JEWISH SUPREME AND UNDISPUTED RIGHT TO JOIN ISRAELI RACIST AND TERRORIST MASS MURDERING MERCENARY HORDES
THE AXIS OF EVIL:USA, UK & ISRAEL
911 False Flag - American Traitors & Mossad - Where are the Oath Keepers? - Ken O'Keefe
Ces Français volontaires dans l’armée israélienne
Droit international et occupation
Volontaires du programme Mahal.
tsahal.fr
Le 6 juillet, il réunissait à Paris une coalition d’États auto-proclamés « Amis de la Syrie », pour saboter l’accord de Genève et relancer la guerre contre la Syrie. Symboliquement, il saluait les « démocrates » (sic) du Conseil national syrien, une organisation fantoche composée par le Qatar en s’appuyant sur la société secrète des Frères musulmans. Il se pavanait aux côtés du criminel de guerre Abou Saleh qui avait dirigé l’Émirat islamique de Baba Amr et fait décapiter plus de 150 de ses compatriotes. Il prononçait alors un discours, écrit en anglais par ses mentors, puis traduit en français.
Dans la foulée, le 22 juillet, il affirmait solennellement que la France était comptable des crimes commis par le gouvernement illégitime de Philippe Pétain envers les citoyens juifs. En d’autres termes, le haut-fonctionnaire Hollande posait la supériorité de l’État sur la République.
J’écrivais alors que François Hollande, prenant la succession de Philippe Pétain, avait offert la France aux puissants du moment et renouait avec la politique coloniale [1]. Considérant que mon exil politique m’avait fait perdre le sens de la mesure, beaucoup décidèrent d’ignorer ce qu’ils considéraient comme une outrance.
Aussi ai-je été soulagé en lisant le dernier ouvrage du démographe Emmanuel Todd, Qui est Charlie ?, dans lequel il s’emploie à analyser comment et pourquoi l’électorat actuel du Parti socialiste est l’héritier des « Maréchalistes » [2]. J’ai toujours éprouvé une forte admiration pour cet intellectuel qui est parvenu à montrer l’impact inconscient des systèmes familiaux sur l’histoire. Étant étudiant en sciences politiques, j’avais dévoré sa thèse montrant que la division du monde durant la Guerre froide correspondait en réalité aux structures familiales des peuples. Cartes à l’appui, il observe qu’aujourd’hui, l’électorat du Parti socialiste, largement déchristianisé, a perdu ses repères et se replie sur lui-même. Il avait déjà analysé le ralliement de la classe dirigeante autour du culte de l’euro, c’est-à-dire de la loi du plus fort dans l’espace européen. Il conclue que le Parti socialiste a vendu le pays à l’étranger avec l’approbation d’un électorat de possédants.
C’est en toute logique que le Qatar —c’est-à-dire Exxon-Mobil, la société des Rockefeller— a largement financé la campagne électorale de François Hollande [3]. Ce don illégal au regard du droit français ayant été négocié par Laurent Fabius, M. Hollande, une fois élu, le désigna ministre des Affaires étrangères malgré leur vieille rivalité.
La cour effectuée par François Hollande auprès de ses généreux mécènes du Golfe s’accompagne d’un soutien appuyé à l’État d’Israël. On se souvient que le président Charles De Gaulle avait rompu avec cet État colonial, en 1967, affirmant que la France, qui s’était alliée avec lui pour contrôler le Canal de Suez et lutter contre l’indépendance de l’Algérie, ne pouvait plus le faire une fois qu’elle avait renoncé à son Empire. Le président Hollande choisit, au contraire, de déclarer en hébreu lors de son arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv, en novembre 2013 : « Tamid écha-èr ravèr chèl Israël, je suis votre ami et je le serai toujours » [4].
Pour mettre en œuvre son virage, le président a constitué une équipe autour de deux personnalités d’extrême-droite : son chef d’état-major privé, le général Benoît Puga, et son conseiller diplomatique, Jacques Audibert.
Le général Benoît Puga est un ancien de « la coloniale » (infanterie de Marine). Chrétien lefebvriste, il ne fait pas mystère de son admiration de l’ancien archevêque de Dakar et de sa détestation de la Révolution française. Entre deux messes à Saint Nicolas-du-Chardonnet, il a dirigé les Opérations spéciales et le Renseignement militaire. Il avait été nommé à l’Élysée par le président Nicolas Sarkozy et, fait sans précédent pour cette fonction, a été incorporé dans son cabinet par son successeur.
Jacques Audibert est souvent qualifié par ses anciens collaborateurs d’« Américain avec un passeport français », sa dévotion à l’impérialisme états-unien et au colonialisme israélien étant bien plus grande que son respect pour la République française. Il a joué un rôle central dans le blocage durant des années des négociations 5+1 avec l’Iran. Il espérait être nommé représentant permanent de la France à l’Onu, mais a finalement rejoint le président Hollande à l’Élysée.
Lorsqu’il était directeur des Affaires politiques au Quai d’Orsay, Jacques Audibert a systématiquement éliminé les diplomates arabisants en commençant par les plus compétents. Les plus prestigieux ont été exilés en Amérique latine. Il s’agissait certes d’éliminer tout soutien aux Palestiniens pour satisfaire les colons israéliens, mais aussi et surtout d’en terminer avec des siècles de « politique arabe de la France » de manière à laisser tomber les alliés traditionnels et à se rapprocher des milliardaires du Golfe, malgré leurs dictatures et leur fanatisme religieux.
Cette évolution, aussi surprenante soit elle, correspond à ce que François Hollande avait annoncé, il y a plusieurs années. Reçu le 30 novembre 2005 par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), il avait alors déclaré, selon le procès-verbal de séance : « Il y a une tendance qui remonte à loin, ce que l’on appelle la politique arabe de la France et il n’est pas admissible qu’une administration ait une idéologie. Il y a un problème de recrutement au Quai d’Orsay et à l’ENA et ce recrutement devrait être réorganisé » [5].
La Résistance française a inspiré des États et des milices qui, aujourd’hui, disent non à l’occupation de leur terre et à la soumission à un régime d’apartheid. En hommage à leurs prédécesseurs français, ils ont défini leur alliance comme l’« Axe de la Résistance ».
Mais aux Palestiniens, François Hollande a dénié le droit de résister et, dans la droite ligne de l’armistice de 1940 les a enjoints de « négocier » (sic). Il a fait qualifier le Hezbollah de « terroristes » par l’Union européenne, comme Philippe Pétain fit condamner Charles De Gaulle à mort pour « terrorisme » [6]. Il a livré la guerre aux Syriens et a imposé un siège économique aux Iraniens.
La France a pu ainsi lancer une seconde guerre contre la Syrie et l’Irak en déplaçant des dizaines de milliers de mercenaires venus du monde entier, dont quelques milliers de Français. Elle porte ainsi une responsabilité primordiale dans les centaines de milliers de morts qui ont endeuillé le Levant. Bien sûr, tout cela a été fait sous couvert d’aide humanitaire à des populations martyrisées.
Officiellement, cette politique n’a pas encore donné ses fruits. La Syrie est toujours en guerre et il est impossible d’en exploiter le gaz, bien que les « Amis de la Syrie » (sic) se le soient déjà répartis, en juin 2012 [7]. Par contre,
la France a reçu une commande de 3 milliards de dollars en armement de l’Arabie saoudite pour l’Armée libanaise. Il s’agissait de remercier les Libanais de ne pas avoir enregistré les aveux de Majed el-Majed, l’agent de liaison entre l’Arabie saoudite et al-Qaïda et de remercier les Français de mener la guerre contre la Syrie [8].
la France a vendu 24 Rafale au Qatar pour 6,3 milliards d’euros.
Mais ces méga-contrats ne profiteront pas à la France :
les Israéliens ont opposé un veto à la vente au Liban d’armes capables de leur résister. La France n’a donc été autorisée qu’à fournir pour 700 millions de dollars d’uniformes, de véhicules de service et d’armes de poing. Les 2,3 milliards restants seront des armes dépassées fabriquées en Allemagne de l’Est.
le Qatar a certes acheté des Rafales, mais a exigé en échange que le gouvernement contraigne Air-France a abandonner certaines de ses lignes les plus profitables à Qatar Airways.
De toute manière, même si ces contrats avaient été honnêtes, ils n’auraient jamais remplacé ceux qui ont été perdus par l’acharnement de Jacques Audibert contre toutes sociétés françaises travaillant avec l’Iran, tel Peugeot ou Total, ni par celui du général Benoît Puga pour faire détruire toutes les usines françaises installées en Syrie.
Cette semaine, le 2 juin, le secrétaire d’État adjoint, Antony Blinken, est venu co-présider à Paris une réunion des 22 États membres de la Coalition internationale anti-Daesh. Contrairement à ce qu’en a dit la presse française, il ne s’agissait pas d’organiser la riposte militaire aux chutes de Ramadi et de Palmyre ; le Pentagone n’a pas besoin de réunir ses alliés pour savoir ce qu’il doit faire. Non, le sujet était de faire avaler son chapeau au ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de lui faire accepter l’accord irano-états-unien. Ce qu’il a été contraint de faire.
La signature de l’accord était menacée par la chute de Palmyre qui coupe la « route de la soie », c’est-à-dire la voie de communication entre l’Iran d’un côté, la Syrie et le Hezbollah de l’autre [10]. Dans le cas où Palmyre resterait aux mains des jihadistes (c’est-à-dire des mercenaires luttant contre l’« Axe de la Résistance » [11]), Téhéran ne pourrait pas transporter son gaz et l’exporter vers l’Europe et n’aurait donc aucun intérêt à s’entendre avec Washington.
Le secrétaire d’État adjoint Antony Blinken a donc informé l’assistance qu’il avait autorisé l’« Axe de la Résistance » à amener en Syrie des troupes fraîches pour vaincre Daesh. Il s’agit en l’occurrence de 10 000 Gardiens de la Révolution, qui viendront renforcer l’Armée arabe syrienne avant le 30 juin. Jusqu’ici les Syriens se défendaient seuls, uniquement avec le Hezbollah libanais et le PKK turc, mais sans troupes russes ou iraniennes, ni milices irakiennes.
Antony Blinken a également informé ses interlocuteurs qu’il avait été conclu avec la Russie un accord autorisant la tenue d’une conférence de paix sur la Syrie, sous les auspices des Nations unies au Kazakhstan. Il a exigé que Laurent Fabius signe une déclaration finale acceptant le principe d’un gouvernement syrien désigné par « consentement mutuel » entre l’actuelle coalition au pouvoir (Baas et PSNS) et ses différentes oppositions, qu’elles soient à Paris ou à Damas.
Après s’être fait remonter les bretelles, M. Fabius a ravalé son slogan « Bachar doit partir », a admis que le président el-Assad terminerait le mandat pour lequel son peuple l’a largement élu, et s’est piteusement rabattu sur un « Monsieur Bachar (sic) ne sera pas l’avenir de la Syrie ».
Dans trois semaines, le roi devrait être nu. En signant ensemble, Washington et Téhéran réduiront à néant les calculs de François Hollande, du néoconservateur Jacques Audibert et du néo-fasciste Benoît Puga.
La prévisible défaite de la France au Moyen-Orient
Alors
que la signature de l’accord entre Washington et Téhéran se rapproche,
Thierry Meyssan retrace et analyse la politique de François Hollande au
Proche-Orient de soutien aux monarchies du Golfe et à l’apartheid
israélien. De manière incontestable, il montre que cette politique,
contraire aux valeurs de la République et aux intérêts de la Nation,
sert exclusivement les ambitions personnelles de quelques individus et
du groupe social qu’ils représentent.
- Le 6 juillet 2012, le criminel de guerre Abou Saleh (Brigade Farouk) était l’invité spécial du président François Hollande (le jeune homme de face, assis sur le côté de la tribune, à la droite de la photo). Il avait dirigé l’Émirat 'islamique'* de Baba Amr et fait égorger en public plus de 150 personnes.
- * Il y en a marre de voir l'Islam mélangé à toutes les sauces! BAFS
Élu en mai 2012 président de la République
française, François Hollande aura imposé à son pays une orientation de
politique étrangère entièrement nouvelle. Le fait qu’il se soit présenté
comme un homme de gauche a masqué aux yeux de ses concitoyens que ce
haut-fonctionnaire tournait le dos aux intérêts de la Nation, à son
histoire et à sa culture, et plaçait l’État au service d’un groupuscule
de grands bourgeois néo-conservateurs.
Le changement du printemps 2012
Alors que durant sa campagne électorale, il avait semblé ouvert à toutes les analyses, s’entourant de plusieurs groupes de réflexion concurrents, il devait mettre bas son masque dès sa prise de fonction, le 15 mai. Ainsi plaçait-il son mandat sous les auspices de Jules Ferry. Avec subtilité, il affirmait honorer le fondateur de l’école laïque et obligatoire et non pas le théoricien socialiste de la colonisation. Pourtant, la laïcité de Ferry ne visait pas à garantir la liberté de conscience, mais à extirper les enfants des mains de l’Église catholique et à les former, sous l’autorité des « hussards noirs », pour en faire la chair à canon de ses expéditions coloniales.Le 6 juillet, il réunissait à Paris une coalition d’États auto-proclamés « Amis de la Syrie », pour saboter l’accord de Genève et relancer la guerre contre la Syrie. Symboliquement, il saluait les « démocrates » (sic) du Conseil national syrien, une organisation fantoche composée par le Qatar en s’appuyant sur la société secrète des Frères musulmans. Il se pavanait aux côtés du criminel de guerre Abou Saleh qui avait dirigé l’Émirat islamique de Baba Amr et fait décapiter plus de 150 de ses compatriotes. Il prononçait alors un discours, écrit en anglais par ses mentors, puis traduit en français.
Dans la foulée, le 22 juillet, il affirmait solennellement que la France était comptable des crimes commis par le gouvernement illégitime de Philippe Pétain envers les citoyens juifs. En d’autres termes, le haut-fonctionnaire Hollande posait la supériorité de l’État sur la République.
J’écrivais alors que François Hollande, prenant la succession de Philippe Pétain, avait offert la France aux puissants du moment et renouait avec la politique coloniale [1]. Considérant que mon exil politique m’avait fait perdre le sens de la mesure, beaucoup décidèrent d’ignorer ce qu’ils considéraient comme une outrance.
Aussi ai-je été soulagé en lisant le dernier ouvrage du démographe Emmanuel Todd, Qui est Charlie ?, dans lequel il s’emploie à analyser comment et pourquoi l’électorat actuel du Parti socialiste est l’héritier des « Maréchalistes » [2]. J’ai toujours éprouvé une forte admiration pour cet intellectuel qui est parvenu à montrer l’impact inconscient des systèmes familiaux sur l’histoire. Étant étudiant en sciences politiques, j’avais dévoré sa thèse montrant que la division du monde durant la Guerre froide correspondait en réalité aux structures familiales des peuples. Cartes à l’appui, il observe qu’aujourd’hui, l’électorat du Parti socialiste, largement déchristianisé, a perdu ses repères et se replie sur lui-même. Il avait déjà analysé le ralliement de la classe dirigeante autour du culte de l’euro, c’est-à-dire de la loi du plus fort dans l’espace européen. Il conclue que le Parti socialiste a vendu le pays à l’étranger avec l’approbation d’un électorat de possédants.
- Jacques Audibert, François Hollande et le général Benoît Puga en réunion à l’Élysée.
L’équipe de François Hollande
Le changement de politique étrangère voulu par le président de la République s’appuie sur une analyse simple : les États-Unis ayant moins besoin du pétrole du Golfe ont annoncé leur intention de faire pivoter leur dispositif militaire vers l’Extrême-Orient. En soutenant Washington à la manière d’un Tony Blair sur la scène internationale, François Hollande pourrait prendre la place que les États-Unis laissent vacante dans le Golfe et bénéficier d’argent facile.C’est en toute logique que le Qatar —c’est-à-dire Exxon-Mobil, la société des Rockefeller— a largement financé la campagne électorale de François Hollande [3]. Ce don illégal au regard du droit français ayant été négocié par Laurent Fabius, M. Hollande, une fois élu, le désigna ministre des Affaires étrangères malgré leur vieille rivalité.
La cour effectuée par François Hollande auprès de ses généreux mécènes du Golfe s’accompagne d’un soutien appuyé à l’État d’Israël. On se souvient que le président Charles De Gaulle avait rompu avec cet État colonial, en 1967, affirmant que la France, qui s’était alliée avec lui pour contrôler le Canal de Suez et lutter contre l’indépendance de l’Algérie, ne pouvait plus le faire une fois qu’elle avait renoncé à son Empire. Le président Hollande choisit, au contraire, de déclarer en hébreu lors de son arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv, en novembre 2013 : « Tamid écha-èr ravèr chèl Israël, je suis votre ami et je le serai toujours » [4].
Pour mettre en œuvre son virage, le président a constitué une équipe autour de deux personnalités d’extrême-droite : son chef d’état-major privé, le général Benoît Puga, et son conseiller diplomatique, Jacques Audibert.
Le général Benoît Puga est un ancien de « la coloniale » (infanterie de Marine). Chrétien lefebvriste, il ne fait pas mystère de son admiration de l’ancien archevêque de Dakar et de sa détestation de la Révolution française. Entre deux messes à Saint Nicolas-du-Chardonnet, il a dirigé les Opérations spéciales et le Renseignement militaire. Il avait été nommé à l’Élysée par le président Nicolas Sarkozy et, fait sans précédent pour cette fonction, a été incorporé dans son cabinet par son successeur.
Jacques Audibert est souvent qualifié par ses anciens collaborateurs d’« Américain avec un passeport français », sa dévotion à l’impérialisme états-unien et au colonialisme israélien étant bien plus grande que son respect pour la République française. Il a joué un rôle central dans le blocage durant des années des négociations 5+1 avec l’Iran. Il espérait être nommé représentant permanent de la France à l’Onu, mais a finalement rejoint le président Hollande à l’Élysée.
Lorsqu’il était directeur des Affaires politiques au Quai d’Orsay, Jacques Audibert a systématiquement éliminé les diplomates arabisants en commençant par les plus compétents. Les plus prestigieux ont été exilés en Amérique latine. Il s’agissait certes d’éliminer tout soutien aux Palestiniens pour satisfaire les colons israéliens, mais aussi et surtout d’en terminer avec des siècles de « politique arabe de la France » de manière à laisser tomber les alliés traditionnels et à se rapprocher des milliardaires du Golfe, malgré leurs dictatures et leur fanatisme religieux.
Cette évolution, aussi surprenante soit elle, correspond à ce que François Hollande avait annoncé, il y a plusieurs années. Reçu le 30 novembre 2005 par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), il avait alors déclaré, selon le procès-verbal de séance : « Il y a une tendance qui remonte à loin, ce que l’on appelle la politique arabe de la France et il n’est pas admissible qu’une administration ait une idéologie. Il y a un problème de recrutement au Quai d’Orsay et à l’ENA et ce recrutement devrait être réorganisé » [5].
Le fond de la pensée Hollande
François Hollande a exprimé le fond de sa pensée en évoquant la Résistance. Il a défini ce concept lors de la panthéonisation de quatre grandes figures de la Résistance française, le 27 mai dernier, en excluant les communistes de son hommage.La Résistance française a inspiré des États et des milices qui, aujourd’hui, disent non à l’occupation de leur terre et à la soumission à un régime d’apartheid. En hommage à leurs prédécesseurs français, ils ont défini leur alliance comme l’« Axe de la Résistance ».
Mais aux Palestiniens, François Hollande a dénié le droit de résister et, dans la droite ligne de l’armistice de 1940 les a enjoints de « négocier » (sic). Il a fait qualifier le Hezbollah de « terroristes » par l’Union européenne, comme Philippe Pétain fit condamner Charles De Gaulle à mort pour « terrorisme » [6]. Il a livré la guerre aux Syriens et a imposé un siège économique aux Iraniens.
- Après le président israélien Shimon Peres par vidéo-conférence, François Hollande a été le second chef d’État non-musulman invité à une séance du Conseil de coopération du Golfe.
François Hollande et les dictateurs du Golfe
Durant les trois dernières années, la France a bénéficié du soutien d’Hillary Clinton et du général David Petraeus pour les États-Unis, d’Exxon-Mobil et de son État privé le Qatar, et enfin de la famille des Séoud et de l’État privé auquel elle a donné son nom d’« Arabie saoudite ».La France a pu ainsi lancer une seconde guerre contre la Syrie et l’Irak en déplaçant des dizaines de milliers de mercenaires venus du monde entier, dont quelques milliers de Français. Elle porte ainsi une responsabilité primordiale dans les centaines de milliers de morts qui ont endeuillé le Levant. Bien sûr, tout cela a été fait sous couvert d’aide humanitaire à des populations martyrisées.
Officiellement, cette politique n’a pas encore donné ses fruits. La Syrie est toujours en guerre et il est impossible d’en exploiter le gaz, bien que les « Amis de la Syrie » (sic) se le soient déjà répartis, en juin 2012 [7]. Par contre,
la France a reçu une commande de 3 milliards de dollars en armement de l’Arabie saoudite pour l’Armée libanaise. Il s’agissait de remercier les Libanais de ne pas avoir enregistré les aveux de Majed el-Majed, l’agent de liaison entre l’Arabie saoudite et al-Qaïda et de remercier les Français de mener la guerre contre la Syrie [8].
la France a vendu 24 Rafale au Qatar pour 6,3 milliards d’euros.
Mais ces méga-contrats ne profiteront pas à la France :
les Israéliens ont opposé un veto à la vente au Liban d’armes capables de leur résister. La France n’a donc été autorisée qu’à fournir pour 700 millions de dollars d’uniformes, de véhicules de service et d’armes de poing. Les 2,3 milliards restants seront des armes dépassées fabriquées en Allemagne de l’Est.
le Qatar a certes acheté des Rafales, mais a exigé en échange que le gouvernement contraigne Air-France a abandonner certaines de ses lignes les plus profitables à Qatar Airways.
De toute manière, même si ces contrats avaient été honnêtes, ils n’auraient jamais remplacé ceux qui ont été perdus par l’acharnement de Jacques Audibert contre toutes sociétés françaises travaillant avec l’Iran, tel Peugeot ou Total, ni par celui du général Benoît Puga pour faire détruire toutes les usines françaises installées en Syrie.
- Le 30 juin, malgré l’opposition de Benjamin Netanyahu et de François Hollande, et leurs multiples tentatives de sabotage, John Kerry et Mohammad Javad Zarif devraient signer d’une part un accord multi-parties sur le nucléaire et, d’autre part, un accord bilatéral de cessez-le-feu régional.
L’accord Washington-Téhéran
Malgré les efforts de l’équipe Hollande en général et de Jacques Audibert en particulier, l’accord négocié entre les États-Unis et l’Iran devrait être signé le 30 juin 2015. On se reportera à mes articles antérieurs sur les conséquences de ce texte [9]. D’ores et déjà, il apparaît que les deux grands perdants seront le peuple palestinien et la France. Le premier parce que plus personne ne défendra son droit inaliénable au retour et la seconde parce qu’elle aura associé son nom à trois ans d’injustice et de massacres dans cette région.Cette semaine, le 2 juin, le secrétaire d’État adjoint, Antony Blinken, est venu co-présider à Paris une réunion des 22 États membres de la Coalition internationale anti-Daesh. Contrairement à ce qu’en a dit la presse française, il ne s’agissait pas d’organiser la riposte militaire aux chutes de Ramadi et de Palmyre ; le Pentagone n’a pas besoin de réunir ses alliés pour savoir ce qu’il doit faire. Non, le sujet était de faire avaler son chapeau au ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de lui faire accepter l’accord irano-états-unien. Ce qu’il a été contraint de faire.
La signature de l’accord était menacée par la chute de Palmyre qui coupe la « route de la soie », c’est-à-dire la voie de communication entre l’Iran d’un côté, la Syrie et le Hezbollah de l’autre [10]. Dans le cas où Palmyre resterait aux mains des jihadistes (c’est-à-dire des mercenaires luttant contre l’« Axe de la Résistance » [11]), Téhéran ne pourrait pas transporter son gaz et l’exporter vers l’Europe et n’aurait donc aucun intérêt à s’entendre avec Washington.
Le secrétaire d’État adjoint Antony Blinken a donc informé l’assistance qu’il avait autorisé l’« Axe de la Résistance » à amener en Syrie des troupes fraîches pour vaincre Daesh. Il s’agit en l’occurrence de 10 000 Gardiens de la Révolution, qui viendront renforcer l’Armée arabe syrienne avant le 30 juin. Jusqu’ici les Syriens se défendaient seuls, uniquement avec le Hezbollah libanais et le PKK turc, mais sans troupes russes ou iraniennes, ni milices irakiennes.
Antony Blinken a également informé ses interlocuteurs qu’il avait été conclu avec la Russie un accord autorisant la tenue d’une conférence de paix sur la Syrie, sous les auspices des Nations unies au Kazakhstan. Il a exigé que Laurent Fabius signe une déclaration finale acceptant le principe d’un gouvernement syrien désigné par « consentement mutuel » entre l’actuelle coalition au pouvoir (Baas et PSNS) et ses différentes oppositions, qu’elles soient à Paris ou à Damas.
Après s’être fait remonter les bretelles, M. Fabius a ravalé son slogan « Bachar doit partir », a admis que le président el-Assad terminerait le mandat pour lequel son peuple l’a largement élu, et s’est piteusement rabattu sur un « Monsieur Bachar (sic) ne sera pas l’avenir de la Syrie ».
Dans trois semaines, le roi devrait être nu. En signant ensemble, Washington et Téhéran réduiront à néant les calculs de François Hollande, du néoconservateur Jacques Audibert et du néo-fasciste Benoît Puga.
[1] « La France selon François Hollande », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 30 juillet 2012.
[2] La majorité des Français qui soutinrent l’armistice de Philippe Pétain n’étaient pas des fascistes, mais des « Maréchalistes ». Traumatisés par la boucherie de 14-18, ils se réfugiaient derrière l’autorité du vainqueur de Verdun pour justifier leur refus de combattre l’envahisseur nazi.
[3] « François Hollande négocie avec l’émir de Qatar », Réseau Voltaire, 31 janvier 2012.
[4] « Déclaration de François Hollande à son arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv », par François Hollande, Réseau Voltaire, 17 novembre 2013.
[5] « France : le Parti socialiste s’engage à éliminer les diplomates pro-arabes », par Ossama Lotfy, Réseau Voltaire, 9 janvier 2006.
[6] « L’UE assimile la Résistance libanaise à du terrorisme », Réseau Voltaire, 22 juillet 2013.
[7] « Les « Amis de la Syrie » se partagent l’économie syrienne avant de l’avoir conquise », par German Foreign Policy, Horizons et débats (Suisse), Réseau Voltaire, 14 juin 2012.
[8] « Le silence et la trahison qui valaient 3 milliards de dollars », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 janvier 2014.
[9] Voir notamment : « Que deviendra le Proche-Orient après l’accord entre Washington et Téhéran ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 mai 2015.
[10] « La chute de Palmyre renverse l’équilibre géopolitique au Levant », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 mai 2015.
[11] « Les jihadistes au service de l’impérialisme », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 1er juin 2015.
[2] La majorité des Français qui soutinrent l’armistice de Philippe Pétain n’étaient pas des fascistes, mais des « Maréchalistes ». Traumatisés par la boucherie de 14-18, ils se réfugiaient derrière l’autorité du vainqueur de Verdun pour justifier leur refus de combattre l’envahisseur nazi.
[3] « François Hollande négocie avec l’émir de Qatar », Réseau Voltaire, 31 janvier 2012.
[4] « Déclaration de François Hollande à son arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv », par François Hollande, Réseau Voltaire, 17 novembre 2013.
[5] « France : le Parti socialiste s’engage à éliminer les diplomates pro-arabes », par Ossama Lotfy, Réseau Voltaire, 9 janvier 2006.
[6] « L’UE assimile la Résistance libanaise à du terrorisme », Réseau Voltaire, 22 juillet 2013.
[7] « Les « Amis de la Syrie » se partagent l’économie syrienne avant de l’avoir conquise », par German Foreign Policy, Horizons et débats (Suisse), Réseau Voltaire, 14 juin 2012.
[8] « Le silence et la trahison qui valaient 3 milliards de dollars », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 janvier 2014.
[9] Voir notamment : « Que deviendra le Proche-Orient après l’accord entre Washington et Téhéran ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 mai 2015.
[10] « La chute de Palmyre renverse l’équilibre géopolitique au Levant », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 mai 2015.
[11] « Les jihadistes au service de l’impérialisme », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 1er juin 2015.
Published on 22 May 2015
En France, la Légion étrangère a été créée en 1831 par Louis-Philippe
pour rassembler les différents corps étrangers alors présents dans
l’armée française. Destinée autrefois aux conquêtes coloniales, elle est
aujourd’hui un héritage de l’histoire qui ne répond plus à aucune
nécessité politique ou militaire. Ouverte à tout le monde sans
distinction, elle facilite l’accession à la nationalité française, mais
ne la donne qu’à ceux qui ont été blessés en opération, s’ils la
demandent.
Aux États-Unis, la seule condition pour rejoindre l’armée est la détention préalable de la green card, c’est-à-dire d’être résident légal permanent. Près de 30 000 étrangers portent l’uniforme militaire américain et cinq mille s’engagent chaque année. Cela leur offre l’accession beaucoup plus rapide et systématique à la citoyenneté américaine. De son côté, l’armée américaine est ravie d’enrôler des recrues qui se montrent plus disciplinées et volontaristes que les Américains d’origine, dont l’empressement pour porter l’uniforme a tendance à faiblir. Passons sur les critères post-coloniaux du Royaume-Uni, qui admet toujours des ressortissants du Commonwealth ; de l’Espagne qui accueille ceux de ses anciennes conquêtes sud-américaines et de la Russie au profit des ressortissants russophones des anciennes républiques soviétiques.
Pour ERTV, il revient sur les juifs du quotidien en France, sur l'affaire Dieudonné, et sur Alain Soral.
Source : http://www.dailymotion.com/ERTV
sharp7272 (chaîne de secours) : http://www.youtube.com/channel/UCIa4N...
Aux États-Unis, la seule condition pour rejoindre l’armée est la détention préalable de la green card, c’est-à-dire d’être résident légal permanent. Près de 30 000 étrangers portent l’uniforme militaire américain et cinq mille s’engagent chaque année. Cela leur offre l’accession beaucoup plus rapide et systématique à la citoyenneté américaine. De son côté, l’armée américaine est ravie d’enrôler des recrues qui se montrent plus disciplinées et volontaristes que les Américains d’origine, dont l’empressement pour porter l’uniforme a tendance à faiblir. Passons sur les critères post-coloniaux du Royaume-Uni, qui admet toujours des ressortissants du Commonwealth ; de l’Espagne qui accueille ceux de ses anciennes conquêtes sud-américaines et de la Russie au profit des ressortissants russophones des anciennes républiques soviétiques.
ERTV - Jacob Cohen sur les juifs, Dieudonné et Alain Soral
Published on 24 Jan 2014
Jacob Cohen est l'auteur du roman "Le Printemps des sayanim".Pour ERTV, il revient sur les juifs du quotidien en France, sur l'affaire Dieudonné, et sur Alain Soral.
Source : http://www.dailymotion.com/ERTV
sharp7272 (chaîne de secours) : http://www.youtube.com/channel/UCIa4N...
Cas unique, Israël offre à tout non Israélien la possibilité de
servir dans ses unités combattantes dès lors qu’il est juif, ou que l’un
de ses parents ou grands-parents est juif.
« Des jeunes leaders pour les communautés juives »
En Israël, différents programmes permettent à tout juif non israélien
de porter l’uniforme de l’armée sans pour autant en faire des citoyens
israéliens. L’origine remonte à la fin de la Seconde guerre mondiale,
quand quelques milliers de volontaires, appelés les mahalniks,
issus de dizaines de pays et partisans de la cause sioniste vinrent
soutenir par les armes la création de l’État d’Israël et, dès
l’indépendance de 1948, aider la jeune armée israélienne en butte aux
pays arabes voisins. Le principe est resté le même aujourd’hui. Le
programme d’accueil des juifs étrangers dans les unités combattantes a
gardé le nom de Mahal. Il incorpore les volontaires pour dix-huit mois, y
compris pour des missions dans les territoires occupés palestiniens. À
l’issue de cette période, ceux qui demandent la citoyenneté israélienne
doivent prolonger leur séjour dans l’armée pour encore dix-huit mois
pour les hommes et six mois pour les femmes célibataires, afin de se
plier à la durée légale de service militaire obligatoire de tout
Israélien. D’autres possibilités de séjour dans l’armée existent pour
les juifs non israéliens : ils vont de trois semaines maximum (programme
Sar-El, réalisable dès l’âge de 16 ans) à deux mois (programme Marva,
seul à être facturé, à hauteur de 1500 dollars). Dans ces deux derniers
cas, les volontaires gardent un statut civil même s’ils portent
l’uniforme et vivent dans des casernements de l’armée régulière,
cantonnés à des tâches de servitude dans des bases militaires
logistiques pour Sar-El mais recevant un entraînement au combat
militaire pour Marva avec, dans les deux cas des activités
complémentaires « éducatives » sur Israël et le sionisme.
Contrairement à la plupart des autres pays, la motivation des volontaires n’est pas d’obtenir la nationalité par ce biais. La loi dite « du Retour » en vigueur depuis 1950 accorde en effet de droit la nationalité juive à tout juif migrant en Israël. La raison d’être de cet accueil dans l’armée est de « permettre à de jeunes Juifs de partout dans le monde de renforcer leur relation avec Israël et avec le peuple juif en se portant volontaire pour l’armée israélienne. Les programmes des Forces de défense israéliennes visent à contribuer à la défense d’Israël, seule démocratie du Moyen-Orient, et à fournir de jeunes leaders compétents et enthousiastes aux communautés juives »1.
Les effectifs de volontaires pour Mahal semblent cependant relativement faibles. Selon un article de 2007 du Jerusalem Post, un peu plus de mille juifs non israéliens seulement se sont portés volontaires de 1988 à 2007 pour passer dix-huit mois dans les rangs combattants de l’armée israélienne. Faute de statistiques disponibles sur Mahal, celles qui concernent Sar-El peuvent néanmoins servir de repère : sur les 4011 participants à Sar-El en 2012, les principales nationalités de très loin les plus représentées étaient les États-Unis (1221) et la France (1086), parmi une soixantaine de pays d’origine répertoriés.
La raison d’être de cet accueil au sein de l’armée israélienne est la même que pour les nombreux programmes civils offerts aux juifs non israéliens : le renforcement des réseaux de solidarité au sionisme au sein des communautés juives dans le monde et leur entretien idéologique. Cette stratégie est poursuivie depuis la création d’Israël. Nombreux en effet sont les juifs non israéliens, notamment en France, à revendiquer leur appartenance morale à Israël, comme s’il s’agissait pour eux de compenser leur non-citoyenneté de l’État d’Israël, pays en permanence « menacé » auquel chaque juif se doit de donner sa contribution. Ces programmes, qu’ils soient militaires ou civils, semblent atteindre leurs objectifs auprès des impétrants, qui en reviennent généralement encore plus défenseurs de la cause israélienne qu’ils ne l’étaient auparavant.
Cette situation alimente cependant un paradoxe : d’un côté un engouement pour Israël des juifs de l’extérieur, qui se manifeste entre autres en Europe par l’augmentation du flux migratoire juif et en particulier français vers Israël : 49 % de plus (de 1469 à 2185) pour les neufs premiers mois de 2013 par rapport à la même période de l’année 2012 (1907), et de l’autre la proportion croissante d’Israéliens qui quittent Israël, essentiellement vers l’Amérique du Nord et l’Europe, en quête d’une vie socioéconomique meilleure et las de l’état de guerre permanent. À tel point que l’immigration nette israélienne est en train de décliner : en 2012, les Israéliens quittant Israël étaient aussi nombreux que les nouveaux immigrants (16 000).
Le discours martelé par le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui amalgame à dessein antisionisme et antisémitisme cherche à accroître les vocations à l’Aliyah2 au sein des communautés juives dans le monde. Repris en écho par les défenseurs d’Israël à l’étranger, il fait accroître non sans succès la perception de l’antisémitisme régnant, en décalage par rapport à sa réalité concrète. Il contribue à dynamiser les gestes de solidarité que constituent en particulier le séjour des juifs non israéliens dans l’armée israélienne afin de participer, ne serait-ce qu’un temps, à la défense et la cohésion de l’ « État juif ». En août 2012, dans un discours de bienvenue d’un groupe d’Américains venus rejoindre l’armée israélienne, le premier ministre déclarait : « Nous voyons aujourd’hui un nouvel antisémitisme virulent, et nous devons nous défendre nous-même contre cela. La tâche la plus importante est de défendre l’État juif. C’est ce que nous faisons, c’est ce que vous allez faire et je suis fier de vous »3.
Contrairement à la plupart des autres pays, la motivation des volontaires n’est pas d’obtenir la nationalité par ce biais. La loi dite « du Retour » en vigueur depuis 1950 accorde en effet de droit la nationalité juive à tout juif migrant en Israël. La raison d’être de cet accueil dans l’armée est de « permettre à de jeunes Juifs de partout dans le monde de renforcer leur relation avec Israël et avec le peuple juif en se portant volontaire pour l’armée israélienne. Les programmes des Forces de défense israéliennes visent à contribuer à la défense d’Israël, seule démocratie du Moyen-Orient, et à fournir de jeunes leaders compétents et enthousiastes aux communautés juives »1.
Les effectifs de volontaires pour Mahal semblent cependant relativement faibles. Selon un article de 2007 du Jerusalem Post, un peu plus de mille juifs non israéliens seulement se sont portés volontaires de 1988 à 2007 pour passer dix-huit mois dans les rangs combattants de l’armée israélienne. Faute de statistiques disponibles sur Mahal, celles qui concernent Sar-El peuvent néanmoins servir de repère : sur les 4011 participants à Sar-El en 2012, les principales nationalités de très loin les plus représentées étaient les États-Unis (1221) et la France (1086), parmi une soixantaine de pays d’origine répertoriés.
La raison d’être de cet accueil au sein de l’armée israélienne est la même que pour les nombreux programmes civils offerts aux juifs non israéliens : le renforcement des réseaux de solidarité au sionisme au sein des communautés juives dans le monde et leur entretien idéologique. Cette stratégie est poursuivie depuis la création d’Israël. Nombreux en effet sont les juifs non israéliens, notamment en France, à revendiquer leur appartenance morale à Israël, comme s’il s’agissait pour eux de compenser leur non-citoyenneté de l’État d’Israël, pays en permanence « menacé » auquel chaque juif se doit de donner sa contribution. Ces programmes, qu’ils soient militaires ou civils, semblent atteindre leurs objectifs auprès des impétrants, qui en reviennent généralement encore plus défenseurs de la cause israélienne qu’ils ne l’étaient auparavant.
Cette situation alimente cependant un paradoxe : d’un côté un engouement pour Israël des juifs de l’extérieur, qui se manifeste entre autres en Europe par l’augmentation du flux migratoire juif et en particulier français vers Israël : 49 % de plus (de 1469 à 2185) pour les neufs premiers mois de 2013 par rapport à la même période de l’année 2012 (1907), et de l’autre la proportion croissante d’Israéliens qui quittent Israël, essentiellement vers l’Amérique du Nord et l’Europe, en quête d’une vie socioéconomique meilleure et las de l’état de guerre permanent. À tel point que l’immigration nette israélienne est en train de décliner : en 2012, les Israéliens quittant Israël étaient aussi nombreux que les nouveaux immigrants (16 000).
Le discours martelé par le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui amalgame à dessein antisionisme et antisémitisme cherche à accroître les vocations à l’Aliyah2 au sein des communautés juives dans le monde. Repris en écho par les défenseurs d’Israël à l’étranger, il fait accroître non sans succès la perception de l’antisémitisme régnant, en décalage par rapport à sa réalité concrète. Il contribue à dynamiser les gestes de solidarité que constituent en particulier le séjour des juifs non israéliens dans l’armée israélienne afin de participer, ne serait-ce qu’un temps, à la défense et la cohésion de l’ « État juif ». En août 2012, dans un discours de bienvenue d’un groupe d’Américains venus rejoindre l’armée israélienne, le premier ministre déclarait : « Nous voyons aujourd’hui un nouvel antisémitisme virulent, et nous devons nous défendre nous-même contre cela. La tâche la plus importante est de défendre l’État juif. C’est ce que nous faisons, c’est ce que vous allez faire et je suis fier de vous »3.
Un paradoxe français
Avec Israël, nous sommes donc loin du cas des autres pays. Ce que l’on pourrait, à la rigueur, qualifier de « mercenariat »
s’agissant de la Légion en France, et aux États-Unis de ticket
d’accession à la citoyenneté américaine, relève uniquement en Israël du
soutien à une idéologie, le sionisme, à l’adresse unique de la
communauté juive. Ce qui différencie également le Français engagé dans
l’armée américaine de son compatriote volontaire pour l’armée
israélienne, c’est que l’un subit, afin de vivre définitivement aux
États-Unis, son éventuelle participation à des opérations militaires
"hors" droit international, comme en Irak en 2003, alors que l’autre va intentionnellement participer à l’occupation de territoires, en violation du droit international.
Mais cette démarche-là ne semble interroger personne, pas plus que les
éventuelles implications de Français dans des violations de la charte
internationale des droits de l’Homme ou du droit de la guerre. La
question reste cependant posée.
La légitimité de la démarche mérite également attention. Alors qu’un Français non israélien, au nom de son appartenance à la communauté juive, trouve légitime de défendre une occupation illégale de territoires, un Français non palestinien, au nom de ses racines arabes, ne peut-il pas trouver tout aussi légitime d’aller défendre sur le terrain les Palestiniens contre l’extension illégale des colonies sur leurs territoires ? Laquelle de ces deux démarches repose sur une légitimité en accord avec le droit international et le droit français ? Il est fait grand bruit par ailleurs des Français musulmans qui vont combattre en Syrie aux côtés de la rébellion soutenue par la France, mais qui ont le tort de rejoindre des groupes djihadistes répertoriés comme terroristes. Mais personne ne parle de ces Français qui, depuis des années, vont participer sous uniforme israélien à une occupation officiellement dénoncée par l’ONU et par l’État français. Il y a pour le moins un paradoxe en France et, si l’on base la légitimité sur le droit, un grand flottement. Imaginons qu’un citoyen français, sous uniforme israélien, se trouve confronté dans les territoires occupés à un autre citoyen français engagé dans le soutien de la cause palestinienne. Il conviendrait alors d’éclairer, vis-à-vis du droit français, le statut légal de chacun de ces deux ressortissants.
La légitimité de la démarche mérite également attention. Alors qu’un Français non israélien, au nom de son appartenance à la communauté juive, trouve légitime de défendre une occupation illégale de territoires, un Français non palestinien, au nom de ses racines arabes, ne peut-il pas trouver tout aussi légitime d’aller défendre sur le terrain les Palestiniens contre l’extension illégale des colonies sur leurs territoires ? Laquelle de ces deux démarches repose sur une légitimité en accord avec le droit international et le droit français ? Il est fait grand bruit par ailleurs des Français musulmans qui vont combattre en Syrie aux côtés de la rébellion soutenue par la France, mais qui ont le tort de rejoindre des groupes djihadistes répertoriés comme terroristes. Mais personne ne parle de ces Français qui, depuis des années, vont participer sous uniforme israélien à une occupation officiellement dénoncée par l’ONU et par l’État français. Il y a pour le moins un paradoxe en France et, si l’on base la légitimité sur le droit, un grand flottement. Imaginons qu’un citoyen français, sous uniforme israélien, se trouve confronté dans les territoires occupés à un autre citoyen français engagé dans le soutien de la cause palestinienne. Il conviendrait alors d’éclairer, vis-à-vis du droit français, le statut légal de chacun de ces deux ressortissants.
1Everything you need to know about becoming an Israeli soldier and being recognized as a « Chayal Boded », The Jewish agency for Israel.
2« Littéralement : "élévation spirituelle". Acte d’immigration en Israël par un juif.
3Vanessa Isenson, « Israeli army welcomes North American volunteers », DW.DE, 27 août 2012.
Beate et Serge Klarsfeld sont des rigolos
- Publié le : mardi 3 juin 2014
- Auteur(s) :
- Mots-clés : Communautés; Dieudonné; États-Unis; France; Histoire; International; Judaïsme; Seconde Guerre mondiale
- Commentaires : 29
À
l’instar de Simon Wiesenthal, le couple de vengeurs de la Shoah a
traqué pendant 40 ans de vilains nazis partout sur la Terre, sauf là où
ils étaient : aux États-Unis. Qui en ont récupéré 5 000 après la Seconde
Guerre mondiale. Comme si ce couple symbolisant l’ultime réconciliation
– lui est fils de déporté juif, elle fille de soldat allemand – avait
voulu détourner l’attention du monde judéo-empathique loin de cette
Amérique ambivalente.
Courir après Mengele (l’Ange de la Mort) en Amérique du Sud, médecin SS à Auschwitz depuis mai 1943, soit 20 mois de sélections et d’expériences foireuses sur des vivants ou des morts, c’est allumer un contre-feu pour camoufler les vraies opérations qui intéressaient les services de renseignement américains : l’exploitation des données des officiers supérieurs de l’état-major nazi sur l’Union soviétique et ses satellites, l’Armée rouge, son potentiel militaire, économique… Car depuis la révolution de 1917, hormis la parenthèse de la NEP, cette brève ouverture économique à l’Ouest, plus personne, à part une poignée d’agents occidentaux, n’a mis les pieds derrière ce que Churchill appellera plus tard le Rideau de Fer. Mengele, les Américains n’en avaient rien à faire : un médecin affecté au tri des malades du matin au soir, ça ne rapporte rien. En revanche, les membres du réseau Gehlen (Reinhard travaillera pour les Américains, qui le placeront à la tête du BND, le renseignement ouest-allemand), les physiciens élaborateurs de fusées, ainsi que les cracks de l’armement, eux avaient une authentique valeur marchande. Ils seront 1 500 scientifiques à se reconvertir easily dans les programmes de recherche militaire, astronomique, bactériologique ou psychologique américains.
Les médias du monde entier ont fait vibrer les foules – un peu travaillées à la culpabilité au préalable – avec les aventures de Simon, Beate & Serge, qui ont coincé des nazis obsolètes aux quatre coins du monde. Romantique, exotique, symbolique, et vendeur. À côté de ces hollywooderies, les savants allemands préparaient les avions à réaction américains, dans une course effrénée avec les Soviétiques, ainsi que le programme Apollo, tandis que la CIA traitait et sous-traitait à ces néo-Américains l’énorme masse d’informations sur l’Europe de l’Est. Un joli leurre à l’échelle de la planète, comme cette course après ce gros pépé ukrainien de John Demjanjuk (Ivan la terrible… méprise), quinzième couteau de Sobibor, déclaré responsable de la bagatelle de 27 900 meurtres, une accusation dont même les Israéliens ont douté. Il restera pour l’Histoire la capture d’Eichmann, plus symbolique pour Israël que prioritaire pour les États-Unis… Ces derniers au courant depuis 1958 de la planque du responsable logistique de la Solution finale, et qui ne refileront même pas le tuyau à leurs amis de Tel-Aviv. Un enlèvement opportun mettra un terme à ce couac interservices en 1960, qui sera l’œuvre du Mossad, pas des Klarsfeld, ces Laurel et Hardy de l’antinazisme.
C’est pourquoi des nazis (affublés de surnoms de serial killers qui font trembler) aussi légendaires qu’inutiles ont pu détaler, comme des souris blanches dans leur cage, sous l’œil goguenard des services américains : ils étaient là pour détourner l’attention. Juger tous les criminels de guerre, rétablir le Bien et punir le Mal, c’est bon pour les croyants en la morale. On voit bien qu’aujourd’hui l’Amérique ne juge que ceux qu’elle juge bons de juger. Voici ce que le président Roosevelt dira du dictateur nicaraguayen Somoza (dont le fils sera fini au lance-roquettes par les sandinistes), le jour de son intronisation, en 1939 :
Les Américains sont bien les rois du cinéma : que Beate et Serge soient ou pas des agents américains/israéliens importe peu. Objectivement, ils ont travaillé à la protection de la virginité de l’image de l’Amérique en éloignant le regard du monde des cyniques calculs de ses dirigeants.
Leur fils, ce glandeur perturbé (sonné par la Shoah ?) qui voue lui aussi un culte au pays de l’Oncle Sam, a repris la petite entreprise parentale. Une agence de communication politique qui n’a plus de sens quand les nazis pourchassés ont dépassé les 100 ans. Chasser le grabataire germanique, c’est comme tirer sur un lapin à trois pattes qui se rend. L’héritier du business familial s’est donc reconverti dans la communication nationale, à la recherche des néonazis du cru, ou jugés comme tels : les franco-nazis. Une activité moins romantique, car se rapprochant du sale boulot de la Gestapo d’hier : dénoncer puis châtier les résistants, ces incroyants de la religion dominante du système médiatico-politique. Ce qui ne présente aucun risque, à part celui du ridicule. Et nos vainqueurs n’ont pas peur du ridicule.
Lorsque, au cours de cette journée historique du 9 janvier 2014, ce fameux jour où le lobby tout entier – ces ministres régnants mais jamais élus – a sonné la charge et défilé sur la (sa ?) chaîne, BFM TV, se mélangeant pour la forme à une poignée de goys flippés, alors le Klarsfeld Junior est apparu dans la splendeur de la lumière médiatique, auréolé d’une légitimité politique qu’on cherche encore. Heureusement, grâce à la télé réalité, cette idée du trio infernal Arthur/Courbit/Endemol, point n’est besoin de légitimité pour passer à la télé : il suffit d’y passer. La légitimité s’acquiert ensuite mécaniquement, au pro rata des passages. C’est ainsi que les médias dominants nous ont habitués à voir passer et repasser les Jakubowicz, les Goldnadel, les BHL et autres Klarsfeld, qui ne sont rien d’un point de vue officiel, mais qui peu à peu, donnant leur point de vue sur l’actualité, le débat du moment, le conflit en cours, finissaient par devenir légitimes… et évincer homéopathiquement nos représentants légaux, démocratiquement élus, qui ne représentaient plus que la triste vitrine d’une démocratie vide.
Un leurre. Derrière s’activaient déjà les vrais détenteurs du pouvoir. L’erreur, bien sûr, appétence pathologique pour le trône oblige, fut de prendre toute la place, alléchés qu’ils furent par le soleil des médias, le balcon du Roi donnant sur les foules, avec comme récompense cet amour des masses que les médias accordent, croient-ils, de manière automatique et quasi magique. Hélas, l’amour du peuple de France ne viendra jamais, chaque jour en apporte la preuve : plus personne ne se déplace après leurs oukases médiatiques. C’est même l’inverse. Les manifestations pour « leurs » victimes sont boudées. Le peuple, cette Bête Immonde, renâcle. Ce n’est pas de l’antisémitisme, juste de l’indifférence à la souffrance surmultipliée par tous les canaux possibles des coucous de notre démocratie, dont plus personne ne croit un mot.
Ce jour fatal du 9 janvier 2014, ce 09/01, qui sera peut-être férié un jour, est celui par lequel tout le mécanisme est apparu au grand jour : n’y tenant plus, après 250 ans d’attente, les Grands Sorciers, soutenus par les Grands Argentiers, sont sortis de l’obscurité pour chevaucher ce qui reste de notre justice et de notre police, outragées, brisées, martyrisées. Comment peut-on encore être ministre de la Justice aujourd’hui chez nous ? Jour de victoire absolue, mais aussi jour de chute : car depuis, même chez les judéo-compatibles, les aveugles et les soumis, le doute n’est plus permis.
La chasse aux « franco-nazis » se prépare depuis longtemps, précisément 10 ans, depuis le sketch de Dieudonné, une simple vanne qui a sonné l’hallali. Dieudonné n’y est pour rien, ce pauvre Fogiel non plus, il fallait juste une étincelle pour déclencher l’incendie. Comme pour le Reichstag, tout était préparé : les départs de feu étaient déjà en place. Suivra un Patriot Act à la française, qui accouchera de lois spéciales, liberticides, démocraticides, qui accorderont un pouvoir juridique sans pareil au lobby pressé de régner. Il fallait un prétexte à cette guerre contre le peuple, générateur d’Intifada hexagonale. Le comique lourd marcha sur une mine… placée là à cet effet. Piège magnifique, où les organisateurs de l’incendie, assis aux premières loges dans une tribune présidentielle purgée de ses patriotes, accuseront en chœur le fumeur innocent armé d’un cigare mal éteint…
Cette chasse, ce nettoyage ethnico-politique, est le corollaire de cette prise de pouvoir enfin visible, comme une évidence talmudique. La Résistance souffrira encore toutes les injustices possibles, car la totalité des instruments de coercition sont dans le camp des vainqueurs. Moralement, amoureusement, ces derniers ont déjà perdu. C’est pourquoi la répression sera dure. On pense à Schrameck, ex-dircab de l’étrange Jospin (qui rime avec américain), et son CSA du Net, sigle pour Censure des Sites Antisémites. Un antisémitisme bien pratique, volontiers contagieux, cible mobile comme l’oncle Ben (Laden) le fut pour les Américains.
Nous sommes tous des Talibans français.
Chasseurs de nazis pour les nuls
Courir après Mengele (l’Ange de la Mort) en Amérique du Sud, médecin SS à Auschwitz depuis mai 1943, soit 20 mois de sélections et d’expériences foireuses sur des vivants ou des morts, c’est allumer un contre-feu pour camoufler les vraies opérations qui intéressaient les services de renseignement américains : l’exploitation des données des officiers supérieurs de l’état-major nazi sur l’Union soviétique et ses satellites, l’Armée rouge, son potentiel militaire, économique… Car depuis la révolution de 1917, hormis la parenthèse de la NEP, cette brève ouverture économique à l’Ouest, plus personne, à part une poignée d’agents occidentaux, n’a mis les pieds derrière ce que Churchill appellera plus tard le Rideau de Fer. Mengele, les Américains n’en avaient rien à faire : un médecin affecté au tri des malades du matin au soir, ça ne rapporte rien. En revanche, les membres du réseau Gehlen (Reinhard travaillera pour les Américains, qui le placeront à la tête du BND, le renseignement ouest-allemand), les physiciens élaborateurs de fusées, ainsi que les cracks de l’armement, eux avaient une authentique valeur marchande. Ils seront 1 500 scientifiques à se reconvertir easily dans les programmes de recherche militaire, astronomique, bactériologique ou psychologique américains.
Pas touche à von Braun !
- Scoop : von Braun se cachait en Amérique
Les médias du monde entier ont fait vibrer les foules – un peu travaillées à la culpabilité au préalable – avec les aventures de Simon, Beate & Serge, qui ont coincé des nazis obsolètes aux quatre coins du monde. Romantique, exotique, symbolique, et vendeur. À côté de ces hollywooderies, les savants allemands préparaient les avions à réaction américains, dans une course effrénée avec les Soviétiques, ainsi que le programme Apollo, tandis que la CIA traitait et sous-traitait à ces néo-Américains l’énorme masse d’informations sur l’Europe de l’Est. Un joli leurre à l’échelle de la planète, comme cette course après ce gros pépé ukrainien de John Demjanjuk (Ivan la terrible… méprise), quinzième couteau de Sobibor, déclaré responsable de la bagatelle de 27 900 meurtres, une accusation dont même les Israéliens ont douté. Il restera pour l’Histoire la capture d’Eichmann, plus symbolique pour Israël que prioritaire pour les États-Unis… Ces derniers au courant depuis 1958 de la planque du responsable logistique de la Solution finale, et qui ne refileront même pas le tuyau à leurs amis de Tel-Aviv. Un enlèvement opportun mettra un terme à ce couac interservices en 1960, qui sera l’œuvre du Mossad, pas des Klarsfeld, ces Laurel et Hardy de l’antinazisme.
C’est pourquoi des nazis (affublés de surnoms de serial killers qui font trembler) aussi légendaires qu’inutiles ont pu détaler, comme des souris blanches dans leur cage, sous l’œil goguenard des services américains : ils étaient là pour détourner l’attention. Juger tous les criminels de guerre, rétablir le Bien et punir le Mal, c’est bon pour les croyants en la morale. On voit bien qu’aujourd’hui l’Amérique ne juge que ceux qu’elle juge bons de juger. Voici ce que le président Roosevelt dira du dictateur nicaraguayen Somoza (dont le fils sera fini au lance-roquettes par les sandinistes), le jour de son intronisation, en 1939 :
« C’est un fils de pute, mais c’est NOTRE fils de pute. »Idem pour les nazis réfugiés en Amérique du Nord : c’est bien l’utilité d’un criminel qui juge de sa nocivité. C’étaient des nazis, mais c’étaient nos nazis. Des pâtes, oui, mais des Panzani. Des nazis, oui, mais des nazis bankables !
Mengele, ou le vilain de théâtre
Les Américains sont bien les rois du cinéma : que Beate et Serge soient ou pas des agents américains/israéliens importe peu. Objectivement, ils ont travaillé à la protection de la virginité de l’image de l’Amérique en éloignant le regard du monde des cyniques calculs de ses dirigeants.
Leur fils, ce glandeur perturbé (sonné par la Shoah ?) qui voue lui aussi un culte au pays de l’Oncle Sam, a repris la petite entreprise parentale. Une agence de communication politique qui n’a plus de sens quand les nazis pourchassés ont dépassé les 100 ans. Chasser le grabataire germanique, c’est comme tirer sur un lapin à trois pattes qui se rend. L’héritier du business familial s’est donc reconverti dans la communication nationale, à la recherche des néonazis du cru, ou jugés comme tels : les franco-nazis. Une activité moins romantique, car se rapprochant du sale boulot de la Gestapo d’hier : dénoncer puis châtier les résistants, ces incroyants de la religion dominante du système médiatico-politique. Ce qui ne présente aucun risque, à part celui du ridicule. Et nos vainqueurs n’ont pas peur du ridicule.
Lorsque, au cours de cette journée historique du 9 janvier 2014, ce fameux jour où le lobby tout entier – ces ministres régnants mais jamais élus – a sonné la charge et défilé sur la (sa ?) chaîne, BFM TV, se mélangeant pour la forme à une poignée de goys flippés, alors le Klarsfeld Junior est apparu dans la splendeur de la lumière médiatique, auréolé d’une légitimité politique qu’on cherche encore. Heureusement, grâce à la télé réalité, cette idée du trio infernal Arthur/Courbit/Endemol, point n’est besoin de légitimité pour passer à la télé : il suffit d’y passer. La légitimité s’acquiert ensuite mécaniquement, au pro rata des passages. C’est ainsi que les médias dominants nous ont habitués à voir passer et repasser les Jakubowicz, les Goldnadel, les BHL et autres Klarsfeld, qui ne sont rien d’un point de vue officiel, mais qui peu à peu, donnant leur point de vue sur l’actualité, le débat du moment, le conflit en cours, finissaient par devenir légitimes… et évincer homéopathiquement nos représentants légaux, démocratiquement élus, qui ne représentaient plus que la triste vitrine d’une démocratie vide.
Le coucou est un gros oiseau
- Le coucou finit par bouffer celui qui l’a nourri
Un leurre. Derrière s’activaient déjà les vrais détenteurs du pouvoir. L’erreur, bien sûr, appétence pathologique pour le trône oblige, fut de prendre toute la place, alléchés qu’ils furent par le soleil des médias, le balcon du Roi donnant sur les foules, avec comme récompense cet amour des masses que les médias accordent, croient-ils, de manière automatique et quasi magique. Hélas, l’amour du peuple de France ne viendra jamais, chaque jour en apporte la preuve : plus personne ne se déplace après leurs oukases médiatiques. C’est même l’inverse. Les manifestations pour « leurs » victimes sont boudées. Le peuple, cette Bête Immonde, renâcle. Ce n’est pas de l’antisémitisme, juste de l’indifférence à la souffrance surmultipliée par tous les canaux possibles des coucous de notre démocratie, dont plus personne ne croit un mot.
Ce jour fatal du 9 janvier 2014, ce 09/01, qui sera peut-être férié un jour, est celui par lequel tout le mécanisme est apparu au grand jour : n’y tenant plus, après 250 ans d’attente, les Grands Sorciers, soutenus par les Grands Argentiers, sont sortis de l’obscurité pour chevaucher ce qui reste de notre justice et de notre police, outragées, brisées, martyrisées. Comment peut-on encore être ministre de la Justice aujourd’hui chez nous ? Jour de victoire absolue, mais aussi jour de chute : car depuis, même chez les judéo-compatibles, les aveugles et les soumis, le doute n’est plus permis.
Le Dr Tieutonné a-t-il torturé des chuifs ?
La chasse aux « franco-nazis » se prépare depuis longtemps, précisément 10 ans, depuis le sketch de Dieudonné, une simple vanne qui a sonné l’hallali. Dieudonné n’y est pour rien, ce pauvre Fogiel non plus, il fallait juste une étincelle pour déclencher l’incendie. Comme pour le Reichstag, tout était préparé : les départs de feu étaient déjà en place. Suivra un Patriot Act à la française, qui accouchera de lois spéciales, liberticides, démocraticides, qui accorderont un pouvoir juridique sans pareil au lobby pressé de régner. Il fallait un prétexte à cette guerre contre le peuple, générateur d’Intifada hexagonale. Le comique lourd marcha sur une mine… placée là à cet effet. Piège magnifique, où les organisateurs de l’incendie, assis aux premières loges dans une tribune présidentielle purgée de ses patriotes, accuseront en chœur le fumeur innocent armé d’un cigare mal éteint…
Cette chasse, ce nettoyage ethnico-politique, est le corollaire de cette prise de pouvoir enfin visible, comme une évidence talmudique. La Résistance souffrira encore toutes les injustices possibles, car la totalité des instruments de coercition sont dans le camp des vainqueurs. Moralement, amoureusement, ces derniers ont déjà perdu. C’est pourquoi la répression sera dure. On pense à Schrameck, ex-dircab de l’étrange Jospin (qui rime avec américain), et son CSA du Net, sigle pour Censure des Sites Antisémites. Un antisémitisme bien pratique, volontiers contagieux, cible mobile comme l’oncle Ben (Laden) le fut pour les Américains.
Nous sommes tous des Talibans français.
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