
- I pa fè ni kim ni bouyon
- I piti mé kaka ay gwo
- I pli fann ki félé
- I rann sèl a batenm ay
- I sé on zéwo douvan on chif’
- I tonbé adan sa kon kochon an korosol mi
- I vwè malfini avan poul
- Imité ka détenn
- Jaden lwen gonbo gaté
- Jan ou fè kabann’ aw, jan ou ka dòmi
- Jennfi la an sitiyasyon
- Jistis a bondyé sé kabwèt a bèf
- Jou malè pani kenbwa
- Jou nou ké mété a jounou péké vwè jou
- Kabwit aw ka fè bèf
- Kabwit aw ka manjé tòl
- Kabwit lib pa konèt malè a kabwit maré
- Kaka ay’ ka fè chodo, é i pa menm ni gato pou manjé èvè’y
- Kaka o bòd lari pa ka santi ; sé si ou tchoké’y i ka santi
- Kalòt pakay san koupyé
- Kalkil fèt avan konté
- Kannari ka di chodyè bonda ay nwè
- Kannari plen, kouvèti ka twapé
- Kòd a yanm ka maré yanm
- Kòk atè sé pou bat’
- Kòdonyé toujou mal chosé
- kon bèf ka bokanté savann
- Konba dèyè pòkò mannyé
- Kostim’ a kabwit pa pa ka rantré si bèf
- Koulèv an tòch pa’a gwa
- La bayè ba sé la bèf ka janbé
- La dévenn sé on fanm fòl
- La pli bel an ba la bay
- La poul la ka graté sé la i ka manjé
- Lagè avèti pa tchwé vyé blan
- Lajan ka koupé fè
- Lajan pa ka fè boul an pòch an nou
- Lajòl pa fèt ni pou chyen ni pou chat
- Lang aw ka bat kon rara a simen’ sent
- Lapen di : "byen bwè byen manjé é kouché tou long"
- Lavi sé on konba
- Lay alé i alé
- Lay pann i (i ké) sèk
- Lè bèf vlé pa rantré an bwa, i ka di konn ay two long
- Lè kok ké ni dan
- Lè ou pa ka manti, si ou pa vwè labé la la fo ou vwè chyen a labé la
- Lè yenn di koupé, lòt ka di haché
- Lestomak anmwen pa fwijidè a malfétè
- LUREL (V.), sé yenki timtim bwasèk é on pil lafimé
- Maché bankal, maché kochi, men maché kan menm
- Maladi gaté vayan
- Maladi pa ka achté
- Malè pa tini sézon
- Maléré pa ni gwo kè
- Manti ba doktè, maladi paka géri
- Menm bèt menm pwel
- Mèt tèt aw égal é machwa aw
- Mété ponyèt aw égal é lespwi aw
- Mò ay sèten, sé lagoni ay ki long
- Mò pa ni pouvwa
- Moun pa ka konté zé an fès a poul
- Mové sizo gaté bon twèl
- Ni défen moun, men pa tini défen travay
- Ni kouri, men ni las
- On béni rété
- On koté chyen ka japé pa ké
- On lélé pou gaga vwè
- On lespwa a mal papay
- On moun dwèt manjé manman poul blan aw
- Osito diri, kolonbo !
- Ou byen ou ka di dyab pwan’w
- Ou fwèch kon zépina ki pousé an kaka
- Ou ka chayé dlo an pannyé, wòch an boutey
- Ou ka mandé malad si i vlé bouyon ?!
- Ou ka monté é désann kon lawa a gwan tété
- Ou ka monté é désann kon makak maré
- Ou ka monté é désann kon pwa sèk ka bouyi an kannari
- Ou ka monté si woch pou malpalé tè
- Ou pwan lanmè pou gwan chimen
- Ou ka rantré an lagè san baton
- Ou ka véyé lanm
- Ou kouyon kon nwa koklèch pann’ an kou a on chyen
- Ou lach’ kon pété douvan jou
- Ou ra kon nèg a zyé blé
- Ou kon (sé on) tanbou a dé bonda
- Ou vlé bat’ é dansé an menm tan
- Pa gadé pat’ a boukèt pou bay pòté chaj
- Pa konèt mové, rasinn ay sé on pwazon
- Pa lésé soley (jou) pisé si’w
- Padon pa ka géri bòs
- Pawol an bouch pa chaj
- Pi (pli) ta pi (pli) twis
- Pis pa ka rété asi chyen mò
- Pisimé (vométan, simétan) on touloulou an savann’ ki on biftèk o kacho
- Pli ou chiré, pli chyen chiré-w
- Pli ou véyé, mwens ou vwè
- Pon disou pa pèd
- Pou pa rantré lopital, mouton rété 30 ans boukèt
- Pwemyé kou pa kou
- Pwemyé kouché gannyé kabann
- Rann sèvis ka bay mal do
- Pwemyé so pa so
- Ravèt pa tini rézon douvan poul
- Ri diri pléré lanti
- Sa ki an bèk pa an fal
- Sa ki atè sé pou chyen é chat
- Sa ki bon pou zwa bon pou kanna
- Sa ki fèt bel
- Sa ki la pouw, rivyé (dlo) pa ka chayé(’y)
- Sa ki ni mousach o soley, véyé lapli
- Sa ki pa tini bon pyé pwan douvan
- Sa ki pa tini chival pwan milé, sa ki pa tini milé pwan boukèt, sa ki pa ni boukèt pwan kabwa
- Sa ki pwi pwan
- Sa zyé pa vwè, ké pa fè mal
- Sak plen pa ka pliyé
- Sak vid pa ka tyenn doubout
- San douvan san dèyè
- San kim’ ni bouyon
- Saw pa konèt pli gwan ki’w
- Sé bonté a kabrit ki fè kikinn ay dèwo
- Sé dapwé tété yo ka tayé kòsaj
- Sé dèyè bwa ki ni bwa
- Sé grenn di ri ka fè sak diri
- Sé kòk doubout ka gannyé konba
- Sé kouto sèl ki konnèt (savé, sav) sa ki an kè a jiwomon
- Sé lang a chyen ka géri mòdé a chyen
- Sé lè ou mannyé lans (manch) a pwèl a fwi la ou ka vwè si i cho
- Sé on mal pou on byen
- Sé on men ka lavé lòt
- Sé pwèl a chyen ka géri mòdé a chyen
- Sé toujou lè ou mal abiyé ou ka kontré mawenn aw
- Sé zanmi ki fè krab pa tini tèt
- Séryé kon kouto douvan pen rasi
- Si apa kwibich, sé kakadò
- Si pawol aw té bon ou pa té ké gaspiyé’y
- Si zandoli té bon vyann i paté ké ka drivé si bayè
- Simétan hannyon ki touni
- Si i té on wòch an pa té ké kaka si’y
- Sisèptib kon pòt a pisa
- Tan a mitan fini
- Tan long, sé la vi ki kout
- Tanbou o lwen (ti)ni bon son
- Tèt ay rèd kon dendé
- Ti moun pa ti chodyè
- Ti poul ay swiv ti kanna, i mò néyé
- Tini on tan pou chasè, on tan pou jibyé
- Tou a tou milé an bwanka
- Tou sa ki fèt an lanmè sé réken
- Toudi pa kwit
- Tout chaplé san kwa sé pou mwen, alò ?!
- Tout jé sé jé, fouwé bwa an fès a makak a pa jé
- Tout krab la mò an bari la
- Tout manjé bon a manjé tout pawol pa bon a di
- Tout rivyè ka désann an lanmè
- Twavésé on moun kon lanmè si kay
- Twop palé pa bon
- Vant plen kowosòl si
- Vérité ka ofansé
- Vi a on nonm pa on po a zonyon
- Vòlè volé vòlè, dyab ka ri
- Vwè mizè pa mò
- Vyé kannari ka fè bon soup
- Wòch la tonbé an jaden an mwen
- Yo an tirayè kon pwèl a zòtèy
- Yo ni on ti kochon a mwatyé
- Yo pa ka pwan (trapé) mouch é (èvè, épi) vinèg
- Yo pa ka voyé woch an pyé bwa ki pa ka pòté
- Yonn vo pa lòt
- Zandoli sav an ki pyé bwa i ka monté
- Zandoli tayé, mabouya koud
- Zòrèy pa ni kouvèti
Slavery
in Haiti lasted more than three centuries. It started at the beginning
of the 16th century and on January 1, 1804, the First Free Black
Republic of the world was born. The colonial-era greatly affected the
nation politically, economically and socially. It left its marks which
are also present in Haitian vocabulary. Many words and expressions that
we use often in Creole come from this period.
______________________________________________________
Here are 4 words in Haitian Creole that originate from the colonial period:
1. LAKAY
On a plantation, the slaves lived in houses called huts cases.
Daily life was strictly regulated. Every morning, the slaves leave
their huts, group themselves and go to work together. Only after a long
day of work, were they allowed to go back to their hut; It was their
shelter. The hut - a «case» in french - became «lakay» which means
home.
2. BOSAL
A slave was said to be Créole
when he was born in the colony, spoke a language close to one of his
owners, was baptized in the Christian religion, etc. A slave was said to
be Bossale
(originate from the Spanish word: bozal meaning muzzle) when he was
born in Africa. He was recently brought on the «new continent», spoke
his own language or African dialect, and had his own spirituality.
Because they have undergone the hard crossing and the uprooting, these
slaves were considered to be less submissive and disciplinable. In
creole, the word «bosal» means among other words brutal, violent, no
finesse.
3. MAWON
A slave marron
(a word of Spanish origin "cimarrón") was a slave who had run away. He
usually ran away and hid in the mountains, forests or other hard to
reach places. Today, the word mawon is used to refer to a person or to
the action of hiding in order to be unreachable. For example, if a
person owes you money and avoids you and makes sure not to run into you,
we say that this person is "mawon".
4. I AM SORRY FOR THIS SWEAR WORD: GET MANMAN W
There are several theories about the origin of this insult. Here is
the most popular one. In its long form, "kolanget manman w" would be
translated by this expletive: "may the colonist watch your mother".
Indeed, rape was common on the homesteads. Slaves were considered as
property. The masters had life or death right
on their property. They could watch out for and dehumanize whomever
they wanted. Personally, I would never wish this to my worse enemy.
Did you know these words and their origin?
Let me know if you know any other words in Haitian Creole that come from the colonial era.
To learn more aboutHaitian History or on Haitian CreoleRegister now for one of our dynamic and conversational courses!
Click here to see all our courses.
I AM SORRY TOO FOR THESE SWEAR/VULGAR/OBSCENE WORDS:
LANGUETTE ou
LANGET est devenu en créole mauricien vulgaire et obscène le synonyme de LIKI ou
de SOUSOUTE voulant dire VAGIN - LANGET TORMA, LIKITORMA, PHALUTORMA (de
phallus), etc.
Creolophones have not yet invented rules for what words are vulgar, rude (grossiers) or obscene!!! There is no such thing as CREOLE ETHICS!
No comments:
Post a Comment