LE MANIFESTE CITOYEN
Préambule
Ces
100 dernières années ont été marquées par une amplification de
l’asservissement de l’individu. La démocratie actuelle est un leurre.
Les citoyens pensent avoir des droits mais ceux-ci sont en réalité
cadenassés par le pouvoir en place qui défend des intérêts totalement
étrangers au bien commun.
Pourtant, en tant qu’administré, le
citoyen est en droit d’exiger du politique un véritable changement
pouvant le conduire vers un monde éthique et fraternel.
Malheureusement, nos responsables
politiques se renfermant dans la polarité gauche-droite, ne désirent pas
apporter les solutions appropriées aux défis présents et à venir. Pire,
ils sont aujourd’hui des créateurs de problèmes alors que leur rôle
devrait être d’apporter des solutions durables et équitables. Leur
manque de vision à long terme et leur soumission aux lobbys industriels
ou bancaires mènent le pays droit dans le mur.
Nous estimons, de notre côté, que le
Politique doit avoir pour tâche de mettre l’homme au centre de ses
préoccupations dans le respect des convictions de chacun. Seul l’intérêt
du citoyen doit compter !
L’Alternative est claire : le
législateur doit se référer à l’éthique pour chaque décision adoptée et
non aux lobbys ou aux intérêts économiques comme c’est actuellement le
cas.
Ce Manifeste a pour ambition d’engager
le Citoyen dans la voie qui lui garantit de vivre heureux et en harmonie
dans la société belge.
1. Une Belgique démocratique et moderne
En
respectant la volonté populaire, celle de l’attachement à notre pays,
nous réclamons la pérennité de l’État BELGIQUE. Afin de mettre un terme
définitif aux aspirations séparatistes de certains politiciens, nous
souhaitons qu’un référendum soit organisé sur la question dans notre
pays. Nul doute que les Belges décideront de rester unis. Nos élus
pourront alors se consacrer à l’essentiel !
Debout Les Belges condamne la dérive fédéraliste qui s’est développée
dans notre pays. Le modèle de l’État Unitaire basé sur nos 9 provinces
historiques, simplifie la structure de l’État et évite des dépenses
inutiles. Nous avons aujourd’hui trop de parlements, trop de
politiciens, trop d’institutions. Nous gaspillons dès lors beaucoup trop
d’argent dans ces structures inutiles au détriment des intérêts de nos
concitoyens.
Parmi nos responsables politiques,
certains, par repli identitaire, tentent d’imposer leur projet de
démembrement de la Belgique. La raison appelle pourtant à l’Unité.
Les réformes successives de l’État nous
ont conduits à des aberrations institutionnelles. En outre, les réformes
de l’Etat n’ont rien apporté aux citoyens, seuls les politiciens en
sortent vainqueurs.
Dans un souci de simplification et de
proximité, il convient de supprimer les Communautés et les Régions. La
Province doit reprendre sa place d’intermédiaire entre l’État et les
Communes.
Nous plaidons pour la réunification de la Province du Brabant qui offrira à tous les Brabançons un meilleur vivre ensemble.
La fusion des 19 communes bruxelloises
permettra à la Ville de Bruxelles de rayonner de toute sa splendeur
comme Capitale Belge et Européenne. Cette fusion évitera les
gaspillages, réduira les coûts de fonctionnement et permettra de mener
des politiques plus globales et plus cohérentes.
Au niveau législatif, nous souhaitons
que les citoyens reprennent leurs droits. La véritable Démocratie doit
donner à tous ses Citoyens le droit de participer au vote et ne peut
permettre aux partis politiques d’être financés par l’argent public.
Le droit au référendum (y compris
d’initiative populaire – comme en Suisse) sur des sujets fondamentaux et
après un véritable débat contradictoire, doit être inscrit dans la
Constitution.
Nous
pensons qu’une réelle démocratie ne peut s’installer dans une logique
particratique. Ainsi, afin d’assurer la représentativité de
l’institution, nous estimons que le Parlement doit, à l’avenir, se
composer de citoyens tirés au sort et non d’élus de pères en fils. Cela
impose de supprimer les partis politiques pour créer un système où des
hommes et des femmes libres et indépendants voteront les lois sans
influences extérieures, sans être enfermés dans une idéologie
particulière mais en défendant uniquement l’intérêt du peuple. La
politique ne serait plus un métier qu’on peut se refiler de père en
fils. Ce système éviterait en outre le copinage et la corruption que
nous connaissons plus particulièrement en Wallonie et à Bruxelles. Le
Parlement citoyen nommerait les Ministres et le Chef de l’Etat. Le rôle
du Roi ou le choix d’une République serait soumis à un référendum.
Enfin, il est temps de mettre un terme
aux privilèges. En ce sens, nous souhaitons supprimer l’immunité
parlementaire. Les élus doivent pouvoir rendre des comptes à la Justice
comme tous les autres citoyens.
2. L’économie saine et productive
Nos banques ne devraient plus pratiquer
l’usure ni se lancer dans des investissements hasardeux et spéculatifs.
Une nouvelle dynamique serait alors créée dans notre économie. Il n’est
pas acceptable de jouer avec l’argent des contribuables !
La propriété privée et l’épargne doivent
être protégées et non servir de garanties aux créanciers de l’État.
Lors de débats au Parlement, le Premier Ministre Di Rupo a fréquemment
rappelé qu’il ne fallait pas s’inquiéter de l’explosion de la dette
publique (près de 400 milliards d’euros) car l’épargne et le patrimoine
immobilier des Belges dépassent largement le montant de la dette du
pays. De tels propos sont inquiétants car ils signifient que nos élus
estiment que votre patrimoine ne vous appartient pas mais qu’il
appartient à l’Etat ! Incroyable mais vrai !
(http://www.youtube.com/watch?v=bSu-aB2Farw)
Puisqu’aujourd’hui l’argent injecté ne
sert qu’à payer la charge des intérêts de la dette, il est faux de
croire que la dette de l’État puisse diminuer un jour. La dette sert,
aujourd’hui, de prétexte à nos dirigeants pour imposer toujours plus de
sacrifices aux citoyens. Nous réclamons dés lors l’annulation pure et
simple de la dette publique.
L’Etat n’a pas vocation à utiliser
l’argent du contribuable pour sauver des banques privées. Le
renflouement d’une banque ne peut, dès lors, se faire qu’après
nationalisation complète de celle-ci et les responsables de la
banqueroute doivent être pénalement poursuivis.
La fiscalité doit être équitable et les
impôts doivent être réduits de manière significative (maximum 35% au
lieu des 55% actuels).
L’argent public doit servir à la
création de nouvelles entreprises et soutenir les PME et les artisans,
véritables garants de la bonne santé de notre tissu économique.
3. Valoriser le travail
Chaque
personne doit pouvoir participer à la vie économique de la société.
L’assistanat n’est pas la solution même si la limitation du chômage dans
le temps telle que prévue par le législateur actuel pose plus de
difficultés qu’il n’en résout. Nous privilégions la piste de la mise au
travail au service de l’intérêt commun des demandeurs d’emploi de longue
durée dans le respect des compétences de chacun.
Il faut encourager le travail et la
création d’entreprises. Les plans pour l’emploi actuels (plan activa,
etc…) sont des leurres qui ne profitent qu’aux employeurs, il convient
de les supprimer. Il est important de revoir totalement le
fonctionnement du Forem et d’Actiris. Ces institutions doivent adopter
une posture plus dynamique. Les demandeurs d’emploi doivent pouvoir
compter sur de vrais coachs dans leurs recherches. Ceci maximisera la
réussite.
Enfin, nous devons encourager les indépendants et les PME.
Une
simplification administrative accordera tout d’abord à chacun la
liberté d’entreprendre. En outre, nous comptons aider les citoyens qui,
au lieu de rester au chômage, décident de se lancer dans une activité
indépendante ou la création d’une entreprise. Nous proposons d’offrir
pendant un an à ces personnes un salaire de 1000 euros (environ ce
qu’ils toucheraient au chômage) pour leur garantir une meilleure
réussite. Un coach encadrerait la démarche afin d’éviter les effets
d’aubaine. En cas de succès, ces nouveaux indépendants rembourseraient
l’aide de l’Etat dans les 4 ans. En cas d’échec, aucun remboursement ne
serait demandé. Voilà une véritable politique qui encourage le travail !
Un coup d’arrêt s’impose à toute forme de discriminations et d’inégalités entre les travailleurs.
Les discriminations et les inégalités
basées sur le statut, le genre, la tenue vestimentaire, l’origine
géographique, ethnique ou sociale, la conviction philosophique ou
religieuse, l’âge ou l’handicap doivent être abolies.
Nous exigeons le maintien de l’âge de la retraite à 65 ans pour tous les travailleurs.
4. Innover l’enseignement
Le
respect doit être la valeur fondamentale de la relation
élève-enseignant. Cette relation est à reconstruire et passe par une
revalorisation du statut des enseignants. Les parents se doivent
également de montrer l’exemple en la matière.
Notre enseignement doit permettre à tout un chacun de trouver sa place dans notre société.
L’offre d’enseignement doit être
gratuite et de qualité quelque soit la zone géographique concernée. Il
doit être mis fin à la marchandisation du savoir.
Les rythmes scolaires doivent être
adaptés de façon à permettre aux élèves d’avoir plus de temps pour des
activités sportives et extra-scolaires.
Dans le primaire, l’école dispense
entièrement les savoirs de base et les devoirs à domicile doivent être
limités, les parents n’étant pas des enseignants.
Pour faciliter la transition primaire
secondaire, l’élève doit avoir acquis des méthodes de travail efficaces
pour faire face à la charge de travail supplémentaire en toute autonomie
et ainsi éviter l’échec.
L’orientation vers la filière technique
ou professionnelle, au deuxième degré du secondaire, ne doit plus être
un second choix mais bien le résultat d’une décision libre et volontaire
de l’élève.
Vu notre projet institutionnel,
l’enseignement sera géré à deux niveaux de pouvoir : des pouvoirs
organisateurs provinciaux autonomes pilotés par un pouvoir organisateur
national. Chaque province doit avoir une autonomie partielle pour tenir
compte de ses spécificités. Quant au pouvoir organisateur national, il
mettra en place le socle commun des compétences et se chargera des
contrôles externes (CEB, CESS).
Nos établissements scolaires sont des lieux public et donc
représentatifs des diversités culturelles, philosophiques et religieuses
de notre société. Ce sont des lieux qui se doivent d’être ouverts sur
le monde et non refermés sur eux-mêmes. Les signes religieux quels
qu’ils soient ne doivent plus être interdits à l’école.Dans les cantines de nos établissements scolaires, le bio doit faire son entrée en privilégiant les produits de proximité. L’idéal serait que chacun puisse composer son repas librement sans qu’aucun mode alimentaire ne soit imposé à qui que ce soit.
L’enseignement ne doit pas se limiter au
temps de l’obligation scolaire. En vue d’une réorientation et parce que
l’évolution des connaissances et des technologies l’impose,
l’apprentissage de nouveaux savoirs doit être accessible à toute
personne.
5. Affirmer les droits sociaux
Actuellement, un vent d’ouest pousse nos
décideurs politiques à prendre des mesures anti-sociales. Ces mauvaises
décisions touchent les plus faibles d’entre nous.
Au contraire, dans des situations
difficiles, nos mécanismes de solidarité devraient fonctionner de
manière optimale. Il est ainsi primordial de revoir la limitation du
chômage dans le temps décidée par nos responsables politiques.
Dans
notre pays développé, il est inadmissible de mourir de froid ou de
faim. Un logement et un revenu minimum doivent être assurés à toute
personne en situation de précarité. Le nombre de banques alimentaires
doit être multiplié et accessible à toutes les personnes dans le besoin.
Tout citoyen, quelle que soit sa situation sociale doit bénéficier d’un système de santé performant et efficace.
Nous souhaitons renforcer le rôle de la
famille dans notre société par l’instauration d’un salaire parental pour
l’homme ou la femme qui élève son enfant à la maison. En parallèle, il
est important de revoir à la hausse le montant des allocations
familiales par enfant à charge.
Au niveau de l’immigration, une
meilleure gestion des demandes d’asile doit être mise en œuvre. Les
centres d’accueil des réfugiés politiques et des sans-papiers se doivent
d’être améliorés afin que ces personnes puissent séjourner dans des
conditions plus respectueuses de la dignité humaine.
Notre pays doit favoriser l’immigration
choisie et qualifiée mais il ne peut rester insensible à la détresse
humaine. Afin de limiter l’immigration illégale en Europe, la Belgique
se doit de peser de tout son poids sur la scène internationale pour
mettre un terme aux opérations néo-colonialistes, sionistes et
militaires aux 4 coins du monde.
Enfin, dans un objectif d’intégration,
notre pays se doit de procéder, tous les 10 ans, à la régularisation des
sans-papiers qui présentent des attaches durables dans notre pays et
qui sont en mesure de participer à notre vie économique et sociale. Par
contre, nous estimons que l’immigration ne peut être intéressée. Toute
personne voulant venir en Belgique devra démontrer l’existence d’un
contrat de travail car il n’est pas juste que les immigrés puissent
immédiatement être à charge des citoyens belges en relevant du chômage
ou du CPAS.
Tous
les citoyens ont droit à une information objective et impartiale.
Actuellement le discours médiatique n’est pas neutre et contribue à la
division de nos concitoyens. Les médias doivent, sans délai, reprendre
leur rôle d’information qu’ils ont abandonné au profit d’un rôle de
propagande pour imposer la pensée unique.
Nous souhaitons affirmer la neutralité
de notre pays et garantir la liberté de culte inscrite dans notre
Constitution. A cette fin, nous souhaitons mettre un terme à la chasse
actuelle aux signes religieux ostentatoires. Comment garantir la liberté
de culte inscrite dans la Constitution si on empêche, sur leur lieu de
travail, une femme catholique de porter une croix autour du cou ou une
femme musulmane de porter le voile ? Ces interdictions sont en
contradiction totale avec notre Constitution ! Il est impératif en outre
de favoriser le bien vivre ensemble en multipliant les activités qui
jettent des pont entre les différentes communautés de notre pays au lieu
de favoriser, comme nos responsables politiques actuels, les replis
identitaires.
6. L’Équité de la justice
Tous
les citoyens doivent être égaux devant la loi. Les jugements doivent
être rendus de manière équitable et ce, quelle que soit la situation
sociale ou le rang des contrevenants.
Chaque citoyen doit avoir accès à la justice et à une défense efficace quels que soient ses revenus ou moyens financiers.
Il est du devoir du législateur de
remédier à la lenteur de la justice et de la rendre accessible afin de
donner à tous les administrés la possibilité de la saisir quand la
situation le justifie.
Les jugements rendus dans les tribunaux
ne peuvent léser les victimes qui doivent être au centre des
préoccupations de la justice.
Les coupables doivent subir des peines
proportionnelles à la gravité de leurs actes. Les viols et les
agressions sexuelles sur majeurs ou mineurs doivent être plus sévèrement
punis et les auteurs de crimes de sang ou de crimes envers les enfants
doivent pouvoir être maintenus en prison jusqu’à leur décès pour
protéger la société de leurs agissements.
La prison doit retrouver sa fonction
principale. Ainsi, elle n’est pas un lieu de détente ni de villégiature
mais un lieu de correction et de repentance. L’accent doit être mis sur
la réinsertion et la formation des détenus. Pour les délits mineurs, les
peines alternatives à la prison doivent être privilégiées. Enfin, la
détention préventive doit être limitée au maximum et réservée aux
délinquants qui constituent un danger pour la société.
Les juges exerçant dans nos tribunaux
doivent être impartiaux et sélectionnés par leurs pairs suivant des
critères objectifs et non sur base de critères politiques.
L’indépendance et la liberté de notre magistrature doivent être garanties et bétonnées dans notre constitution.
7. Assurer la sécurité matérielle et individuelle
Nous
entendons offrir une sécurité accrue à la population en ré-affirmant
l’autorité de notre police et en donnant les moyens à la justice d’être
plus rapide, plus moderne et plus efficace.
Il convient de lutter contre le
sentiment d’insécurité en instaurant dans les quartiers des comités
citoyens de surveillance qui, non armés et se limitant à un rôle de
référent, seront les relais des forces de l’ordre tant il est vrai qu’il
est impossible de mettre un policier à chaque coin de rue.
Afin d’assurer la sécurité des citoyens
nous estimons qu’il est du devoir des dirigeants d’octroyer les moyens
nécessaires aux services de polices et de secours. Il serait par exemple
temps que notre pays puisse se doter de services incendie
professionnels.
Pour assurer la sécurité matérielle de
tous les citoyens, nous devons abandonner la logique capitaliste et
spéculative actuelle. Les biens des citoyens se doivent d’être protégés
sans être, comme aujourd’hui, les jouets des dirigeants et des banques.
Nous estimons donc qu’il convient d’interdire la spéculation bancaire et
tendre vers la suppression de l’usure. Trop de citoyens perdent
aujourd’hui leurs biens à cause de ces mécanismes ou d’une mauvaise
information.
La protection matérielle des citoyens
passe également par la suppression pure et simple des droits de
succession perçus par l’Etat.
8. La Référence en écologie
Nous souhaitons défendre une écologie qui nous assure une indépendance énergétique et alimentaire.
Actuellement
nous sommes dans une ère de gaspillages et de mal bouffe. En effet, nos
décideurs politiques, sous l’influence de multinationales, ont favorisé
des comportements individuels et collectifs qui ont des effets néfastes
sur notre santé et notre environnement. Nous sacrifions notre planète
au profit de multinationales pour lesquelles seul l’argent compte. Si
nous laissons les mêmes comportements perdurer, notre planète court à sa
perte.
Nos dirigeants doivent arrêter ce
massacre. Alors que des millions de citoyens meurent de faim dans le
monde, nos poubelles n’ont jamais été aussi remplies de nourriture en
tout genre. Un changement de politique doit s’opérer mais une révolution
des mentalités est également nécessaire chez les citoyens. Nous devons
respecter notre environnement, opter pour les produits locaux et de
saison et favoriser les commerces de proximité. L’écologie doit
imprégner la vie de tous les citoyens. Pour limiter le gaspillage, il
convient de taxer les grandes surfaces qui jettent les produits
considérés comme impropres à la consommation (alors que ce n’est pas le
cas) au lieu de les donner aux plus démunis.
En matière d’énergie, des politiques
responsables doivent être mises en place. Il faut développer le
photovoltaïque, l’éolien, la géothermie et d’autres sources d’énergies
vertes. Pour ce qui est du nucléaire, nous nous positionnons en faveur
d’une dénucléarisation totale du pays (y compris les ogives nucléaire
américaine de Kleine Brogel) au profit d’énergies renouvelables déjà
disponibles mais moins porteuses d’un point de vue économique.
Au
niveau de l’agriculture, ce n’est pas aux grandes compagnies de
distribution et aux multinationales de l’industrie agroalimentaire de
déterminer les types de produits cultivés dans nos champs. Nos
cultivateurs et nos éleveurs doivent être libres dans leurs choix de vie
et de projets. Il est intolérable que nos agriculteurs deviennent les
esclaves de Monsanto et les consommateurs leurs cobayes. Le législateur
doit encourager le bio, la permaculture et la consommation des produits
du terroir. Il doit également autoriser l’agriculteur à utiliser ses
propres semences, cela enrichira nos variétés végétales.
Au niveau de la santé, les activités
sportives seront soutenues et encouragées. Une médecine globale plus
axée sur la prévention et moins soumise à l’industrie pharmaceutique
doit être stimulée. La question de l’obligation vaccinale doit être
remise en question et ne peut en aucun cas être cause de discrimination
entre nos enfants.
9. Construire l’Europe des Citoyens
Le projet européen était noble au départ puisqu’il a permis d’établir un axe franco-allemand, vecteur de paix durable en Europe.
Notre Belgique, membre du Benelux, a toujours été une grande artisane de la construction européenne.
Malheureusement,
les technocrates européens, sans légitimité démocratique, ont dénaturé
ce projet. Au lieu de travailler dans l’intérêt des citoyens européens,
ils se sont mis au service de lobbys et de créanciers sans scrupules.
L’Europe est devenue une organisation non démocratique aux accents
totalitaires.
La maison Europe est une construction
supranationale dont les Etats membres ont des histoires, des économies,
des législations et des démographies différentes. A cause de ces
disparités et de l’absence d’uniformisation, l’Europe actuelle est
malade. En effet, ces disparités sont créatrices de concurrence au
sein-même de l’Union. Notre pays est touché de plein fouet par cette
concurrence. Nous ne pouvons plus conserver l’Union européenne telle
qu’elle existe aujourd’hui.
Doit-on
abandonner le projet européen pour autant? Oui, si l’Europe persiste à
être une organisation purement économique créatrice de misère et de
régressions sociales pour un pays comme la Belgique et qu’aucune
harmonisation complète des législations couplée à une uniformisation
positive des salaires ne sont possibles. Non, si nous transformons cette
Europe de l’argent en une Europe sociale qui respecte notre identité et
notre souveraineté nationale. Il est en effet impossible de bâtir un
espace harmonieux et pérenne uniquement sur des critères économiques.Cette seconde option semble impossible aujourd’hui vu l’état d’esprit de ceux qui nous dirigent et pour lesquels seuls comptent l’argent et les puissants lobbys qu’ils représentent et c’est pourquoi nous proposons une sortie de l’Europe actuelle et de l’Euro.
Pour parvenir à construire une Europe du
citoyen, un espace convivial, libéré des lobbys en tout genre, où des
peuples de différentes cultures se rencontrent et dialoguent sur un même
pied d’égalité, pour mieux se connaitre, il convient de mettre en œuvre
les valeurs humanistes de liberté, de justice, de paix et de respect.
Ensuite les problèmes économiques
peuvent se résoudre en grande partie en mettant fin à l’usure au niveau
de l’Europe. Ce qui diminuera sensiblement la dette de nos pays et du
même coup éloignera les spéculateurs.
Notre pays doit retrouver ses pouvoirs
régaliens dont l’indépendance financière. Les banques nationales doivent
retrouver leur rôle. Les banques nationales mettront en place des
politiques financières appropriées à chaque Etat. Une sortie de l’Europe
et de l’Euro ne doit pas être redoutée si l’Europe sociale est
incapable de remplacer l’Europe du fric !
Pour
créer une Europe éthique, nous devons, également, parvenir à construire
une Europe émancipée, libérée de la tutelle de l’oncle Sam, du traité
trans-atlantique, et trop calquée sur le modèle américain, l’allié du
sionisme international. Une Europe indépendante, avec son propre projet
politique qui se basera sur la recherche de la justice et de l’équilibre
entre ses citoyens et dans ses relations avec les autres Etats du monde
devra s’engager avec force dans la lutte contre le sionisme et les
manipulations internationales, oeuvrant ainsi pour la paix dans un monde
multipolaire et libre.S’il est impossible de construire une Europe sur ces bases, mieux vaut abandonner le projet européen car celui-ci n’aura que des conséquences négatives à long terme.
Enfin, il n’est plus acceptable que
notre pays suive les diktats des Etats-Unis qui se considèrent comme les
maîtres du monde en s’octroyant le droit de créer des régimes, d’en
dissoudre d’autres par la force armée ou d’opprimer certains peuples à
cause des richesses de leur pays. Il convient donc de se retirer de
toutes les organisations internationales troubles comme l’ONU ou l’OTAN.
Il convient en outre de mettre un terme à l’ingérence belge en Afrique
centrale (Congo, Rwanda, etc…) mais aussi de lutter contre le sionisme
qui est un des plus grands fléaux mondiaux.
VOIR AUSSI LE MANIFESTE MUSULMAN DE GRANDE BRETAGNE
Muslim Parliament Manifesto
From Daryl's Encyclopaedia
THE MUSLIM MANIFESTO - a strategy for survival
Dr Kalim
Siddiqui (RA) Former Director of The Muslim Institute
Dr Kalim Siddiqui former leader of Majlis al-Shura fi
Britanya (Muslim Parliament)
Inrocks : Quenelle dans le Fion de Cochon
L’un des premiers gestes de Manuel Valls en tant que Premier ministre fut de recevoir un certain Matthieu Pigasse pour « parler de l’avenir » [Le Parisien]
Quand on sait que l’une des dernières actions de ce haut financier fut de « conseiller le gouvernement grec dans le processus de restructuration de sa dette », on peut craindre le pire !
Portrait haut en couleurs d’un de ces authentiques hommes de pouvoir dont l’influence sur nos vies est certainement plus grande que celle d’hommes politiques qui apparaissent, plus que jamais, comme de vulgaires employés de banque… littéralement.
Ce que Wiki dit :
– Ancien administrateur civil du ministère de l’Économie et des Finances
– Directeur général délégué puis vice-président de la Banque Lazard en Europe
– Propriétaire et président du magazine Les Inrockuptibles
– Actionnaire du journal Le Monde et du Huffington Post
Comme toujours, la fiche officielle Wikipédia France se montre fade et dresse l’inventaire des différentes opérations financières menées par le golden boy.
Et comme toujours, le plus intéressant est ailleurs…
(merci à la Librairie FACTA et Faits & Documents pour les infos exclusives)
Biographie
Matthieu Pigasse est né pendant les événements de mai 1968 à Clichy, dans une famille de gauche (la famille fêtera l’élection de Mitterrand en 1981 et son grand-père paternel fut député SFIO) et reçu une éducation protestante (adolescence chez les Éclaireurs Unionistes, scouts parpaillots donc ‘bien pensants’…)
Technocratie et Haute Finance
Diplômé de Sciences Po puis de l’ENA en 1994 (promotion Saint-Exupéry) Matthieu Pigasse effectue son premier stage à New York auprès de Thierry de la Villehuchet. Pas de chance, c’est là une bien mauvaise école : ce trader français se suicide à l’âge de 65 ans après la banqueroute de sa société qui avait « perdu » 1,4 milliard de dollars au cours du scandale de l’Affaire Bernard Madoff…
Matthieu Pigasse rejoint ensuite le ministère des Finances et devient, en 1997, conseiller auprès de Dominique Strauss-Kahn jusqu’au départ de celui-ci (scandale de la MNEF, affaire Méry) puis directeur adjoint du cabinet de Laurent Fabius.
Des amitiés jamais reniées, même après les accusations de viol du patron du FMI :
« Je reste proche de Dominique […] c’est un immense gâchis.Au retour de la droite au pouvoir, Matthieu Pigasse part dans le privé, en 2002, comme associé-gérant à la Banque LAZARD, sur les conseils d’Alain Minc (plagiaire, économiste foireux proche de Nicolas Sarkozy, mais aussi ancien président du conseil de surveillance du Monde et membre du club Le Siècle : autant d’éléments à garder en mémoire pour la suite…)
Pour lui, pour les siens, pour nous. »
C’est Matthieu Pigasse qui introduit cette grande banque d’affaires mondiale sur le marché en trouvant un investisseur institutionnel de référence.
L’opération assure un colossal enrichissement de tous les associés (des centaines de millions de dollars) [F&D]
En 2009, Le Point note ainsi que Matthieu Pigasse, qui avait toujours assuré qu’il ne vendrait jamais ses stock-options tant qu’il serait chez Lazard, a vendu pour 2,5 millions de dollars rien que pour 2006…
Refusant d’être catalogué comme un vulgaire jouisseur, il se voit en révolutionnaire argenté. Il affirme lutter contre les conservatismes, les rentes, les situations acquises et les privilèges… mais il refuse de donner le montant du bonus qu’il a touché chez Lazard [!]Un sens de la chutzpah qui devient de l’art quand Matthieu Pigasse évoque l’affaire Pulvar-Inrocks-Montebourg:
Il déclare, avec l’aisance de ceux qui en ont, que pour lui, l’argent n’a pas de valeur et que, de toute façon, il ne possède rien et n’est pas du tout matérialiste.
[Le Figaro – 07/2010]
« Une polémique sans aucun fondement »… Ben voyons !
Les médias dans le sang
La famille Pigasse, c’est avant tout la presse : son père Jean-Daniel (directeur de La Manche libre après avoir été rédacteur à la Dépêche de la Manche), son grand père Albert (fondateur de la collection Le Masque, il introduisit en France les romans d’Agatha Christie), son oncle Jean-Paul (directeur de la rédaction de L’Express), son frère Nicolas (cofondateur du magazine people Public), sa sœur aînée Virginie (a travaillé au magazine Globe après être passé par Carbone 14) ainsi que les quelques 80 cousins germains de la famille Pigasse recensés parmi les journalistes (les plus connus : Sylvain Augier, Christophe Jean-Pierre…)
Un univers (et un réseau) vers lequel reviendra donc tout naturellement Matthieu Pigasse :
• En 2005, il organise la vente de Libération à Édouard de Rothschild, actionnaire concurrente de Lazard : point de fâcherie quand il s’agit de faire un p’tit billet !
• Actif dans d’autres médias, il conseille Murdoch sur Eurosport et finance le site Rue 89 – pour ceux qui croyaient que ce site « d’information » était indépendant (voir le chapitre Young Leaders)
• En 2009, il achète pour 3,5 millions € 77,5 % du capital de l’hebdomadaire Les Inrockuptibles, dont il préside le conseil d’administration.
Selon le Nouvel Observateur (juillet 2009) c’est Matthieu Pigasse, alors proche de Ségolène Royal « qui souhaite donner une dimension plus sociétale et politique » au magazine, et déclarera en 2010 en faire un « instrument d’opposition à Sarkozy ».
Cet outil de propagande assumée (et qui fera bien sûr partie de la meute anti-Dieudonné) illustrera parfaitement cette nouvelle direction :
• En juin 2010, Matthieu Pigasse prend le contrôle du quotidien Le Monde avec Pierre Bergé et Xavier Niel [lien]
• En novembre 2011 : projet de lancement du Huffington Post version française, avec déjà l’idée d’en donner la direction à son amie Anne Sinclair, 3ème ex-femme de Dominique Strauss-Kahn (et également membre du Siècle… parrainée, quel hasard, par Alain Minc).
En janvier 2012, Paul Ackermann est prévu comme rédacteur en chef du site : c’est un ancien du Figaro.fr, de 20mn… et du Bondy Blog (pour ceux qui se faisaient des illusions sur la nature profonde de ce blog…)
Gay friendly & Good business
• En février 2012, Matthieu Pigasse apparaît comme financier de la chaîne homosexuelle PINK TV aux côtés notamment de son collègue Xavier Niel. Pas de bol : dès avril, faute d’audience, la chaîne câblée vire carrément au porno intégral. Son fondateur, Pascal Houzelot, a toutefois réussi à obtenir l’une des rares fréquences parmi les chaînes TNT gratuites (quel chance !). Il se trouve que c’est lui qui a présenté à Matthieu Pigasse ses futurs associés au sein du Monde : Pierre Bergé et Xavier Niel (le trio rachètera ensuite pour trois fois rien le Nouvel Obs)
Le monde est bien fait… et petit !
Un an plus tard, visiblement intéressé par les médias gays, Matthieu Pigasse tentera de reprendre le magazine TETU, mais c’est Jean-Jacques Augier qui l’emportera (celui-ci est un des mandataires financiers pour l’élection présidentielle de Flamby… et impliqué dans le scandale Offshore Leaks)
• Juin 2012 : Matthieu Pigasse tente d’entrer au capital de Libé, grâce notamment à l’arrivée à l’Élysée comme conseiller de Flamby d’un certain David Kessler… qui se trouve être ancien directeur général des Inrocks ! Forcément…
Cependant, le projet sera rapidement abandonné, Libé étant au bord de la cessation de paiement et les principaux actionnaires refusant de renflouer une fois de plus… après tout, autant laisser le contribuable payer l’addition de la presse subventionnée, non ?
Du côté des Inrocks, la situation n’est guère plus brillante : la gestion de Matthieu Pigasse s’avère calamiteuse. En janvier 2013, l’hebdomadaire sera déficitaire pour la 3e année consécutive (2,5 millions € de déficit) et sa diffusion aura chuté de plus de 7 % !
Et ce, là aussi, malgré la perfusion du contribuable :
• En octobre 2012, Anne Hommel, ancienne conseillère en com’ de DSK quand il était patron du FMI, gère désormais l’image de Matthieu Pigasse.
Il y avait visiblement urgence : la direction de la Banque Lazard vient de « recadrer » son vice-président suite à la polémique Montebourg/Moscovici (scandale de la Banque publique d’investissement)
Il lui a été demandé « d’être plus discret » en matière politique…
Au contraire, c’est le moment d’en parler !
Banquier, mais « de gauche » !
Libération annonce en février 2009 que Matthieu Pigasse est membre du Parti Socialiste. [F&D]
Il est également membre du conseil d’administration de la Fondation Jean-Jaurès, réservoir de pensée du PS, ainsi que de la fondation pro-européenne Europa Nova.
Autant de cénacles mondialistes bien fréquentés : « gauche caviar » confine au pléonasme et « financier socialiste » n’est pas un oxymore.
Matthieu Pigasse est également administrateur du théâtre du Châtelet… nommé à ce poste par Bertrand Delanoë.
Embrayage toujours : pour célébrer les 30 ans de l’élection de François Mitterrand, il organise avec Pierre Bergé un concert place de la Bastille à Paris [lien]
Une petite fête à laquelle n’aura sans doute pas participé le monde ouvrier, sacrifié sans complexe lors du saccage industriel mis en œuvre par « tonton » Mitterrand… une broutille !
Le Monde des Réseaux
Avec Pierre Bergé, il nomme à la direction du Monde un certain Erik Izraelewicz (décédé depuis) grand défenseur du capitalisme libéral et financier, du mondialisme et de l’€uro.
Familier du Forum économique de Davos et membre du Bilderberg, Erik Izraelewicz est comme Matthieu Pigasse, membre du Club le Siècle et passé par la French American Foundation.
Un monde de réseaux opaque (pour ne pas dire occulte) difficilement assumé quand on affirme être de gauche :
« Je n’appartiens à aucun réseau, à aucune association, à aucun club… »Un gros bobard :
— Matthieu Pigasse, People, avril 2012
• French American Foundation
Matthieu Pigasse fut Young Leader en 2005.
La liste des personnalités françaises, dûment sélectionnées et formées par les bons soins américains, montre à elle seule la puissance et la réussite de ce réseau [lien Atlantico] sponsorisé entre autres par la Banque Lazard (!) :
François Hollande, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Najat Vallaud-Belkacem, Marisol Touraine, Fleur Pellerin, Aquilino Morelle et Olivier Ferrand (feu président du laboratoire d’idées socialiste Terra Nova).
Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, Jeannette Bougrab, Alain Minc…
Et parmi le monde des médias : Emmanuel Carcassonne (éditions Grasset puis Stock), Laurent Joffrin (directeur du Nouvel Obs), Emmanuel Chain (M6), Jean-Marie Colombani (ancien directeur du Monde), David Fontaine (journaliste au Canard enchainé), Catherine Sueur (numéro 2 de Radio France), Stéphane Fouks (proche de Manuel Valls) ainsi que David Kessler et Pascal Riché (rédacteur en chef de Rue 89).
• Le Siècle
Matthieu Pigasse a réussi à intégrer le très sélect club Le Siècle depuis peu.
Un gage de réussite : ce n’est jamais que le club le plus puissant de France qui réunit depuis plus de 60 ans les principaux dirigeants industriels, économiques, politiques, médiatiques et syndicaux (tous les détails sur ce réseaux révélés par Faits & Documents)
• Les Gracques
En 2007, Matthieu Pigasse est impliqué dans le groupe de hauts fonctionnaires connu sous le pseudonyme « les Gracques » : c’est lui qui signera les statuts de l’association déposés en préfecture (n’assumant toujours pas, il niera en avoir été membre dans le Nouvel Obs en janvier 2010).
Parmi la vingtaine de membres, plusieurs journaux ont noté les noms de Jean-Pierre Jouyet, Denis Olivennes, Bernard Spitz… tous également membre du Siècle.
Les Gracques se définissent comme « un groupe de réflexion et de pression » (en anglais : lobby) qui souhaite une « rénovation de la gauche française autour de valeurs sociales-libérales » (oxymore !) et se disent « pro-européens et internationalistes ».
L’idéologie mondialiste à laquelle adhère pleinement Matthieu Pigasse :
« Plusieurs exemples attestent de la montée des réflexes protectionnistes […]
les Français, pour soutenir l’automobile, ce que je comprends, créent une distorsion de concurrence avec les autres constructeurs européens.
Toutes ces tentations nationalistes sont dangereuses. »
— Paris-Match, février 2009
« L’Europe et l’€uro sont en danger […] selon le patron de Lazard France, il est impératif que le couple franco-allemand réagisse en lançant un emprunt conjoint »
— Le Point, avril 2012
« On a besoin d’immigration car c’est évidemment un facteur de diversité et de richesse, mais également pour des raisons économiques. »Vie privée : « même les koalas hésitent à faire ça ! »
— RMC, mars 2012 (parole de financier !)
En juin 2009, la presse people (dont la revue de son propre frère !) fait état d’une liaison avec la journaliste Marie Drucker et s’amuse du fait qu’elle fut plaquée la veille de son mariage :
Ce que la presse ne dit pas, c’est qu’une certaine Alix Étournaud est déjà enceinte du 3ème enfant de Matthieu Pigasse !
C’est cette dernière qui dévoilera cette sordide histoire dans une vraie-fausse autobiographie parue en décembre 2010 [sources 1 et 2]
Ce vaudeville (qui se terminera bien, le père ayant finalement épousé la mère de ses enfants) bien que croustillant fut étouffé même par les torchons pourtant avides de vendre du papier : Closer n’eut ainsi pas le courage de livrer le nom du « flamboyant banquier d’affaires âgé de 41 ans » [lien]
Cette même presse qui n’hésita pas en revanche à balancer les parties de jambes en l’air du président de la République ! [lien Turlutte à Flamby]
Des anecdotes qui ont le mérite de montrer qui est détenteur du vrai pouvoir.
Dans la série C’est qui, l’patron ?, la réponse est désormais très claire.
Quenelle de conclusion
Pour finir avec un peu de légèreté et en musique, notons que Matthieu Pigasse se pique de passion pour le punk rock.
Sans rire et sans complexe, le richissime financier se permet de donner la leçon dans le très ‘destroy’ Challenges.
L’occasion de tomber sur quelques perles :
« Sur la scène française, Manu Chao est lui aussi un descendant des Clash par l’authenticité de son engagement, son statut de citoyen du monde et son énergie inépuisable.»Joe Strummer, qui chantait Bank Robber doit se retourner dans sa tombe !
« La reprise du My Way de Claude François et Frank Sinatra par Sid Vicious, l’ex-bassiste des Sex Pistols, en est une des interprétations les plus déchirantes.»Le public jugera par lui-même d’une telle ânerie : vidéo
Quant aux Sex Pistols que Matthieu Pigasse cite comme référence, comment ne pas faire partager cet autre extrait du film La Grande Escroquerie du Rock’n’roll (ci-dessous) ?
Cette pantalonnade met en scène le (vrai) truand Ronnie Biggs et un (faux ?) nazi réfugié au Brésil, et tous de chanter Belsen was a gas : une chanson humoristique sur le camp de concentration de Bergen Belsen ! [lien]
Top à la déconne, Matthieu… avec ce clip, ça va zouker chez Lazard !
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