Friday, 30 June 2023

MALIKA EL AROUD, MY RED VIRGIN RE-INCARNATE, JAILED & MURDERED IN A BELGIUM PRISON ON 6 APRIL 2023.

 

MUJAAHIDA MALIKA EL AROUD 

THE GREATEST JOAN OF ARC 

TERRORIST

 IN MODERN HISTORY !

 

 

9 septembre 2001, si Bouraoui el-Ouaer

est déchiqueté par pas sa ceinture bourrée

d'explosifs, Abdessatar Dahmane blessé, 

sera abattu par les gardes de Massoud

MALIKA EL AROUD, 

MY RED VIRGIN

RE-INCARNATE MURDERED

IN A BELGIUM PRISON

ON 6 APRIL 2023.

Many pictures removed without warning???

MUHAMMAD ALI BEN MARCUS

Monday, 16 December 2019

MALIKA EL AROUD, 

CRI D'AMOUR JANUARY 2005 

- POST MORTEM 16 DECEMBER 2019 

https://muhammad-ali-ben-marcus.blogspot.com/2019/12/malika-el-aroud-cri-damour-january-2005.html

POSTED Wednesday, 5 January 2011


CRI D'AMOUR MALIKA EL AROUD 2005



minbar-sos
Forum d informations sur les detenus dans le monde
minbar-sos :: News International :: La Convention De Geneve :


CRI D'AMOUR !
 



 


Auteur Message
B.A.Frémaux-Soormally membre actif
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CRI D’AMOUR !Posté le: Lun 11 Juil 2005 à 2:35 Répondre en citant


CRI D’AMOUR !
 
Ô ma petite Sœur Malika, ma petite « Vierge Rouge »
Assalaamu ‘alayka wa rahmatullahi ta’ala wa barakatuhu !



 
Je remercie Allah subhanahu wa ta’ala qui m’a permis de rencontrer une âme telle que la sienne, une vraie combattante (militante) de l’Islam, Qui t’a permis d’être prise sous la protection, en plus de la Sienne, d’un Mujaahid comme Moez Garsallaoui. Que Dieu vous bénisse tous les deux ainsi que vos proches et tous ceux et celles qui sont solidaires avec vous et sincères (sans fanatisme) dans Islam universel (multiversel, de tous les mondes, si c’est le cas). En passant, je salue aussi le courage et la ténacité de notre Sœur en l’humanité Adriana EVANGELIZT que j’aime beaucoup et dont j’apprécie immensément le Jihaad fi sabilillah, à sa façon.
 
Pardon de te chiper cette flamme, ma chère Adriana !

Je sais que le plus souvent je ne suis que vin ordinaire pour notre Ummah, sans millésime, pratiquant un Islam fort douteux et sans aucune Appellation contrôlée, mais je sais ce que je vaux en temps qu’être humain épris de Justice et de Paix (non de pacifisme), comparé à tous ceux et celles qui se disent meilleurs que moi ! Je suis musulman, et je mourrai musulman, insha’Allah. Et, j’aime la musique, je danse, je chante, je poétise, et je combats toutes les perversions et les injustices. Je ne prends aucune drogue (nicotine, alcool, etc). Je ne fornique pas. J’aimerais bien (?), mais je respecte trop la femme, et je ne veux aucune souillure sur mon âme ! Je ne vole personne, mais des Musulmans (qui pratiquent la religion du diable comme les Kuffar) m’escroquent tout le temps, tout comme ils n’ont cessé d’escroquer la Ummah musulmane ! Je sers l’homme et la femme. Je sers la création, toute la création, et je n’attends rien en retour, sauf de « voir » Dieu, de Le contempler, peut-être, mais surtout pour Le remercier d’avoir créé l’Homme, et aussi surtout pour lui dire le fond de ma pensée, qu’Il connaît déjà, bien sûr ! Donc, je sers Dieu en servant Sa création, sincèrement, honnêtement, loyalement, fidèlement, et ce jusqu’à mon dernier souffle, sans jamais rien attendre en retour ! Au fait, Dieu m’a longtemps payé d’avance ; donc je n’attends et ne prie pour aucune récompense dans l’au-delà !


Sa pensée à Dieu, je la connais déjà, depuis le temps qu’Il en parle à travers Ses Prophètes et Messagers ! Sait-on jamais, Dieu me renseignera sûrement (peut-être) sur mes erreurs. Rien ne m’appartient dans ce bas monde. Ma vie, Dieu me l’a prêtée que pour deux jours, et Il la reprendra au moment voulu. Je n’ai peur d’aucun dirigeant de ce monde. Dieu et moi, c’est MOI, et je ne permets à aucun être de ce bas monde de me montrer du doigt par rapport à l’Islam, à qui j’ai déjà presque tout donné de ce que Dieu m’avait comblé si généreusement ! Il ne me reste plus qu’à rendre ma vie au Seigneur des Mondes, en la sacrifiant, insha’Allah fi sabilillah, et comme je n’ai qu’une vie (actuellement) je l’ai vouée à toi, Ô ma petite Sœur Malika el Aroud, corps et âme, tant que tu ne renieras pas Dieu et Son Message universel, ce qui ne risque pas d’arriver, car je pense te connaître, ainsi que le fond de ton âme, insha’Allah, et tant que tu le voudras, bien sûr. Cependant, je ne repose jamais mes espoirs sur l’Humain, quel qu’il soit.


Oui, j’aime la musique qui me rapproche de Dieu, de moi-même, qui soulage (sans guérir cependant) mon cœur qui est brisé en mille morceaux, et mon âme meurtrie, grâce à laquelle j’ai conservé encore mes facultés. Ne pas devenir fou dans ce monde débile tient du miracle ! Depuis que des sectes ont pris le contrôle de notre Ummah, elle-même sous le contrôle (grand commandement) des Kuffar (mécréants ou anti-Dieu racistes), il n’y a plus d’armée musulmane digne de ce nom, et sans la musique comment galvaniser nos combattants pour affronter et vaincre le Quatrième Reich Sioniste ? Les plus belles voix, masculines et féminines, qui psalmodient le Saint Qur’ân n’ont eu jusqu’ici aucun effet dynamique sur nos soldats (des fermiers et des citadins endoctrinés) qui refusent toujours de se battre. Actuellement, nos combattants sur le terrain de massacre avaient attendu qu’ils soient attaqués pour faire semblant de se défendre sans armes adéquates ! Quand on leur demande de combattre avant que les Kuffars ne décident d’envahir et de détruire nos pays, nos infrastructures, notre civilisation et nos peuples, ils refusent (ou font semblant d’être sourds, aveugles et indifférents) et feignent d’adorer le Seigneur en pratiquant des rituels stériles qui les éloignent davantage de leur mission civilisatrice de vicaire de Dieu sur la terre (Khalifah). Mais, il y a musique et musique, comme avec tout !

Oui, je danse aussi, et c’est enivrant, et le Musulman que je suis conserve ainsi toute sa forme pour jouir de la vie comme pour combattre. Qu’il me soit permis un jour de tenir un Kalachnikov (ou mieux), et je vous montrerai comment danse le vrai Musulman, en face de l’ennemi qui nous pille et qui viole nos femmes avec la bénédiction d’une Ummah pas encore bien éveillée ! Je ne plaisante pas avec l’honneur de notre Ummah.


Touchez à l’honneur de nos femmes, et vos têtes rouleront dans les caniveaux (Malik el Shabazz), ô mécréants racistes, et collaborateurs musulmans ! Vous avez déjà profané le sanctuaire de ma petite Sœur Malika, alors prenez garde de la Justice de Dieu et de ma colère, ô Procureur des mécréants sionistes et racistes ! C’est toi ou moi ! Tu peux danser tout ton saoul aujourd’hui tant que toi et tes semblables vous êtes protégés par les régimes sionistes, mais nous sommes là pour défendre notre honneur coûte que coûte. Tu n’as même pas respecté tes propres lois qui t’interdisent de violer le droit de tout citoyen qui ne cherche qu’à pratiquer librement la religion de son choix. Nous saurons un jour nous faire respecter même en Suisse sioniste, insha’Allah !


Oui, je chante aussi, bien sûr. Cependant, je comprends certains Musulmans (ascètes) qui ne chantent pas, ne dansent pas, ne jouent d’aucun instrument de musique, ni n’écoutent de la musique, parce qu’ils ont une tout autre mission que moi, par exemple. Mais, la plupart de nos Croyants et pratiquants sont des hypocrites, et prêchent un faux Islam, une religion de leur fabrication ou invention, et non l’Islam universel. Ces mêmes Musulmans, je parle des fanatiques, vendent cependant tous les appareils imaginables qui véhiculent la musique, même celle de Satan. Quelle hypocrisie ! Je viens à l’instant de voir en vidéo une de ces tribus de fanatiques qui sont contre la musique marier leur fille en musique. L’orchestre indien était présent au complet et entonnait des chansons hindouistes et polythéistes, et les barbus (collaborateurs du régime en place pour la plupart et sûrement saoudistes aussi) écoutaient sans broncher ! Nombre d’entre eux ont fait le Haj (le Grand Pèlerinage) et le Umrah (le petit pèlerinage) plusieurs fois, ce genre de pèlerinage qui éloigne de Dieu plus qu’il ne rapproche de Lui ! Ces Musulmans sont nationalistes, tribalistes, et racistes de surcroît !


Je poétise aussi à mes moments perdus. C’est fou non ? Mais, le Musulman qui a autant du mal à comprendre (ou à pratiquer) le Saint Furqaan (Critère), comment peut-il jamais comprendre la poésie ? Il est le plus souvent drogué au Saint Qur’aan (Récitation), sans trop savoir ce qu’il fait !

(Je viens à l’instant même de revoir et de réentendre l’historien Mohammed Talbi, Professeur d’histoire du Moyen Âge, débiter des âneries sur le mot Qur’aan :

« Contrairement à Moïse, Muhammad n’a pas reçu de Tables de la Loi. Il a reçu un Coran. Et, ce Coran se définit comment ? Que signifie d’abord le mot Coran, en arabe Qur’aan ? Le mot Coran, le mot Qur’aan arabe signifie MESSAGE et non pas une loi. Muhammad a reçu un message. Ce message se définit lui-même dans le Coran par deux autres mots balaagh AVIS et par un autre mot bayaan MANIFESTE. »


C’est ce que j’appelle l’Islam à la carte, l’Islam complaisant, et l’Islam falsifié dans le but de plaire aux Kuffar (les Français racistes). J’avais immédiatement remis le Professeur à sa place, mais Oumma.com m’a refusé mon droit de réponse. C’est LVO (stcom.net) qui me l’a permis. Que Dieu vous bénisse LVO ! Les deux fois où j’étais en conflit avec Oumma.com, on a piraté mon système et effacé et contaminé tous mes articles sur l’Islam. Pour qui donc travaille Oumma.com ??? Mais, il faut plus que les hackers sionistes pour m’empêcher de parler !)


En plus le Musulman pratiquant, surtout en occident, est souvent misogyne. Il prêche qu’on ne doit pas entendre la voix de la femme (du Saint Paul tout craché !) par peur d’être excité sexuellement ! Abominable perversion ! Venir sur terre (sans que je ne l’ai demandé) pour entendre une telle abomination ! Ce sont ceux-là qui nous empêchent de pratiquer librement l’Islam, qui nous étouffent, nous empêchent de respirer, d’aimer, de jouir de la vie, et font de l’islam une religion rétrograde et servile aux Kuffar, et sans aucun pouvoir, ni dignité. La raison des divergences entre les divers courants islamiques et moi, c’est que moi j’étais musulman avant même de connaître l’Islam, et que j’avais Dieu en moi avant même de Le découvrir. Je ne suis pas un Musulman du Saint Qur’ân ou de la Sunnah du Prophète Muhammad, paix et bénédiction sur lui. Donc je ne suis ni « qur’âniste » ni « sunniste ou sunnite ». Je suis musulman sans attache sauf à Dieu Lui-Même, et je ne saurai jamais me détacher de Lui car Il est en moi à jamais, « plus proche de moi que mon artère carotide » ! C’est pourquoi je suis rarement en accord avec ce monde immonde, un « éternel révolté » disent les mauvaises langues.


Je combats le mal quel qu’il soit et invite au bien quel qu’il soit, ce qui est ma religion, mon mode de vie depuis de nombreuses décennies, et ce qui m’attache encore à ce monde, le mode de vie qui ressemble fortement, à mon avis, au Dîn Islam dont parle Dieu le Très Haut dans le Saint Furqaan. Il ne me reste pas beaucoup à vivre, ma petite Sœur, mais le combat, Jihaad fi sabilillah, continue. Aux Musulmans millésimés, je dirai cependant ceci : à chacun sa religion !


Et, je consens, bien sûr à ne violer aucune loi qui ne violerait pas mes droits comme le stipule le Saint Furqaan, et la Convention européenne sur les Droits de l’homme et de la femme, et en temps qu’être humain libre, moral et multiversel, révolutionnaire et combattant actif musulman.


Oui, finalement, j’ai retrouvé l’amour en ma petite fille Jumaymah, âgée bientôt de deux mois, et elle me le rend bien en m’obligeant à la prendre dans mes bras nuit et jour quand la famille est réunie ! C’est merveilleux – au lieu d’écrire des articles inutiles pour une Ummah de bourriques! De père célibataire à grand-père célibataire ! Je voudrais tellement qu’elle te ressemble, surtout dans ton esprit combatif, ma petite Sœur Malika. Allah subhanahu wa ta’ala m’a comblé de Ses bienfaits, et je ne suis pas un ingrat. Je ne cesserai de Le remercier jusqu’à mon départ de ce monde maudit. Dieu m’a donné plus que je ne méritais et plus que je n’espérais. Mais, à ne pas s’ y méprendre, ceci est non seulement un cri d’Amour, assouvi et inassouvi, mais aussi et surtout un APPEL au service de Dieu, avec tous les moyens dont nous disposons, que les Kuffar (mécréants racistes) le veuillent ou non !


DIEU EST GRANDISSIME !

Basheer Ahmad FRÉMAUX-SOORMALLY
Minbar-sos.forumactif.net
Ce samedi 30 avril 2005
Édité le mardi 17 mai 2005
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Révolutionnaire et combattant actif musulman.

Dernière édition par B.A.Frémaux-Soormally le Dim 25 Sep à 2:55, édité 4 fois
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'Uqba
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Posté le: Lun 5 Sep à 10:31 Répondre en citant

salam aleykoum

je vois que vous avez l'air d'avoir bp souffert dans votre vie. ce sont des epreuves d'Allah. mais il ya bp de choses dans ce que vous dite que je ne comprende pas. on ne peut pas adorer Allah comme on le desir mais en suivant le coran et la sunna.

"et tout ce que vous donne le messager prenez le et tout ce qu'il vous interdit abstenez vous en" coran s 59 ayat 7.
"vous devez suivre ma sunna celle des Khalifes orthodoxes, les biens guidés, cramponnez-vous à elle" hadith sahih ahmed.
_________________

Posté le: Lun 5 Sep à 10:31

salam aleykoum

je vois que vous avez l'air d'avoir bp souffert dans votre vie. ce sont des epreuves d'Allah. mais il ya bp de choses dans ce que vous dite que je ne comprende pas. on ne peut pas adorer Allah comme on le desir mais en suivant le coran et la sunna.

"et tout ce que vous donne le messager prenez le et tout ce qu'il vous interdit abstenez vous en" coran s 59 ayat 7.
"vous devez suivre ma sunna celle des Khalifes orthodoxes, les biens guidés, cramponnez-vous à elle" hadith sahih ahmed.
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B.A.Frémaux-Soormally
membre actif


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Messages: 59
Localisation: Satanique Grande Bretagne
C’est un « Cri d’Amour », et me voir prêcher le Qur’aan et..Posté le: Ven 23 Sep 2005 à 11:47 Répondre en citant


'Uqba a écrit:
salam aleykoum


"vous devez suivre ma sunna celle des Khalifes orthodoxes, les biens guidés, cramponnez-vous à elle" hadith sahih ahmed.


Wa 'alaykum salaam wa rahmatullahi ta'ala wa barakatuhu !

C’est un « Cri d’Amour », et me voir prêcher le Qur’aan et « la Sunnah », à mon âge !!! ???


Souffert? NON, je n'ai pas assez souffert!!! Mais, j'attends (avec une grande impatience !) l'ultime SACRIFICE!!! On ne souffre jamais au Paradis sur terre, et je ne me plains de rien car Dieu m’a tout donné SAUF………… !!!

Ce sont les 60,000 femmes, que nous, HOMMES INDIGNES, avons laissé violer par les animaux serbes, russes, et par les occidentaux, qui ont souffert !!!

C'est aussi le demi milliard d'hommes, de femmes et d'enfants que les occidentaux ont massacrés, exterminés ou traumatisés ces derniers siècles qui ont véritablement souffert !!! Et, les mutilés des champs de massacre, les prisonniers, etc.

À propos, la toute première SUNNAH du Saint Prophète est le Saint Qur’aan !!! Qui se cramponne au Saint Qur’aan se cramponne déjà à la Sunnah du Prophète, et le doute n’y est pas permis car la Parole vient de Dieu, LUI-MÊME, alors, que « l’autre Sunnah », les Ahadiith, proviennent des hommes et des femmes faillibles !

MAIS, NOUS N’AVONS PAS ÉTÉ FICHUS DE PRATIQUER LE SAINT QUR’AAN ET LA TOUTE PREMIÈRE SUNNAH DU SAINT PROPHÈTE AVEC SINCÉRITÉ, FIDÉLITÉ ET LOYAUTÉ !!!

JE VOUDRAIS UN JOUR VOIR LE MUSULMAN ET LA MUSULMANE METTRE EN PRATIQUE NE SERAIT-CE QU’UNE PAGE DU SAINT QUR’AAN !!! MAIS, L’HYPOCRISIE ET LE MATÉRIALISME RÈGNENT EN MAÎTRES ABSOLUS CHEZ LES MUSULMANS, ET ILS ONT LE CULOT DE DIRE QU’ILS SONT MONOTHÉISTES !!! ??? LEURS DIEUX AVANT DIEU C’EST L’ARGENT ET L’ÉGOÏSME MATÉRIALISTE !!!


Salaam et merci.
_________________
Révolutionnaire et combattant actif musulman.




 https://lesdocsdemac.files.wordpress.com/2015/12/women-who-fund-islamic-terrorism-5-638.jpg
"MAROCHEBDO"? NO WONDER, MOROCCO IS A JUDEO MASONIC STATE!




https://www.youtube.com/watch?v=E-nGJ8EgbLE

Zainab | Sayed Majid Banifatemeh

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6 Sep 2019

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Zainab | Sayed Majid Banifatemeh Edit: Mahdi Saad Mazraeh Night of 3st Muharram-1441 H [النسخة العربية] https://youtu.be/mKua5iQG4lM #بني_فاطمة #يازينب #
 
MALIKA EL AROUDAuthor of "Les Soldats de Lumière"  
THE SOLDIERS OF LIGHT!

Les Soldats de Lumière

En vente au profit de l’a.s.b.l. « Les Ailes de la Miséricorde »
Rue de l’Église Ste-Anne, 93 - 1081 Koekelberg
Pour les commandes : 02/411.60.76
Email : stora@hotmail.com
Reproduction interdite, tous droits réservés.
Dépôt légal : D/2003/9625/2
Imprimé en Belgique.
 

 English translation started by BAFS (never completed)

Ma très chère « Vierge Rouge » et Soeur Malika

Assalamu ‘alaykum wa rahmatullahi ta’ala wa barakatuhu !

Je ne sais si tu l’avais remarqué, ma chérie, mais, malgré le fait que j’avais acheté ton livre, je te l’avais bien dit que c’était uniquement par solidarité (cette solidarité qui manque beaucoup à notre Ummah, d’où la plupart de nos malheurs) et non à cause du livre,  et depuis que je l’ai, je peux t’assurer que je n’avais lu que l’extrait en dos de couverture, car je ne tenais absolument pas à lire ton livre !!!???  Tu as certainement dû le sentir ou le constater.  POURQUOI ?

Parce que je l’avais déjà lu et su, ma chérie, il y a fort longtemps - TES SOLDATS DE LUMIÈRE, bien avant que tu ne l’aies écrite !!!  J’ai le cœur qui gonfle, prêt à éclater, et les yeux aveuglés par un torrent de larmes qui viennent du profond du cœur et de l’âme !  Tu voulais que j’en éclatasse de rire en lisant les ordures de la satanique Armesto ainsi que ton admirable réplique, tout à fait digne de Ghyslaine ROC d’ailleurs, mais, elle ne m’a pas fait rire du tout, ni même toi d’ailleurs, ma chérie.  Au contraire, cela m’a donné plutôt une forte migraine, que j’ai très rarement, mais qui est très salutaire car j’en avais gros sur le cœur avec toutes ces tueries et tous ces mensonges.  De nombreux Musulmans se laissent constamment piéger par les journalistes à la solde des états qui massacrent nos peuples.  Robert Fisk n’est pas l’un d’eux, Dieu merci.    

N’as-tu pas aussi remarqué que j’ai commencé à traduire ton livre en anglais avant même de l’avoir lu ?  C’est insensé, mais je n’avais nullement besoin de le faire, car j’en connaissais le contenu par cœur.  C’est l’histoire de trois âmes qui se connaissent depuis fort longtemps sans s’être jamais rencontrés.  Je parle d’Abdessattar, de toi et de moi, sans oublier les autres.  Je ne vous connais toujours pas, mais je constate que vous avez accompli ce que j’ai toujours rêvé d’accomplir, et je veux croire pour les mêmes raisons, et non celle de vouloir hériter le Paradis, ce qui me décevrait beaucoup !  Massoud, je n’ai plus entendu parler de lui depuis 1982 ou 1983 !  On a beau être musulman, (l’était-il vraiment ?) mais, quand on a trahi les siens et son Dieu, que nous reste-t-il de l’homme ?  As-tu déjà entendu ces racistes d’occidentaux tarir d’éloges de vrais Musulmans ?  Jamais !  Les seuls qu’ils idolâtrent, ce sont les véritables ennemis des Musulmans et des Musulmanes et de l’Islam – des suppôts de Satan tels le satanique Salman Rushdie ou des maîtres bouchers et violeurs comme le francophile et l’incomparable « lycéen-général et commandant » Massoud Shah !  Plus il a tué ou fait tuer de Musulmans et violer de femmes, plus il est admiré en occident – comme Ariel Sharon et Putin, et maintenant Bush et Blair !

Je ne tenais pas à te parler de ton livre, mais je n’ai pu m’en empêcher.  Je voulais seulement t’écrire une seule phrase en réponse à ton admirable courage :

J’AI ENFIN RETROUVÉ MA VIERGE ROUGE !

J’avais mentionné dans l’article lui-même que la Vierge Rouge Ré-incarnée fut inspirée.  Et, je me suis servi de la Vierge Rouge pour mettre à l’épreuve les grandes bouches qui se disent musulmans sur les forums auxquels j’ai contribué.  C’est ainsi que j’ai pu confirmer l’absence quasi-totale de compassion chez ceux et celles qui se disent musulmans, et expliquer ainsi l’une des causes du déclin de notre Ummah !  Je ne cessais de répéter que c’est Dieu qui a fait que nous nous « rencontrions »  Peu importe combien de temps cela va durer, je me suis construit un monde à moi depuis un certain temps, même une certaine religion, qui a dépassé celle du Christ : « Aime ton prochain comme toi-même. »  Je suis parvenu depuis fort longtemps à aimer mon prochain PLUS que moi-même, et j’ai dépassé le domaine de la foi populaire, ce qui choque beaucoup de Musulmans ! Un tort vraisembleblement!

  Je suis parvenu jusqu’à Dieu, mais nous ne nous entendons pas très bien, malheureusement ; cependant c’est Lui Qui m’a sauvé la vie, c’est Lui Qui me donne la force de continuer la lutte, Qui a fait de moi un être humain et non une bête immonde comme les dirigeants de ce monde et leurs larbins, et grâce à Qui, je ne verserai jamais une seule goutte de larme sur la perte d’un bien matériel !

MA PETITE VIERGE ROUGE, JE T’AIME, ET JE TE DIS ALLAH KISMAT, ET JE TE JOINS LE TEXTE EN QUESTION !
             
QU’ALLAH TE BÉNISSE, ET TE DONNE DAVANTAGE DE COURAGE ET DE SANTÉ AFIN DE RÉALISER TES DÉSIRS LES PLUS SECRETS, ET TE PROTÈGE CONTRE SATAN LE MAUDIT ET SES SUPPÔTS !  AMIN !

Basheer Ahmad
Ce dimanche 3 août 2003 (3 heures du matin)
 


Moez Garsallaoui (right) and his wife, Belgian Malika el-Aroud, arrive at the Federal Criminal Court in Bellinzona, Switzerland in June 2007.

Image: Moez Garsallaoui and Malika El Aroud
Tunisian Moez Garsallaoui, 38, and his wife, Malika El Aroud, arrive at the Federal Criminal Court in Bellinzona, Switzerland, Wednesday, June 20. 

SATANIC ARMIES OF MONSTERS, TERRORISTS, ASSASSINS, MASS MURDERERS, PERVERTS AND LIARS AGAINST ONE DEFENCELESS WOMAN! 
 

 THE REAL TERRORISTS ARE THE ACCUSERS AND NOT THE ACCUSED!!!

JUST LOOK AT THOSE TWO HEAPS OF WESTERN STINKING SHIT! 








Lors du procès de Malika El Aroud - © BELGA PHOTO FILIP CLAUS

IT IS LEGAL FOR THOSE TERRORISTS TO WEAR MASKS IN PUBLIC!

B.A. Frémaux-Soormally

Paul Cruickshank's

Love in the Time of Terror 

She was a single mom; he was divorced and searching. Together they kindled an epic passion for each other — and jihad.

 
Moez Garsallaoui sent Malika this photo from the tribal areas between Afghanistan and Pakistan in 2008. ???????
Photo Credit: Photo Obtained by Paul Cruickshank
 
[Photo removed from my Blog without my permission and without notice!  Damn it!]

The convoy drove high up into the mountains, but the last long, steep climb had to be made by foot. Finally they came upon an elaborate cave complex. Although Malika was never told the name of the place, she was likely taken to Tora Bora, al Qaeda's infamous mountain redoubt.

When she entered the caves, she saw dozens of fighters milling about. She was offered fresh food, fruit, and hot coffee, and was relieved to find a bucket of clean water so that she could bathe. "It was like a scene out of Ali Baba," she recalled in her memoir. "There were mattresses, blankets, gas lamps ... it was all incredibly well organized." As the sun set, she noticed the gorgeous view and wished she could take some photos.

The next morning, an al Qaeda escort brought her across the border into Pakistan. She was lucky to have left when she did. Soon after, the U.S. initiated an intensive bombing campaign after receiving intelligence that bin Laden was hiding at Tora Bora.

On December 18, 2001, Malika's escort dropped her off at the gates of the Belgian embassy in Islamabad, where she turned herself in, in the interest of safe passage back to Brussels. "We will never stop our fight," the al Qaeda fighter told her before he left. The chivalry of her husband's comrades — who had risked their own lives to protect hers — sealed her devotion to the cause.

On her return to Belgium, Malika was interrogated by authorities, who eventually charged her with complicity in the assassination of Massoud. But she was cleared in a 2003 trial and went on to meet another Tunisian-born man, Moez Garsallaoui, who shared her incendiary views. They married, and she moved in with him in Switzerland, away from the media attention in Brussels. There, Malika devoted herself to promoting bin Laden's cause online. The computer-savvy Moez set up an Arabic Website for himself and helped his wife administer a French-language counterpart called Minbar-SoS, a reference to the pulpits in mosques, called minbars. Under the pseudonym Oum Oubeyda, a variation on Abdessattar's al Qaeda code name, Malika regularly voiced her support for al Qaeda, while others posted videos of bloody attacks on U.S. troops in Iraq. The site eventually attracted a following of more than 1400 full-time members.

As I talked with Malika in her Swiss home, Moez wandered in and out of the room. Meek rather than menacing, with a neatly cropped beard and glasses, he clearly played second fiddle to his wife, who gently bossed him around throughout the afternoon. Although she tried to make a public display of being deferential to him, it was obvious who was in awe of whom.

ONE WOMAN'S WAR, PART 3: "He bragged that he killed 5 Americans, Malika congratulated him."


To test the depths of her ferocious resolve, I asked Malika what she thought of Muriel Degauque, a Catholic convert from Belgium who had recently blown herself up in Iraq, becoming al Qaeda's first-ever Western female suicide bomber. "She had a lot of courage," Malika replied. "This is necessary, and I take my hat off to her. Going there, blowing yourself up, killing the Americans."

Then she took me to the computer in her bedroom and showed me how she administered her Website, where she openly encouraged people to join bin Laden's jihad. As one posting said, "I intensely hope and pray every day that our fighters massacre those American pigs and their allies."

At the time I met Malika and Moez, they were under investigation by Swiss authorities. They were eventually convicted of terrorism offenses, in June 2007. Moez spent a few weeks behind bars then, but Malika again avoided a jail sentence. Soon after, the couple moved back to Brussels, where Belgian authorities placed them under surveillance for their continued online activities.

As for her family, they had no idea how to bring Malika back into the fold. Although she had reconciled with them and had mourned her father's death, she had also been honest about her radical views over the years. As her sister Saida told me, "Malika is totally convinced of her beliefs. She's not going to change now. The family can't broach the subject with her because she goes mad."

In December 2007, Malika was arrested again when Belgian authorities received information that a plot might be in the works to free an al Qaeda prisoner from jail. But she was let go, due to insufficient evidence. In the meantime, Moez had slipped away from Belgium, traveling to the tribal areas between Afghanistan and Pakistan, as evidenced by a photo that U.S. intelligence agencies intercepted in early 2008 when he sent it to Malika. According to a lawyer familiar with the case against Malika, the photo, which the FBI sent along to Belgian authorities, featured Moez in combat fatigues, posing with a rocket-propelled grenade. "I saw the picture," Malika had replied to him. "You are so beautiful." Moez later e-mailed to tell her that he'd killed five Americans in Afghanistan, and she congratulated him. Consciously or not, he appeared to be trying to prove to her that he was as committed to the cause as the husband Malika had so loved and idolized.

For the past year, Moez has connected European recruits with training camps in the Pakistani tribal areas — an al Qaeda safe haven — according to Belgian counterterrorism sources. It was when several of these trainees returned to Belgium that police moved in to make arrests this past December, in the biggest counterterrorism operation in the country's history; intercepted e-mails had suggested that one of the young men might be planning to launch a suicide-bomb attack.

But Malika is the star here. She's the one who inspired the men who were arrested — along with countless others — Belgian counterterrorism sources say. Now in prison after her latest arrest, she awaits her trial in an isolated cell, while every counterterrorism agency in the world watches. One can only imagine the sense of satisfaction she feels, having advanced the work of her beloved Abdessattar. Helping each other realize their dreams — that's just what true lovers do.

As Malika put it in her memoir, "Ours was the most beautiful love story that any woman could dream of."

Paul Cruickshank is a research fellow at the NYU Center on Law and Security and the author of Al Qaeda: the Current Threat. His reporting on al Qaeda has appeared in The New Republic, The Washington Post, and on CNN. His documentary on Malika airs on CNN International, February 14 at 10:30 p.m. ET, and February 15 at 6:30 p.m. ET.

UPDATE, MAY 18, 2009:

Men close to Malika el Aroud have apparently been inspired to continue her jihad.

On May 12, 2009, the founder of the Centre Islamique Belge, the organization in Brussels that converted Malika to radical Islam, was arrested in Italy and charged with serious terrorist offences. [Bunch of imperialist and liars! BAFS]

Sheikh Bassam Ayachi, 62, was charged with being a "leader of a logistical support team for al Qaeda” in Europe. Police wiretaps had found him discussing what sounded like a scheme to attack Charles de Gaulle International Airport in Paris.

Ayachi was not only a mentor to Malika in the 1990s, but also officiated at her wedding to her former husband, Abdessattar Dahmane, in 1999, two years before Dahmane launched his martyrdom operation in Afghanistan. [LIARS, LIARS, LIARS! BAFS]  Also charged in Italy was another member of the Centre Islamique Belge, Raphael Gendron, 33, who knew Malika in Brussels, and had posted messages on her radical website, Minbar SOS. It was his conversation with Ayachi that Italian police intercepted.

Meanwhile, Malika’s new husband, Moez Garsallaoui, continues to try to live up to his wife’s expectations, from the mountains of Afghanistan. On May 11, 2009 -- after a long silence -- he posted a new message on Minbar SOS claiming he was fighting with members of the Taliban, making cross-border raids into Afghanistan from the tribal areas of Pakistan to target American troops. He also had this sobering message for European counterterrorism agencies:

"If you thought that you could pressure me to slow down through the arrest of my wife, you were wrong. It won’t stop me fulfilling my objectives...the place of my wife in my heart and the heart of all the mujahideen is greater than ever. … Surprises are sure to be in store for you in the days ahead. Those who laugh last, laugh more."

[Probably drafted by a CIA agent! BAFS!]
 
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How Malika El-Aroud Paved the Way for Francophone Jihadism in Europe

Her death in April was met with little news coverage, yet Aroud played a key role in shaping Islamist extremist culture, especially for women

How Malika El-Aroud Paved the Way for Francophone Jihadism in Europe
A police officer escorts Malika El-Aroud into a Brussels court on Nov. 2, 2010. (Bas Bogaerts/AFP via Getty Images)

On April 6 this year, (2023) Malika El-Aroud, the notorious Moroccan Belgian jihadist recruiter, died in a Belgian prison with minimal news coverage. The 64-year-old was little-known outside of jihadist circles, although she had been on the radar of Western security agencies for decades. She first gained notoriety as the widow of Abdessattar Dahmane, the al Qaeda assassin who killed Ahmad Shah Massoud, the Afghan leader of the Northern Alliance, two days before 9/11.

Later, Aroud gained notoriety in her own right, becoming in effect the “First Lady of Jihad” and completely rewriting the rule book for jihadist women in Europe. She was one of the earliest keyboard warriors, who harnessed the power of the internet, sending men and women to their deaths in the cause of jihad, shedding much blood both at home and abroad. This was long before the media’s fascination with Jihadi Janes, White Widows, Lady al Qaeda or Bethnal Green girls running off to join the Islamic State group (IS).

From the 1990s onwards, Aroud harnessed her considerable persuasive power to send fighters to conflict zones. What is perhaps more extraordinary is that, unlike many of her male counterparts, who did such things from rugged caves in Afghanistan or Yemen, Aroud did all this from the heart of Europe.

Nor did she only persuade strangers. Swiss intelligence chiefs believed it was Aroud who influenced her second husband, Moez Garsalloui, to orchestrate terrorist attacks in Central Asia as well as the Toulouse attack in 2012. Again and again, as I’ve covered terrorism and jihad in multiple countries, I’ve found the fingerprints of Aroud, a woman who was barely a year into her first marriage when she achieved the jihadist cult status of becoming a “martyr’s widow” — a status gifted her by one of the most audacious attacks in Afghanistan, one which paved the way for an even more consequential strike on the other side of the world.

Aroud arrived in Brussels when she was only 5 years old, in 1964. As an adult, she lived a life of excess, according to Paul Cruickshank, a journalist who interviewed her in 2006. She did “everything that is bad,” Aroud admitted. At the age of 32, in 1991, she was a single mother with a string of broken relationships and was at her most vulnerable and suicidal. That’s when she discovered Islam.

Like many born-again Muslims, she threw herself wholeheartedly into the faith. That’s how she fell under the influence of the radical Syrian Islamist Bassam Ayachi, who ran the Centre Islamique Belgique (CIB) in the Brussels municipality of Molenbeek. The Belgian authorities were already wary of Ayachi’s radical activities. Not only was he linked to the siege of Mecca in 1979, when zealots had taken over Islam’s holiest of holy sites, but he was also linked to European jihadist networks that were active in the Bosnian War (1992-1995) and the First Chechen War (1994-96).

It was Ayachi who inadvertently set Aroud on the path of becoming the First Lady of Jihad. He introduced her to her first husband, Abdessattar Dahmane, in 1999. Dahmane, a Tunisian who had come to Brussels on a student visa in 1987, was Ayachi’s protege. When they met in the late 1990s, Dahmane was already a person of interest to the Belgian security services. By the time of the Bosnian conflict, he was plugged into the network of Belgian and French jihadists, with contacts all over Europe. Dahmane had studied with jihadist scholars such as Abu Qatadah. He had tried and failed to enter Kosovo, where Serbs were threatening Muslim Kosovars in 1996; such was the transnational nature of his network and activities. By the time Ayachi married the couple in 2000, Aroud was already immersed in jihadism and was a devotee of Osama bin Laden.

Shortly after the wedding, Dahmane left for the al Qaeda training camps of Afghanistan. In 2001, Aroud followed him. She was a housewife in Jalalabad, a town that had endured decades of war, first the Soviet-Afghan War of 1979-89 and then a bloody civil war in which the Mujahideen factions fought each other for power. The Taliban, members of a fanatical, austere religious movement, had swept in to put an end to the fighting in 1996 and Jalalabad was under their control. The town was also an al Qaeda stronghold. Bin Laden, the al Qaeda chief, had backed the Taliban financially and was close to the movement’s leader, Mullah Omar. What Aroud didn’t know was that her husband was on a secret mission to assassinate the last man who stood against the Taliban: Ahmad Shah Massoud. If Dahmane succeeded, the Taliban hoped to gain total mastery over the country.

According to Anand Gopal in “No Good Men Among The Living,” Dahmane became “the first suicide bomber in Afghan history.” Drawing on Dahmane’s jihadist networks in Europe, he and his accomplice Bouraoui el-Ouaer were supplied with fake passports, fake journalist IDs, visas and a letter of recommendation from a prominent London Islamist. Masquerading as the journalists Karim Toussani and Hassim Bakkali, the assassins secured an interview with Massoud two days before 9/11. As Dahmane interviewed Massoud, el-Ouaer detonated the explosives hidden in the camera, killing the commander. As Jalalabad celebrated the news with gunfire, Aroud accepted the $500 Bin Laden gave her to clear her husband’s debts, not fully realizing that her own stock had also risen with his passing. She was now a martyr’s widow, which is a lofty status among jihadists.

But she didn’t have time to grieve for her husband. The Americans and the Northern Alliance were in an unforgiving mood; the former had just seen the Twin Towers collapse and the latter had lost a key figure. They sought to root out the Taliban and al Qaeda once and for all. Aroud fled. The Northern Alliance caught her. Had it not been for a daring attack by some al Qaeda fighters, perhaps they would have locked her up inside a giant container and suffocated her or, as often happened, gang-raped her. She made it across the Pakistani border and presented herself to the Belgian Embassy in Islamabad. Her government duly repatriated her, expecting her to reciprocate this goodwill. If she had done so, or just returned to a quiet life in Brussels, perhaps her recent death would not even warrant a mention in the papers; there are many jihadist wives who live out their lives in domestic quietude, including the wives of Bin Laden.

But Aroud did not repay the Belgian authorities by supplying them with information on the terrorist organization. Instead, she became a fully fledged devotee of Bin Laden, leveraging her new status and her jihadist contacts from the 1990s. And, as if anticipating the age of the influencer by a decade, she became a keyboard warrior, a propagandist par excellence, which secured her jihadist legacy for posterity. It was this step that made Claude Moniquet, the president of the European Strategic Intelligence and Security Center, say that she was “a source of inspiration” and “extremely dangerous.” It was her ability to evade the law and spread her message in the heart of Europe that made the press dub her “Mama Jihad.” Arguably, she caused more damage from her tiny flat in Belgium than most jihadist ideologues working from remote hideouts.

After her return to Belgium, she spent nearly 10 years recruiting and proselytizing. After beating the Belgian prosecution’s allegation that she, alongside 22 others, was an accomplice to Massoud’s murder, she married again in 2003. Her second husband, Moez Garsallaoui, was several years younger than she was and, like Dahmane, was a Tunisian radical who had sought exile in Switzerland. Fortunately for Aroud, among his many interests was a nerdy enthusiasm for computers. The newlyweds moved to a small village in Switzerland. Instead of enjoying a healthy outdoor life in a picturesque Alpine village, Aroud set about calling for jihad to her dedicated subscribers under the pen name Oum Oubeyda, and running Minbar SOS and other websites and forums. It was online that she exerted her influence. It was behind the screen that she acted as a bridge with the 1990s jihadist networks and grafted them onto the age of the internet.

Aroud had realized the power of words. “It’s not my role to set off bombs,” she said. “I have a weapon. It’s to write. It’s to speak out. That’s my jihad. … Writing is also a bomb.” Behind a screensaver photo of her first husband, she contributed regularly to online Francophone jihadist platforms like Ansar al-Haqq and became an effective propagandist and recruiter. Harnessing the power of guilt, she played her ace card deftly, guilt-tripping Muslim men for their seeming lack of concern for the “ummah,” the global Muslim community. (She was so successful, in fact, that her second husband, perhaps sick of that screensaver, abandoned his keyboard and state benefits for the North-West Frontier Province of Pakistan in 2007.)

Perhaps more powerful than guilt was her primary message: glory. That word had a special pull for some Muslims, particularly those who lived humdrum, unassuming lives in Europe, dreaming of a time in the past when their Muslim predecessors ruled in Spain and Sicily and Vienna. “Glory,” to those who have nothing, is a powerful force. Aroud, as she herself admitted, had detested the timidity and acceptance of the banal in her own family, and couldn’t stand the feeling of marginalization. She offered people who were living dissipated lives a shortcut to the path of repentance — martyrdom. By joining the jihad, her recruits were promised they could, somehow, join a pantheon of heroes. Perhaps, in some small way, Aroud offered a way out of a certain existential angst.

But Aroud did more than just offer words. In 2005, Swiss authorities arrested her for online incitement because she posted “manuals for the manufacture of bombs” as well as “images of murder,” and for letting groups linked to al Qaeda post information on her websites. Aroud got off lightly with a mere slap on the wrist, an 18-month suspended sentence, although her husband was sentenced to six months in prison. According to an expert on Belgian jihadists, Guy Van Vlierden, by 2007, Aroud had managed to send “at least seven men” off to Afghanistan, as well as, allegedly, the first European female suicide bomber, Muriel Degauque, who carried out a suicide attack on American troops in Iraq in 2005.

Still, despite these activities, most of the charges that the Belgian authorities threw at Aroud didn’t stick. In 2003, she was arrested and released over the Tunisian professional footballer Nizar Trabelsi’s conspiracy to attack a NATO air base near the Belgian-Dutch border. Trabelsi admitted to meeting Bin Laden and dreaming of being a suicide bomber. In 2007, Aroud was arrested for her involvement in a conspiracy to spring Trabelsi from prison before his extradition to the U.S. — but the case didn’t make it to court. The following year, Aroud was arrested again, on yet another terrorism charge — this time for being part of an imminent suicide attack on European summit leaders in Brussels. All the participants had received training in Afghanistan and used her website, Minbar SOS, to communicate. By 2007 she was, according to Swiss prosecutors, directing her second husband Moez Garsalloui’s terror activities. Garsalloui had fled to Afghanistan in late 2007 and had become the leader of Jund al-Khilafah, or the “soldiers of the caliphate.” He was responsible for several attacks in Central Asia and, in 2012, claimed responsibility for training Mohammed Merah, a Frenchman of Algerian descent, who murdered several women and children in a Jewish school in Toulouse. Garsalloui was eventually killed in a drone strike in the same year in Miranshah, Pakistan.

Aroud was able to stay largely out of jail, perhaps partly because the authorities were wholly unprepared to deal with jihadists and radicals like her and partly because she trod the fine line between the legal and the illegal. The law found it hard to pin anything explicit on her, because the effect her words had was intangible. Bernard Bertossa, the Swiss judge at her trial in 2007, said that she exploited the right to freedom of expression and peddled propaganda. It seems that these were tactics she used with great skill. Her words had a way of finding themselves on the bookshelves of radical jihadis all over the Francophone world, in the same way Hitler’s “Mein Kampf” might find its way onto the bookshelves of the far right.

In 2010, the Belgian authorities finally convicted Aroud for jihadist recruitment and jailed her. Despite her incarceration, however, her status as the “First Lady of Jihad” was ascendant, and she continued to wield influence. Now, she was able to leverage a well-worn Islamic trope — that of being a prisoner for Islam. She wasn’t just a martyr’s widow, nor merely a self-styled caller to the “truth,” who was trying to awaken the Muslim world from its torpor. She was also someone who the infidel powers were trying to shut down. Through her friends, Aroud was still able to communicate and post about her “suffering” to Francophone jihadist websites.

This influence became even more pronounced as IS made its appearance in Syria in 2012-13, and fighters began to make their way to the Syrian battlefield from France and Belgium. According to Radio Free Europe/Radio Liberty, France became the biggest exporter of jihadists in Europe, while Belgium had the highest number of fighters per capita of any Western nation.

While researching my book on the Afghanistan War, having covered many of the terrorist attacks of the last decade, including in Paris and Brussels, I noticed that Aroud’s subtle but lethal influence became increasingly apparent through the wreckage. According to Vlierden, when French prosecutors accused Yassin Salhi of beheading his employer and ramming a truck into a U.S.-owned chemical factory in 2015, they traced the ringleader to a French IS operative in Syria — Sebastien Yunes Voyez Zairi. When they raided Zairi’s home, they found Aroud’s 2004 autobiography, “Les Soldats de Lumiere” (The Soldiers of Light) in his home. “Les Soldats” turned up in the belongings of the Charlie Hebdo attacker, Cherif Kouachi, as well. French police also found the book in the home of Hayat Boumeddiene, whose husband Amedy Coulibaly went on a murderous spree at the same time as a manhunt for the Kouachi brothers was underway in January 2015. After the Charlie Hebdo attack, Boumeddiene escaped to Syria and joined IS. She was later sentenced to life in a French court in absentia.

Aroud’s associates also cropped up regularly in Europe and Syria. Leonard Lopez, the administrator of the jihadist website Ansar al-Haqq, “helpers of the truth,” to which Aroud was a regular contributor in the 2000s, took his whole family to the IS “caliphate.” He was sentenced to death by an Iraqi court in 2019. Another associate, Amor Sliti, convicted for his involvement in the assassination of Massoud, joined IS and died in Syria. His daughter, Hafsa, was repatriated from a camp in northern Syria and sentenced to five years in prison in Belgium. Aroud’s loyal friend Fatima Aberkan, wife of Trabelsi, went to the Turkish-Syrian border to help fighters cross over into Syria. Several of Aberkan’s sons fought and died with IS and earned Aberkan the nickname “The Mother of Jihad” from the Francophone press.

Another close associate of Aberkan was the notorious recruiter Khalid Zerkani. The Zerkani network was “by far the most dangerous,” says Pieter Van Ostaeyen, a researcher of Belgian jihadist networks. Belgian prosecutors say Zerkani perverted a whole generation of Belgian youth. I obtained some of the material that Zerkani fed his recruits; they were texts published on Lopez’s jihadist website, the same website to which Aroud contributed. It was those recruits who laid Syrian villages to waste because the villagers wanted democracy. It was his recruits who killed innocent people in Paris and Brussels in 2015 and 2016. And just to make the connection and influence of Aroud explicit, it was Al-Wafa Media, a pro-IS channel, that justified the terror attacks by citing the imprisonment of “our sister Malika.” Aroud’s influence, though hard to pinpoint, was undeniable.

But it was Aroud’s work in redefining the role of women and jihad that arguably made her the “First Lady of Jihad.” Traditionally, with a few notable exceptions, Islam discouraged women from taking part in the battlefield. A woman’s role was usually considered auxiliary, such as tending to the wounded or looking after the warrior’s family from afar, in a place of safety. The fact that Aroud had gone to Afghanistan to support her husband broke that convention. Here was a novel way to support the jihad, she seemed to say. Moreover, her example was counter to scholars who argued that women needed permission from their parents to embark on such jihadist adventures. She offered a model to radical women through her lived experience. A woman’s role was to stand beside her man and give him steely resolve, to make sure he kept his commitment, to call others to jihad and raise the next generation. This is why Aberkan said that Aroud was an “inspiration for women because she is telling women to stop sleeping and open their eyes.”

Many of the Francophone women who joined IS came of age in a world that Aroud helped create, most notably Boumeddiene. In many ways, these French and Belgian “jihadi brides” (as they became known) emulated Aroud. Just like her, they recruited, albeit on social media. They celebrated when their husbands were martyred and posed with Kalashnikovs, taunting the men into action. Furthermore, following the defeat of IS in 2019, when they were corralled into al-Hol and Roj, all-women camps the size of small towns in northern Syria, they became prisoners “for” Islam who asked the ummah to save them from the rapacious hands of the “infidel” powers, in this case the Kurdish militias.

In 2018, the Belgian authorities, fed up, stripped Aroud of her citizenship and tried to deport her to Morocco, her country of birth. Aroud appealed, claiming that she would be subjected to torture. Rabat, understandably, didn’t want her back either, and so she remained incarcerated while her case ping-ponged between Brussels and the European Court of Human Rights in Strasbourg, until her death in April 2023.

Even beyond the grave, however, her troubling legacy remains. For policymakers currently wrestling with the repatriation of jihadist women, Aroud’s life and death are a constant reminder of the powerful role these “jihadi brides” played in the Syrian conflict and the chaos they could cause at home. Arguably, her ghost goes a small way to explaining why human rights organizations accuse the French government of willfully slowing down the process of repatriation. Given the terror attacks in Paris and Brussels, it is understandable that these governments take the view that the women, though they are French or Belgian citizens, are not simply groomed victims or mere housewives but potential criminal accomplices and extremely dangerous.

Aroud’s case demonstrated how hard it was to convict radicals like her. It becomes even harder to establish guilt in a fluid conflict zone, where evidence and testimonies are difficult to collect and collate. The undertaking, in terms of cost, is huge. To take them at their word, that they were just housewives busy with home and hearth, would have been easier to swallow had their husbands not been busy committing mass murder outside. What if they were like the German IS bride Jennifer Wenisch — a mistress who abused her Yezidi slave and the woman’s 5-year-old daughter? She left the poor child chained to the bed, dying in agony, as the daytime heat reached 50 degrees Celsius. Moreover, reports from al-Hol and Roj suggest that the women’s extremist ideas have not abated but are very much alive. In the minds of policymakers, then, there is always fear that these repatriated IS wives will radicalize others. After all, both France and Belgium have large Muslim populations. What if these returnees hatched new plots or turned out to be like Aroud?

One can see the political logic behind the French and Belgian governments’ decisions that the fate of their citizens in Iraq must follow local jurisdiction. This will not only prevent their own judicial and penitentiary systems from being overwhelmed, but also save them from making politically unpalatable decisions. It seems far easier for the Iraqi justice system to deliver dubious but swift “justice.” Somehow, the Iraqi judiciary has figured out a way of passing life and death sentences in less than 10 minutes. Iraqis are in no mood to show clemency, since it was their country that suffered the consequences. Many believe that these young women jihadis must own their actions.

Nevertheless, for European policymakers, the “First Lady of Jihad” should serve as a stark reminder that it will do them no good to abandon their citizens who are now in northern Syria. Without a systematic policy of repatriation with security, fairness and justice at its core, European governments’ actions may breed many more like Aroud, more “prisoners for Islam,” in the future — not to mention what the governments’ decisions will mean for the multitudes of innocent children who had no part to play in the actions of their parents. After all, Aroud’s legacy may yet produce a new batch of radical jihadists.

 

Tam Hussein

Tam Hussein

HE DOES LOOK DEMENTED?

 

Associate Editor

Tam Hussein is Associate Editor at New Lines magazine. He is an award-winning investigative journalist and writer who has reported on jihadist networks, foreign fighters, trafficking and criminal networks.

His work on Jihadis was recognized by the Royal Television Society in 2015. He was nominated for the Orwell prizes in 2021 and 2022 for his journalism and investigative work.

He has lived and worked in the MENA region and speaks several of the region’s languages including Arabic and Farsi. He writes non-ficton and fiction and is the author of “To The Mountains: My Life in Jihad, from Algeria to Afghanistan”, “Travels of Ibn Fudayl” and “The Darkness Inside”. He also has a substack page: The Blood Rep.

His interests focus on conflict, crime, politics, history in the Islamicate world, languages, the guitar and his first love, boxing.

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Pourquoi donc Nizar Trabelsi et pas Malika el Aroud ?

La décision par la Belgique d'extrader l'ancien footballeur cocaïné devenu islamiste, Nizar Trabelsi, dénoncée par Amnesty ou la Ligue des droits de l'homme qui craignent pour son futur dans les géoles américaines, davantage je pense que la simple condamnation de ne "pas avoir attendu la décision de la Cour européenne des droits de l'homme à ce sujet", n'est donc pas une surprise. C'était attendu depuis 5 ans déjà, les Etats-Unis l'ayant réclamée à cette date, en 2008, alors qu'il avait déjà entamé une peine de dix années prison pour tentative d'attentat sur une base de l'Otan. Non, ce qui est davantage surprenant, c'est le silence américain complet à propos de celle qui l'a tant aidé dans ces projets funestes : Malika El Aroud, dont on n'a toujours pas pu apercevoir le regard, lors de ses différents procès (en Suisse comme en France et en Belgique !) ; ses yeux ayant toujours été dissimulés par un bandeau noir imposé à la presse (ou son visage flouté ou représenté par un dessin de prétoire). Pour quelle raison, voilà qui mérite toute notre attention : sur le cliché de l'agence Belga montrant Trabelsi arrivant au tribunal en 2004... les seuls à porter pareils masquages sont.... des policiers. La veuve noire du meurtrier de Massoud, si prompte à raconter que son mari aussi avait rencontré Ben Laden, aurait-elle pu jouer un double rôle ? Ou aurait-elle pu, plus prosaïquement encore, sous son niqab, être représentée par des actrices différentes, chacune a leur tour effectuant les interviews ? Plus le temps avance, et plus on arrive à cette conclusion en effet. El-Aroud ne sera jamais extradée, elle, car les américains soignent toujours ceux qui les renseignent... et les aident à réaliser leurs projets, le premier ayant été en ce qui la concerne et les concerne de se débarrasser de l'encombrant Massoud.

J'ai déjà évoqué à plusieurs reprises Malika El-Aroud ici, en affirmant être surpris par la mansuétude de plusieurs états à son égard, et surtout l'inquiétante propension à vouloir ne jamais nous montrer l'intégralité de son visage. On a eu droit alternativement soit à ses yeux, au travers de la fente d'un niqab, ou à un visage complet... mais sans les yeux. Les autorités suisses, belges et même françaises se sont toutes pliées à cet exercice. Qui a bien pu leur imposer cela ? Fallait-il qu'elle en aie, de l'importance, pour que des pays différents se plient tous à la même interdiction ! Dans les deux prétoires où elle aura été vue, on a eu droit en effet seulement à des dessins, ou à ces photos retouchées. Or deux dessins, justement, nous interpellent ; celui fait lors de son procès parisien, et celui fait en Belgique. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on n'a pas affaire à la même personne, physiquement, au delà de l'interprétation artistique du dessinateur. Ce ne semble pas être la même personne, chez qui des zones d'ombre énormes planent sur sa biographie, en faisant un personnage manipulateur mais surtout visiblement... manipulé.

L'histoire de la veuve jihadiste est en effet jonchée de collusions floues. On commence tout d'abord avec son premier mari, Abdessatar Dahmane, un tunisien issu d'une famille aisée arrivé comme étudiant en Belgique en 1987. C'est plus tard, à l'université, qu'il rencontre Tarek Maaroufi, un activiste salafiste tunisien qui a obtenu la nationalité belge en 1993 et a déjà été arrêté deux ans plus tard pour activité terroriste. C'est en effet le fondateur du Groupe combattant tunisien [Tunisian Combatant Group] qui est lié au GIA algérien. Le TCG a comme co-créateur Seifallah ben Hassine (apellé aussi Abou Iyadh), un leader salafiste intransigeant du Front islamique tunisien qui a vécu au Maroc avant de rejoindre l'Angleterre (où tous les groupes sont suivis par le MI6) et ensuite l'Afghanistan où il s'est installé. Maaroufi a très vite encouragé Dahmane à aller s'installer en Afghanistan en mai 2000, à Jalalabad. Là-même où à la même époque le juge Bruguière décrivait dans son livre des camps d'entraînement au Jihad comme celui de Kalden, supervisé à la fois par Ben Laden, L'iSI... et la CIA. Massoud, le leader de la Ligue du Nord, plutôt clairvoyant, s'en était bien aperçu de cette collusion : "Je vais vous donner des exemples. D’abord, vous avez vu vous-mêmes qu’il y avait des pakistanais parmi nos prisonniers talibans. Ensuite, le président pakistanais, le Général Musharraf a déclaré à la radio que des pachtounes du Pakistan travaillaient en zone tribale du Panshir. C’en est la preuve" avait-il dit. Massoud savait que les pakistanais et les américains travaillaient de concert... contre lui. C'est bien Maaroufi qui fournira les faux papiers à Abdessatar Dahmane pour en faire avec Rachid Bouraoui el-Ouaer, son collègue (tunisien également, un duo d'assassins. Lors de l'assassinat du le 9 septembre 2001, si Bouraoui el-Ouaer est déchiqueté par pas sa ceinture bourrée d'explosifs, Abdessatar Dahmane blessé, sera abattu par les gardes de Massoud, selon ce qu'on en sait aujourd'hui. Maaroufi sera arrêté lui en décembre de la même année et poursuivi par la justice belge pour complicité dans l’assassinat d’Ahmed Shah Massoud. Détail à ne pas négliger : la caméra qui avait servi aux deux faux journalistes avait été volée le 24 décembre 2000 à Grenoble, en France, et avait donc été transmise par la branche française du groupe.

La rencontre El-Aroud-Dahmane mérite quelques éclaircissements : marocaine arrivée en Belgique, elle portait alors mini-jupe ou jean serrés, car elle avait réussi tout juste à sortir du carcan familial qui lui avait aussi imposé le voile et d'épouser jeune - à 18 ans ! - un marocain plus agé (elle était arrivée en Belgique en 1964, à l'âge de 5 ans), avant de se retrouver avec un cousin sans le sou qui l'a quittée dès elle s'est retrouvée enceinte. Sa jeunesse se résume à un désastre sentimental et social : elle a dormi souvent dans la rue. Selon elle, c'est à 32 ans seulement (en 1991 donc) qu'elle aurait eu l'illumination religieuse "en écoutant la radio", qui l'aurait amenée au Centre Islamique Belge, situé dans le quartier populaire de Molenbeek, le foyer de recrutement jihadiste connu de la police belge et des services secrets qui rôdent autour comme le font leurs équivalents canadiens autour des lieux de culte. C'est à un arrêt de bus qu'elle aurait rencontré le sunnite sectaire Dahmane (sa sœur est mariée à un chiite, et les réunions en famille se passent alors fort mal !). Leur mariage religieux étant prononcé par l'imam Bassam Ayachi, un prédicateur ayant la double nationalité française et syrienne (elle épousera ensuite en 2003 un belge converti, Olivier Dassy). Ayachi sera arrêté plus tard en Italie (en novembre 2008) en même que temps que Raphaël Gendron, un Français affichant un antisémitisme flagrant d'une trentaine d'années mort récemment en Syrie : j'avais rencontré ici leur expédition de véritable pieds nickelés du jihad. Des pieds nickelés liés à l'Algérie et à ses implacables services secrets : Bassam Ayachi est en effet celui qui était en relation avec Ali Touchent, le leader du GIA qui a été à l’origine des terribles attentats en France de 1995 ! Bref, sous des apparences de branquignols complets (l'expédition en Grèce est un fiasco mémorable !) on a affaire à des gens en contact avec des personnes dangereuses.

En 2000, Malika El-Aroud serait elle-même allée en Afghanistan rejoindre son mari pour les préparatifs de l'assassinat de Massoud, qu'elle ne pouvait donc pas ignorer. Au moment de son mariage, la vie dissolue dans les rues l'a profondément atteinte physiquement, elle est alors atteinte de tuberculose. Son futur mari est un religieux illuminé : juste avant de se marier, Dahmane, venait de tenter de se rendre au Kosovo pour se battre au nom du jihad contre les forces serbes qui s'en prenaient aux musulmans kosovars. Parmi ceux qui s'étaient rendus là-bas, on trouvera David Hicks, un australien de 26 ans, qui sera arrêté le 9 décembre par l'Alliance du Nord de l'Afghanistan comme membre supposé du réseau Al-Qaida. Il s'était engagé en 1999, dans l'Armée de libération du Kosovo, et s'était retrouvé embrigadé dans un centre d'entraînement du groupe du Lashkar-i-Taiba, celui-là même que l'on retrouvera en 2008 impliqué à Mumbaï... et dirigé par un américain, David Headley, ancien informateur de la DEA (Drug Enforcement Administration).  Un groupe de Bruxelles qui voit également défiler l'homme à la chaussure piégée, Richard Reid et Dhiren Barot, un indien converti aux thèses islamistes. Reid, avant de monter dans l'avion de Paris pour y déclencher sa bombe.. était venu recevoir ses chaussures piégées... à Bruxelles ! La CIA étant fort intéressée par la région (le Kosovo), Dahmane aurait-il alors été approché à ce moment-là pour aller enlever une belle épine du pied aux américains en allant supprimer le trop encombrant Massoud, c'est... fort probable ! Malika s'est-elle alors rendue compte de cette manipulation ? Aurait-elle pu fermer les yeux en l'apprenant ? Ça paraît peu probable : elle devait être au courant, ne serait-ce que des rentrées d'argent (le "payroll" de la CIA).. En tout cas, on n'a jamais réussi à définir qui envoyait des mandats à sa veuve, au centre islamique, pour subvenir à ses besoins, à la mort de son mari... Le "prix du sang", ici comme ailleurs, personne n'y croît. 

Parmi les rencontres d'El-Aroud, celle d'un ex-footballeur professionnel étonne. En fait, notre homme a commencé une carrière "pro" jeune, à 19 ans en 1988, où il a quitté sa Tunisie natale pour être testé par le Standard de Liège où n'est finalement pas retenu. On le retrouve alorrs au Fortuna Düsseldorf, puis en 1991 au Wuppertaler SV de Borussia et en 1994, au VfR Neuss. En 1995, patatras, le jeune talent fottbalistique explose en vol : il est contrôlé positif à la cocaïne, dont il est déjà devenu grand consommateur. Revenu en Belgique, où il visite le fameux Centre Islamique Belge, il se lie d'amitié avec Tarek Maaroufi, toujours lui, qui l'entraîne en 2000 dans sa dérive religieuse, si bien qu'on le retrouve également en Afghanistan, à Jalalabad, ou est alors... Malika El Aroud. Si elle dira ne jamais avoir rencontré Ben Laden, lui n'hésitera pas à se vanter partout, à son retour en Belgique, de l'avoir fait. Sans que personne d'autre que lui ne puisse le prouver. Selon les sites jihadistes, bien sûr, Trabelsi aurait été choisi en personne par le reclus d'Abbottabad pour commettre des attentats en Europe : "Ben Laden à chargé Trabelsi d'organiser les attentats en Europe et de mourir en martyr. C'est le projet d'attentat sur la base aérienne de Kleine Brogel. Ainsi qu'un projet d'attentat contre l'ambassade américaine à Paris" affirment-ils. Pour beaucoup d'observateurs, c'est du domaine de la légende pure : Trabelsi s'est lui-même tressé cette légende pour être reconnu chez les jihadistes, à défaut de l'avoir été au football. 

Repéré par la police belge pour ses nombreux déplacements (et un trafic de coke évident), il est arrêté à Uccle le 13 septembre 2001 (soit deux jours à peine après les attentats US, preuve que la filière belge était connue de la CIA et du FBI !), on lui reproche alors un projet d'attentat contre l''ambassade des États-Unis à Paris (projet pour lequel il aurait donc contacté le pendant français du réseau, dont Djamel Beghal (ici en famille à droite), franco-Algérien originaire de l'Essonne,qui l'aurait amené à la drogue). Trabelsi nie toute implication, mais il ne tient pas longtemps : une perquisition chez lui révèle la présence d'une centaine de kilos de soufre et 60 kilos d'acétone, pour fabriquer des bombes (selon la recette du réseau canadien d'Ahmed Ressam, expliqué ici). C'est l'arrestation et les aveux de Djamel Beghal qui l'ont fait tomber : Djamel a tout avoué. Des bombes qui auraient dû servir dans un attentat-suicide au camion piégé contre la base aérienne belge de Kleine-Brogel, façon attentat de l'hôtel Marriott au Pakistan. Il sera condamné en 2004 pour cette tentative avortée à dix années de prison. Chez Aroud, qui se montre si "religieuse" en interview, le fait de côtoyer un tel drogué ne l'a jamais effleurée... ni de savoir d'où provenait l'argent avec lequel il aurait fait construire à Jalalabad un puits et deux mosquées.... elle aurait pu pourtant le savoir, en demandant à sa voisine sur place, Sylvie Beghal, l'épouse de Djamel, venue elle aussi sur place. Celle-ci ne lui aurait pas dit pour autant pourquoi le choix de Kleine-Brogel comme objecti affecté à Trabelsi. Il est pourtant simple à imaginer : à l'époque, la diabolisation de Ben Laden a été menée tambour battant. Parmi les craintes à son sujet, celles que mettent en avant les conseillers de G.W.Bush, il y a la crainte du nucléaire, bien sûr. On montera un hoax complet sur l'uranium du Niger (le yellow cake), et on répandra l'idée d'un possible vol de missile ou de tête nucléaire par le groupe de Ben Laden. Or l'intérêt de la base belge, c'est qu'effectivement elle contient les bombes nucléaires B-61 de l'Otan (une info que confirmera Wikileaks en 2009 seulement ! De là à dire que Trabelsi s'est fait souffler son objectif par des gens de la CIA... c'est aussi fort probable !

Massoud supprimé, son mari abattu, la voilà donc veuve. Personne ne sait exactement comment elle est revenue en Belgique. Dans le Parisien, on trouve cependant cette perle sur son retour : "Le 12 septembre, une vieille femme pakistanaise se présente à Malika. Elle parle en arabe littéraire et Malika ne comprend que quelques mots : « martyr » et « ton mari ». Fin de l'histoire. Devenue veuve, elle s'est enfuie, pendant l'offensive américaine, jusqu'au Pakistan, d'où elle a été rapatriée par les autorités belges". Exactement comme Mohamed Merah, rentré aux frais de la princesse après avoir été arrêté par une patrouille US ? En tout cas, que l'Etat belge ait pris à ses frais son rapatriement expliquerait bien des choses sur ses qualités réelle... d'informatrice. Elle rentre, donc, désormais comme investie de sa nouvelle mission : répandre le jihadisme à la place de l'élu de son cœur. Elle devient pour cela "Oum Obeyda", son pseudonyme sur internet, et part s'installer en suisse à Guin, dans le canton suisse de Fribourg, avec très vite un nouveau mari, Moez Garsalloui, un autre "réfugié politique tunisien", en fait un second parfait illuminé. La Suisse où ils tiennent tous deux un site de recrutement sur le net de jeunes jihadistes passant par la filière syrienne, celle dont le responsable est un émir toulousain bien connu (de la famille Merah). Leur activité attire le regard de juges français, qui voient alors de jeunes candidats au jihad partir après être allé visiter leur site.  En France, elle se retrouve donc naturellement en procès en 2005, quatre hommes ayant été soupçonnés par le juge Bruguière d’avoir aidé les deux kamikazes. Les quatre assistants logistiques sont Youssef El Aouni, 31 ans, un Français dorigine marocaine, Adel Tebourski, 41 ans, un Français d'origine tunisienne, Abderahmane Ameroud, un algérien de 27 ans, et Mehrez Azouz, un Franco-Algérien de 37 ans. Avec Nizar Trabelsi, deux Français avaient aussi été arrêtés : venus de Chambéry et de Lyon, et envoyés eux aussi en Afghanistan, Tahar Berkous et Jérôme Courtailler ; le fils d'un charcutier savoyard. Son frère David avait été lui aussi arrêté par la Direction de la surveillance du territoire français (DST) et placé sous contrôle judiciaire. Jérôme sera acquitté en Hollande et reviendra libre en France dès 2002. Détail à noter "bien qu’elle soit arrivée en Belgique à l’âge de 5 ans, en 1964, Malika El Aroud a acquis très tardivement la nationalité belge, en octobre 2000. Elle dit l’avoir fait parce que le consulat marocain à Bruxelles ne reconnaissait pas sa fille née d’un premier mariage. Son ex-mari n’avait pas signalé son existence aux autorités marocaines".
 
Au procès, elle dira ne pas avoir été au courant des projets de son nouveau mari... alors que depuis sa mort, elle tient déjà un site internet jihadiste vantant les mérites de Ben Laden, dont Massoud se méfiait énormément : elle sort donc libre (?) faute de preuves, et... sans un seul cliché de son visage dans la presse sur sa prestation en prétoire français. Lors de son troisième procès, en 2010 en Belgique, elle avouera pourtant benoîtement avoir reçu "en cadeau de Ben Laden" de l'argent et des cassettes audio du leader d'Al Qaida (laissant entendre qu'elle aurait très bien pu être le fournisseur des montages de cassettes sur Ben Laden qui vont sévir pendant des années, recyclées à l'infini : "Le juge rappellera également plus tard le colis (2 cassettes audio et 500 euros) que la veuve déclare avoir reçu de Ben Laden après l’attentat-suicide réalisé par son deuxième mari pour tuer le commandant Massoud. Réponse de l’inculpée :"je trouve ça vraiment indécent, quand je parle avec mon mari je veux savoir comment il va, s’il a besoin de quelque chose ou pas. Les autres questions ne m’intéressent pas, cela me dépasse…" Personne pour lui rappeler alors qu'elle s'était pourtant rendue elle-même sur place, et s'en était vantée dans son propre site... on notera au passage le côté pingre de Ben Laden (pour ceux qui croient en la fable racontée par El-Aroud sur l'origine de son argent !). Personne non plus pour se poser la question des sulfureux rapports entre la CIA et Ben Laden... et le désir profond de la première de se débarrasser de Massoud, l'empêcheur de tourner en rond des revenus du pavot afghan....
 
El-Aroud ne semble pas avoir perçu ce qui se passait là-bas en Afghnistan. Une personne passionnante va découvrir par inadvertance ce qui se passait alors réellement là-bas : c'est Julie Sirrs, employée de la CIA, suprise de tomber en Afghanistan sur ce qu'elle n'aurait pas dû voir  : "elle va y découvrir un Ben Laden soutenu à la fois par l’argent de l’Arabie Saoudite et un Massoud qui fait ce qu’il peut avec ce qu’on lui donne. Et bien d’autres choses encore. "Le régime brutal des talibans était maintenu au pouvoir de manière significative par l’argent de Ben Laden, plus le trafic de stupéfiants, tandis que la résistance de Massoud survivait avec un budget restreint. Avec un peu d’aide à la résistance afghane, nous pourrions avoir poussé les talibans du pouvoir,"affirme-t-elle." Mais il y avait beaucoup de réticence par le Département d’Etat et la CIA d’entreprendre cela". Les USA préféraient les talibans ?Julie Sirrs avait mis le nez là où il ne fallait pas. En accusant Ben Laden de trafic de drogue, ce qui était couru depuis des années, mais surtout en ayant trouvé avec quelle méthode... Ce qu’elle avait découvert était bien trop sulfureux. Car pour faire circuler la drogue, Ben Laden utilisait des avions bleu et blancs bien connus..." Exactement ce qu'il ne fallait pas voir ni dire : son rapport sera jeté aux oubliettes, et elle subira les pires brimades dans son service : le sujet était visiblement tabou ! Et Massoud visiblement condamné par les américains !
 
Etonnament libre, Malika el-Aroud est elle vite devenue l'égérie des médias, dont les médias américains, tous en quête de personnes ayant approché plus ou moins le fantôme de Ben Laden, dont il fallait continuer à dresser la légende pour justifier leur pesante présence en Afghanistan. Ainsi avant même le procès parisien, où personne n'a songé à évoquer cet interview, en août 2004, où elle se fait interviewer par Christiane Amanpour d'ABC News et de CNN, dans un reportage qui sera diffusé en 2006 sous le nom de "In the footsteps of Ben Laden", dans lequel la journaliste posera à Haddad, près de Jalalabad, site de Ben Laden bombardé par les américains, pour faire plus vrai. A l'époque, tout est bon pour perpétuer le mythe Ben Laden, et Christiane Amanpour va l'entretenir, sans peut-être en prendre conscience, et sans qu'on ne remarque trop non plus qu'elle est aussi la femme de James Rubin, un ancien assistant du président Bill Clinton, et le porte-parole du département d'État de 1997 à 2000 (il est aujourd'hui chez Bloomberg News). Au moment même où Ben Laden commençait seulement à menacer les Etats-Unis, mais à un moment aussi ou Clinton avait refusé de le liquider alors que l'occasion s'en était présentée... Dans son reportage on décrit la diva du jihad en chaussons roses chez elle, mais enfilant son niqab pour poser devant l'objectif... en ne laissant apparaître que ses yeux. La voilà ainsi devenue porte parole du martyr de son défunt mari : "Yeux dans les caméras de CNN, elle nous dit : « C'est le summum de l'Islam d'être la veuve d'un martyr. Pour une femme, c'est extraordinaire." ... "Abdessater [son ex-mari] rêvait d'être sous les ordres d'Oussama Ben Laden," dit-elle. "Oui, il rêvait d'allégeance à lui. Oh oui. C'était son rêve. C'était pour répondre à Oussama ben Laden et lui serrer la main et de se mettre sous ses ordres." La voilà alors à faire la publicité pour un chef que cette même propagande US décrira plus tard comme devenu tôt complètement sénile... "El Aroud est une fervente partisane du djihad d'Oussama Ben Laden et, de concert avec son nouveau mari, consacre son temps à courir d'un site Web pour en faire la promotion ...." Tout le monde n"était pas aussi dupe, et un site US le rappelle ici à juste propos : "le juge Jean-Louis Bruguière, qui a été premier magistrat de la lutte antiterroriste de la France à l'époque, a dit qu'il avait interviewé Mme El Aroud parce que les enquêteurs soupçonnaient qu'elle avait livré les équipements électroniques à son mari qui avaient été utilisés dans le meurtre. "Elle est très radicale, très maligne et très dangereuse", avait-il dit. Et très protégée aussi... pourrait-on ajouter.
 
Le site internet recruteur de jihadiste tenu par El-Aroud appelé alors "islamic-minbar.com" chez le fournisseur d’accèst suisse "net4all.ch" commence en effet à être connu (*). Les gens qui lui écrivent passent parfois au terrorisme actif : ainsi Rany Arnaud, jihadiste français installé en Syrie qui avait envoyé une centaine de messages appelant au jihad, sur le site Minbar‑sos.com. En jargon il est plutôt perçu par les services secrets comme étant un "honeypot", le "pot à miel" : c’est le nom que donnent les services secrets à quelque chose qu’ils fabriquent pour attirer qui ils souhaitent, comme le miel attire les ours. Et des ours jihadistes, il va en venir, pour goûter le miet et le fiel des paroles de la veuve tout en noir. Des gens connus de la police fédérale suissse, surtout. Le 22 février 2005 le couple est arrêté par les autorités helvétiques. Motif :" soutien à une organisation criminelle, d’incitation publique au crime et d’avoir aidé, par le biais de sites Internet, à la fabrication et l’emploi d’explosifs devant servir à des fins criminelles". El-Aroud écope (enfin) de sa première condamnation et en ressort cette fois avec 6 mois de prison, avec sursis (?) pour "pour soutien à une organisation terroriste et complicité de représentation de la violence". Libre, elle repart aussiôt en... Belgique. Entre temps, de 2001 à 2005, elle n'a eu de cesse d'inciter des jeunes à partir au jihad, et d'organiser la filière, qui passe par la Syrie et le groupe de Toulouse dans lequel on retrouvera donc... les frères Merah. De 2005 à 2008, elle recommencera exactement la même chose en Belgique... avec le même site de recrutement. Elle alors opère dans son "appartement de trois pièces situé au-dessus d’un magasin de vêtements dans un quartier populaire bruxellois" peut-on lire, On la retrouve donc à cet endroit en 2008, toujours décrite de la même façon, ou presque :"dans la rue, Malika El-Aroud est anonyme sous son voile noir islamique qui ne laisse voir que ses yeux. Mais, dans son salon, El-Aroud, une Belge de 48 ans, a tout de la femme banale d'âge moyen : un simple tee-shirt noir, un pantalon, des cheveux châtains bouclés. Sa seule coquetterie consiste en une paire de chaussons bleu clair ornés du mot "SEXY" en lettres d'or". Le jihad en chaussons sexy ! A peine si on remarque une chose : du 17 avril 2005 au 1er février 2006, le site d'El-Aroud est devenu « minbar-sos.forumactif.com », Le 20 avril 2005, elle a relié à ce site un secon, "islam-minbar.net" grâce à une simple bannière. Et l’adresse d'enregistrement donnée de "minbar-sos" était située… à Nice, en France, "rue de la liberté " ! 
 
Particularisme incroyable du site, comme rappelé ici  : "il parlait en arabe et en anglais, alors qu'El-Aroud, alias Oum Obeyda sur le site, ne parlait ni n'écrivait cette seconde langue chez elle ! Autre particularité : il était géré par un individu Hamadi Aziri, qui, arrêté lui aussi, viendra témoigner à charge contre ceux qui étaient venus discuter sur son forum, dont Adlène Hicheur, arrêté en octobre 2009 par la DCRI, bénéficiant en échange de la clémence des juges, en quelque sorte... comme un repenti ! Hicheur, piégé comme un débutant alors qu'il était lettré et chercheur éminent qui s'empêtrera lamentablement dans ses explications lors de son procès, alors qu'on trouvera chez lui une abondande et indiscutable littérature pro-jihadiste ! Le rôle d'Aziri, à ce jour, demeure toujours... flou : "interpellé à Grenoble en décembre 2008, Hamadi Aziri a reconnu devant les enquêteurs avoir travaillé comme "modérateur", en d'autres termes comme contrôleur de contenu d'un site internet de propagande basé en Belgique, "Minbar SOS", qui a depuis été fermé par les autorités". Un aveu qui lui vaudra une certaine clémence que d'aucuns interprétront comme une récompense... pour services rendus." La veuve noire, arrrivée à 5 ans en Belgique ne rédigeait pas en arabe, mais faisait tout traduire.... par des petites mains, dont certaines, à l'évidence, renseignaient aussi les policiers !
 
Une "liberté" qui consiste tous les jours à organiser les filières de jeunes kihadistes en partance pour l'Irak, puis l'Afghanistan, via une filière syrienne bien rôdée. Et aucune autorité belge pour faire cesser ses appels aux meurtres (et encore moins le FBI !), jusqu'au vendredi 21 décembre 2007, où la polie bruxelloise décide (enfin) de sévir en arrêtant quatorze personnes, dont Malilka El-Aroud, qui se retrouvent accusées de vouloir libérer Trabelsi par la force, en déclenchant une alerte au terrorisme en Belgique, lors de la tenue d'une réunion de l'Otan. Les six suspects placés sous mandat d’arrêt à Bruxelles après le coup de filet antiterroriste de jeudi étaient selon la police : "Malika el Aroud, 49 ans, de Molenbeek ; Icham Beyayo, 23 ans, d’Anderlecht ; Abdulaziz Ibnu Abdullah Bastin, 25 ans, de Molenbeek ; J. Trefois ; Y. Harrizi ; et Ali el Ghanouti, 23 ans, d’Anderlecht. Les trois invités par al-Qaida dans la zone pakistano-afghane, via la Turquie, l’Iran et le Pakistan, sont Harrizi, el Ghanouti (rentré en octobre) et Beyayo (jeudi passé). Beyayo qui devait se faire exploser. Abdulaziz Bastin est-il l’un des fils de Jean-François Bastin, figure connue de l’islamisme belge. Et son grand frère, Muhammed el Amin Bastin, est connu pour avoir rencontré de sérieux soucis en juin 2004 en Turquie, après les attentats d’Istanbul qui avaient fait 63 morts et 750 blessés en novembre 2003. Des quatre frères Beyayo, trois, Ridouane, Hicham et Hakim, sont actuellement en prison pour des faits divers de violences, recel, coups et blessures, vols qualifiés, menaces, tiger-kidnapping et association de malfaiteurs" : jolie brochette que voilà ! .
 
Voici donc la reine du jihad qui part (enfin !) en procès ! Elle n'y fera pas d'éclats, sauf à la mi-avril 2008, où elle finit par lâcher une phase lourde de sens en plein prétoire : "j’avais besoin de partir, je n’en pouvais plus ici après des années de harcèlement et de menaces, j’en avais marre des procès, des écoutes, des caméras en face de ma rue, des filatures. Je voulais partir, tout le monde le savait, j’avais même organisé mon départ avec la police. Je n’ai pas pu partir à cause de ma maladie, j’avais du mal à bouger, j’ai été voir un psychiatre »… " El- Aroud venait d'avouer avoir collaboré avec la police belge pour organiser une nouvelle fuite ailleurs... et recommencer ses sites attrape-nigauds. Et elle n'a pas agi seule : son troisième mari a lui aussi été condamné pour avoir organisé une autre filière jihadiste, dans laquelle il y avait... un policier belge d'infiltré : "la filière Tabich, comme on l'appelle, était active en Belgique depuis mai 2006, et ce jusqu'à novembre 2010. L'organisation avait alors été démantelée, notamment grâce à l'infiltration d'un policier, selon le Parquet fédéral. L'enquête avait débuté après qu'on ait constaté que tous les Belges qui avaient rejoint l'Irak ou l'Afghanistan pour intégrer le Djihad armé avaient fréquenté le Centre Islamique Belge "Assabyle"". Les policiers ont constamment jeté un œil sur ses activités ! Incarcérée, elle continue ses manigances : en septembre dernier encore, lorsque l'ex footballeur Trabelsi demande au procureur de la République belge pour épouser dans la commune d’Ittre une Schaerbeekoise, rebapisée "Oum Maryam" (une "mère de 5 enfants" déjà, littéralement invisible ici sous son niqab  !), une manœuvre supplémentaire évidente pour retarder son extradition aux USA, on découvre le nom de celle qui a proposé l'heureuse élue : c'est encore Malika El Aroud... bien plus dangereuse que lui, pour sûr, mais si pratique pour certains depuis des années.... la voilà enfin en prison, en tout cas, pour huit ans. Mais on en a jamais fini avec elle.
 
Ces derniers mois, on a retrouvé une partie de ce beau monde en Tunisie, bien entendu mais aussi en Libye, où le départ de Kadhafi et les stocks d'armes monstrueux dissminés dans tout le pays ont attiré les jihadistes de tous poils : "Seifallah Ben Hassine, alias "Abou Iyadh", le chef salafiste qui sème le chaos en Tunisie, est accusé d’avoir fomenté l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis à la mi-septembre et est aujourd’hui en cavale, est une vieille connaissance de l’antiterrorisme belge". A noter que l'islamiste s'en était pris à l'ambassade américaine, lui aussi. "Et pour cause : en 2000, dans la ville afghane de Jalalabad, alors aux mains des talibans et d’Oussama Ben Laden, il a mis sur pied avec l’ex-Belge Tarek Maaroufi le Groupe combattant tunisien qui allait assassiner un an plus tard, pour le compte d’al Qaeda, le chef afghan Ahmad Shah Massoud". C'est avec cette découverte un retour à la case départ en effet : nous revoici à Bruxelles, chez Malika el Aroud et son premier mari !!! Le groupe des "tunisiens" était de retour, avec pour certains un passage (obligé) par Guantanamo : "les "Tunisiens" ont alimenté la chronique judiciaire belge au début des années 2000. Maaroufi dirigeait l’antenne belge du Groupe combattant tunisien. Il avait donné un soutien logistique aux deux Tunisiens qui avaient, pour le compte d’al Qaeda, assassiné Massoud juste avant les attentats du 11 septembre 2001. Maaroufi et son groupe avaient été condamnés en Belgique au cours d’un procès retentissant. Nizar Trabelsi, dont les Etats-Unis réclament l’extradition, en faisait partie. Mais aussi Hisham Sliti, condamné par défaut en 2003 par le tribunal de Bruxelles, incarcéré depuis onze ans à la prison de Guantanamo. Très actif, peu représentatif de l’immigration tunisienne en Belgique, le groupe des "Tunisiens" constituait un clan, presque familial. Ainsi Hisham est le neveu d’Omar Sliti, condamné lui en Belgique dans l’affaire du commandant Massoud. Une libération de fomenteurs de troubles dont semblait se méfier le FBI : A sa libération en 2011, Abou Iyadh a fondé le groupe Ansar el- Charia (les partisans de la charia), qui s’est donné pour objectif d’islamiser la Tunisie. Le groupe a multiplié les opérations coup-de-poing, les manifestations comme à Kairouan en mai 2011 où des milliers de partisans ont brandi le drapeau noir du djihad. Il s’est attaqué à des bars, à un cinéma, à des journalistes et à la faculté de la Manouba, où il a hissé le drapeau noir et revendiqué le droit de porter le niqab. Abou Iyadh a disparu depuis l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis et l’école américaine de Tunis le 14 septembre dernier." Sans oublier donc le retour de Tarek Maaroufi, l'ami de Seifallah Ben Hassine, celui qui avait endoctriné Abdessatar Dahmane et Bouraoui el-Ouaer, les deux assassins de Massoud, l'auteur aussi des préparatifs de l'attentat raté de Strasbourg, rentré lui aussi fort discrètement au pays le15 janvier 2011. Ce qui est désespérant à constater étant le petit nombre d'individus dont on parle ici depuis plus de cinq ans, car ce sont bien toujours les mêmes qui reviennent sur le tapis ! Et il n'y aurait eu personne, à la CIA, pour les suivre à la trace ??? Personne pour juguler un sentiment anti-américain propice à des exactions" avais-je écrit ici dans un artcile longuement retenu avant de paraître. En constatant que le monde du terrorisme depuis des années se résume à la même poignée d'illuminés manipulés de partout par des services secrets qui leur dictent leurs ordres sans même qu'il n'en prennent conscience. Retomber en Libye sur les mêmes qui ont fomenté l'assassinat de Massoud, pour à nouveau répandre les mêmes germes de la destabilisation de l'extrémisme islamique, avouez que c'est un cercle sans fin ! Le GIA, à nouveau de retour !
 

Pour clore le chapitre, qui a commencé avec un individu issu du GIA... on retourne donc au GIA, avec une autre découverte. Celle des liens entre Mokhtar Belmokhtar alias “Belaouer” (le borgne) l'ancien “émir” de GIA puis de la région Sahara-Sahel du-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), aujourd’hui appelé “Al-Qaïda au Maghreb islamique" et la CIA. Le terroriste avait jeté récemment son dévolu sur une raffinerie algérienne, lors d'une prise d'otages qui s'est terminée dans un bain de sang comme on a pu le voir. Une raffinerie située à In Amenas. Or Amenas est dans la province d'Illizi, région dont la ville principale est l' ancienne "Fort-Polignac" l’endroit aussi où les touristes, allemands, suisses et autrichiens avaient été enlevés le 18 août 2003. Illizi, qui héberge aussi à 120 km de là... la base secrète US de la CIA construite par Brown & Root Condor, BRC, liée à Kellog Brown & Root (une filiale d'Halliburton), depuis un bon nombre d'années déjà. Une base dont l'installation avait largement bénéficié de l'aide du Ministre de l’Energie, (du Pétrole et du Gaz, donc) algérien Chakib Khalil, réputé comme étant un paravent évident de la CIA. Quant à Tarek Maaroufi, cité ici comme ayant été à la base de toute la cellule bruxelloise, et qui a tant entraîné tout le monde dans le jihadisme dans les années 90... il s'est depuis refait une allure, une santé et une nouvelle réputation depuis sa libération de prison et sa déchéance de la nationalité belge. « J'ai tourné la page de tout un passé et je souhaite plaider pour un Etat civil. Il est vrai que j'ai œuvré avec Ansar Al-Charia, mais maintenant j'ai changé », a-t-il déclaré à plusieurs reprises. Il a échangé son look d'islamiste juste sorti de prison pour celui d'un intello aux petites lunettes fines et promet un parti "plus modéré que celui d'Ennahdha, et plus au centre"... Un manipulateur né, visiblement, qui vient d'endosser un nouveau rôle, après avoir embrigadé des dizaines de jihadistes et les avoir menés à une mort certaine. Comme la veuve noire, qui ne sera donc pas extradée, elle non plus. Le 13 janvier dernier, on apprenait que le groupe d'El Aroud était toujours actif et recrutait désormais... des somaliens ! 

 

 

 

(*) Le juge Trévidic, en 2008 avait abordé la filière El-Aroud : en faisant arrêter un "belgo tunisien" soupçonné d’avoir participé à un site Internet de propagande basé en Belgique, "Minbar", qui a depuis été fermé par les autorités. Le site existe toujours, ça s’appelle minbar-sos, et son registar est NIÇOIS  !!!! AU MONDE, on ne se foule plus beaucoup y semble... rien n’y a été déposé depuis le 13 décembre... Malika El Aroud a été mise sous mandat de dépôt le 12 au soir." selon le Monde. Et effectivement le site donnait des infos intéressantes dont une adresse française. C'est dans ce site que se fera piéger le scientifque Hicheur, manipulé par un "Phoenix Shadow" chez qui certains ont cru voir une figure du GIA... et d'autres la CIA au travers de Mustapha Debchi, un Algérien de 26 ans membre d'Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Le modérateur du site s'appelait Hamadi Aziri et c'est lui que Trévidic avait fait cueillir à Grenoble, là ou la caméra destinée à leurrer Massoud avait été volée !

"Registration Service Provided By : BRAVENET.COM Contact : +250.9543203 Website :

Domain« >http://bravenet.com ;-... Name : MINBAR-SOS.COM Registrant : Minbar sos minbar sos(2944817386) ***********@yahoo.fr) rue de la libete Nice NA,3007 US Tel. +0.01215678005 Fax. +0.1234 Creation Date : 28-Feb-2006 Expiration Date : 28-Feb-2010 Domain servers in listed order : ns1.bravehost.com ns2.bravehost.com venant duwww.polyreg.ch/d/informationen/bgeunpubliziert/Jahr_2007/Entscheide_6B _2007/6B.645__2007.html B.b.a Le 3 août 2004, les autorités judiciaires pakistanaises ont informé la Police judiciaire fédérale qu’un communiqué émanant des « Brigades al-Islambouli - réseau Al-Qaïda » et revendiquant l’attentat manqué contre le ministre de l’économie pakistanais Shaukat Aziz avait été déposé sur le forum de discussion du site www.islamic-minbar.com. Ce site, ouvert le 20 juin 2004, a été créé par Y.________ auprès du fournisseur d’hébergement (hosting provider) suisse net4all.ch. Il avait pour objectif déclaré de fournir des informations sur des thèmes relatifs à l’islam et comprenait entre autres contenus une partie réservée à un forum de discussion consacré à des thèmes islamiques. L’utilisateur était autorisé à participer au forum par l’administrateur du site. Ce site a été fermé par son hébergeur à la suite de communications anonymes le mettant en cause pour soutien au terrorisme. Le serveur du site avait par ailleurs fait l’objet d’attaques au moyen de virus. A la date de fermeture du site, 1276 utilisateurs étaient inscrits au forum de discussion, dont 1258 avaient eu un rôle actif en postant des messages. B.b.c En plus des plates-formes précitées, Y.________ a créé le site www.minbar-sos.com pour X.________, qui vivait avec lui à Guin. Ce site en langue française a été ouvert auprès d’Infomaniak Network SA. Il était muni d’un forum de discussion et était administré par X.________. Il a été actif du 29 septembre 2004 au 22 février 2005, date à laquelle le Ministère public de la Confédération en a ordonné la fermeture. Il a, par la suite, été réactivé sous le même nom auprès d’un hébergeur canadien. A ce site a succédé, du 17 avril 2005 au 1er février 2006, le site en langue française www.minbar-sos.forumactif.com, qui comprenait également un forum de discussion et était hébergé en France. L’objectif principal de ces deux derniers sites était d’organiser la collecte de fonds pour des détenus musulmans et leurs familles. Le 20 avril 2005, un lien permettant d’accéder au site www.islam-minbar.net a été introduit sur le site www.minbar-sos.forumactif.co... forme de bannière (banner). Le site www.islam-minbar.net était également doté d’un tel lien au site www.minbar-sos.forumactif.co... Ces sites comprenaient, dans la partie forum de discussion, des messages de revendication de prises d’otages, d’attentats et des menaces semblables à la revendication par les « Brigades al-Islambouli - réseau Al-Qaïda » de l’attentat contre le ministre de l’économie pakistanais. Ces messages ont été postés pour l’essentiel par des organisations proches de la mouvance Al-Qaïda. Les sites donnaient accès à des messages islamistes radicaux, des images de torture et de mises à mort d’êtres humains, et permettaient aux participants aux forums de discussion d’échanger des renseignements concernant notamment la technique de combat et la confection d’explosifs. Les sites contenaient encore des messages et des documents de propagande djihadiste et permettaient, au moyen de liens, d’avoir accès à des vidéos d’exécutions et des messages d’incitation à la violence proférés par des exposants de l’islamisme radical. mais ça c’est plus instructif... "

 

On peut relire

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http://www.agoravox.fr/tribune-libr...

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http://www.agoravox.fr/IMG/pdf/PETR...

 

et aussi :

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