GIRL'S OR WOMAN'S HEAD COVERING NOT OBLIGATORY IN ISLAM! AL-AZHAR UNIVERSITY, CAIRO, EGYPT.
GIRL'S OR WOMAN'S HEAD COVERING NOT OBLIGATORY IN ISLAM!
IT IS JUST A WELL-ROOTED CUSTOM!
(Al-Azhar University, Cairo, Egypt)
I have known this since I was in my twenties???
But, you cannot tell this to all thos who have been brainwashed by the
Crypto-Jews of Saudia in OCCUPIED ARABIA or to those who confuse their
own cultural traditions with Islam, although their intention of "FEMALE"
MODESTY (HIJAAB) is valid!
L’Université d’Alazhar a enfin statué : Le voile n’est pas une obligation islamique !
La prestigieuse université d’Alazhar vient de statuer sur le débat
autour du port du voile suite à une thèse de doctorat défendue par
Cheikh Mustafa Mohamed Rached, un éminent professeur de la charia et du
droit islamique connu pour ses innombrables travaux et publications. Al Azhar a enfin validé officiellement, plusieurs années de recherche
du Professeur Rached sur l’obligation religieuse de porter le voile
islamique qui couvre la tête. C’est clair, net et précis, il s’agit plus
d’une habitude enracinée que d’un devoir religieux dicté par Dieu. Le doctorant, démontre de façon structurée et étoffée que le hijab
n’a d’islamique que les « bonnes intentions » de ceux qui en prônent le
port. En passant au crible les versets du Coran en rapport avec le voile,
ainsi que l’unique citation de la Tradition supposée corroborer tels
versets, soit le même corpus servant de support aux prédicateurs du
hijab, le doctorant nous convainc à bon droit que non seulement le
voile n’est pas une obligation islamique, mais que ‘la lecture du Coran faite par des abrutis n’engage que les abrutis!’
Le port du voile fonde son credo sur une présumée prescription de
« couvrir la tête », alors que le Coran ne mentionne nulle part telle
prescription. Il y a néanmoins une fratrie de cheiks qui a tenu à en
faire une obligation et considérer celle-ci comme l’un des principaux
piliers de l’islam. Ces cheikhs altèrent de la sorte les fins de la
charia islamique et passent à côté de l’interprétation correcte des
Textes. Refusant toute approche rationnelle de ceux-ci, ils s’attachent
bien plus à une translation statique fondée sur la lecture littérale et
non soumise à la raison. De surcroît, ils décontextualisnt les Textes et
interprètent ceux-ci selon leurs caprices. Les sourates sont censées
s’interpréter en vertu de leur contexte historique et en rapport avec
les raisons ayant motivé leur révélation. Or ces cheikhs s’arrêtent au
niveau strictement littéral des sourates et omettent fâcheusement ce qui
fut aux origines de leur révélation. Cette démarche s’explique soit par
des raisons purement arbitraires, soit parce que les « bonnes
intentions » de ces cheiks plaident pour ladite interprétation, leurs
capacités analytiques, pour une débilité d’ordre cérébral ou
psychologique, ne leur permettant pas d’aller au-delà !
Enfin le voile est levé sur une polémique qui a défrayé les
chroniques en ces temps où les wahabbo-salafistes couvrent de billets
verts tous ceux, à travers le monde, qui acceptent de prêcher
l’obscurantisme
Cheikh
Mustafa Mohamed Rached, était un éminent professeur de la charia et du
droit islamique à l'Université d'Al-Azhar. Pas très conforme au
rigorisme d'une certaine pensée islamique sclérosée, il ne tarde pas à
se faire beaucoup d'ennemis dans les milieux conservateurs égyptiens.
Outre ses courageuses postions au sujet du hijab qu'on découvrira en
lisant l'article ici traduit, sa contestation de l'interdit coranique
frappant l'union d'une musulmane avec un non musulman, entre autres
lectures dynamiques du Coran et de la Tradition, ne peuvent laisser
indifférents les cerbères de la doxa obscurantiste. En 2008, Cheikh
Mustafa Mohamed Rached est invité à Chypre par des compatriotes coptes
qui voulaient lui témoigner leur sympathie, tant l'originalité et
d'ouverture d'esprit de ce cheikh pas comme les autres les subjuguaient.
L'homme accepte avec plaisir cette invitation, alors que ses
détracteurs, à l'affût, qui cabalent depuis longtemps pour lui rogner
les ailes ne ratent pas le coche. Pour avoir assisté aux fêtes du
nouvel an organisées sur cette île sous l'égide de l'église égyptienne
et "récidivé" en se rendant à une autre église chypriote, des journaux
égyptiens annoncent la conversion du "mécréant" au christianisme. Pure
calomnie, cela va de soi, mais apparemment bien orchestrée et
bénéficiant de l'aval d'hommes haut placés. A son retour en Égypte,
Cheikh Mustafa Mohamed Rached apprend que la Sûreté de l’État lui a
retiré sa nationalité. Sans autre avis ni formalité. Sans qu'aucun
tribunal n'ait enquêté ni statué sur l'affaire, Dr Mustafa Mohamed
Rached est cloué au pilori depuis 4 ans. La paranoïa puritaine des
islamistes qui n'ont reculé devant rien pour briser la vie et la
carrière de cet universitaire égyptien n'a d'égale que la lâcheté des
politiques refusant de le réhabiliter. Mustafa Mohamed Rached n'arrête
pas pour autant de se battre pour dénoncer l'infâme cabale et recouvrer
ses droits de citoyen égyptien.
Ci-dessous
la traduction d'un article rédigé par ce cheikh, qui démontre de façon
structurée et étoffée que le hijab n'a d'islamique que les "bonnes
intentions" de ceux qui en prônent le port. En passant au crible les
versets du Coran en rapport avec le voile, ainsi que l'unique citation
de la Tradition supposée corroborer tels versets, soit le même corpus
servant de support aux prédicateurs du hijab, l'auteur nous convainc à
bon droit que non seulement le voile n'est pas une obligation islamique,
mais que la lecture du Coran faite par des abrutis n'engage que les
abrutis!
Ces jours-ci, ce qu'on appelle voile islamique
est en vogue et se propage à un rythme frénétique. Le port du voile
fonde son credo sur une présumée prescription de "couvrir la tête",
alors que le Coran ne mentionne nulle part telle prescription. Il y a
néanmoins une fratrie de cheiks qui a tenu à en faire une obligation et
considérer celle-ci comme l'un des principaux piliers de l'islam. Ces
cheikhs altèrent de la sorte les fins de la charia islamique et passent à
côté de l'interprétation correcte des Textes. Refusant toute approche
rationnelle de ceux-ci, ils s'attachent bien plus à une translation
statique fondée sur la lecture littérale et non soumise à la raison. De
surcroît, ils décontextualisnt les Textes et interprètent ceux-ci selon
leurs caprices, imitant en cela quelques uns de nos anciens cheiks,
comme si les avis de ces derniers étaient sacrés et n'admettaient aucune
remise en question. Il y a là un écart par rapport à l'approche
correcte fondée sur le raisonnement argumenté et l'interprétation. Les
sourates sont censées s'interpréter en vertu de leur contexte historique
et en rapport avec les raisons ayant motivé leur révélation. Or ces
cheikhs s'arrêtent au niveau strictement littéral des sourates et
omettent fâcheusement ce qui fut aux origines de leur révélation. Cette
démarche s'explique soit par des raisons purement arbitraires, soit
parce que les "bonnes intentions" de ces cheiks plaident pour ladite
interprétation, leurs capacités analytiques, pour une débilité d'ordre
cérébral ou psychologique, ne leur permettant pas d'aller au-delà!
Ceci
ne concerne pas uniquement la question de ce qu'on appelle voile mais
touche aussi à des centaines de questions importantes.Si nous nous
intéressons aujourd'hui exclusivement à la question du hijab c'est parce
que d'une part le champ de notre propos ne permet pas d'évoquer les
autres questions, et d'autre part parce que la question du hijab
interpelle présentement la raison du musulman comme du non musulman.
D'autant qu'elle est devenue, aux yeux des non musulmans, un critère en
fonction de quoi le sens, l'objectif et la nature de l'islam sont (mal)
discernés.
Il n'est que de réfléchir sur l'attitude de
certains Etats de pays non musulmans pour lesquels le voile islamique
s'assimile à un mot d'ordre politique, lequel mot d'ordre conduit à
diviser les citoyens et instaurer entre eux une forme de ségrégation. En
témoignent les heurts qui s'en sont suivis et la révocation de
certaines employées attachées à ce qu'on appelle voile.
Quelle
est donc la vérité à propos du hijab? Quelles en sont les
significations? Et quels arguments religieux invoquent ceux qui
prétendent que le voile est une obligation islamique?Versets
décontextualisés
Nous
allons passer au crible les allégations érigées en dogmes à ce propos,
en faisant appel à la raison, la logique et l'argument. Parce qu'il nous
faudra débarrasser l'islam de ce dont on l'affuble à tort.
En
vérité les allégations de ces cheikhs se révèlent tordues et
incohérentes. A commencer par le jargon qui emploie tantôt "hijabالحجاب"
tantôt "khimar الخمار " et quelquefois aussi "jalabib الجلابيب ". La
confusion à ce niveau précis démontre qu'ils passent à côté du sens
exact qu'ils visent, en l'occurence la couverture de la tête. Ce qui
signifie que ces messieurs veulent à tout prix accréditer leur dogme, et
de façon arbitraire.
PRIMO: le
terme "hijab" signifie au sens dénotatif du terme:" cloison ou mur". Le
"hajb" de quelque chose signifie sa couverture. Une femme "mahjouba" est
une femme cachée par une cloison. Quant à la sourate révélée au sujet
du hijab, elle concerne exclusivement les épouses du Prophète. Et elle
appelait à séparer celles-ci des compagnons du Prophète par une cloison.
A ce propos, ni les oulémas ni les cheiks n'ont la moindre divergence
d'opinions. Et la sourate les Partis (Al-Ahzab), dit au verset 53:" O
vous qui croyez [en Dieu], n’entrez pas dans la maison du prophète à
moins qu’il vous soit donné la permission de manger, et vous ne devrez
forcer en aucune manière une telle invitation. Quand vous finissez de
manger, vous devrez partir; n’engagez pas avec lui de longues
conversations. Ceci incommodait le Prophète, et il s'embarrassait pour
vous le dire. Mais DIEU ne s'embarrasse pas de vous révéler la vérité.
Si vous devez demander à ses femmes quelque chose, demandez-le-leur
derrière une cloison.
Ceci est plus pur pour vos cœurs et
pour les leurs. Vous ne devez pas outrager dans son honneur le Messager
de Dieu. Vous ne devrez pas épouser ses femmes après lui, car ce serait
une grave offense à la vue de Dieu."
Ce verset comporte
trois préceptes: le premier concerne la conduite des compagnons quand
ils sont invités à manger chez le Prophète (SWS); le deuxième concerne
la cloison ou la paroi qui doit séparer ces compagnons des épouses du
Prophètes et le dernier l'interdit qui empêche ces compagnons de prendre
pour épouse l'une des femmes du Prophète (SWS) après la mort de
celui-ci. Ainsi le mot "hijab" remis dans son contexte nous permet-il de
comprendre qu'il avait pour objectif de mettre une barrière entre les
femmes du Prophète (SWS) et ses compagnons. Il en ressort aussi que
cette disposition concernait uniquement les épouses du Prophète (SWS).
Elle ne s'étend ni à ce qu'il "a pu avoir comme odalisques" ni à ses
filles ni au reste des musulmanes. Autrement, le verset l'aurait dit
explicitement et généralisé la disposition pour toutes les croyantes
musulmanes.
DEUXIO: comme la
citation de ce verset pour étayer l'obligation du port de voile entendu
comme "couverture de la tête" n'est pas pertinente, ces mêmes cheikhs
se rabattent sur le verset 31 de la sourate de la Lumière (Ennour): "
Invite les croyantes à baisser pudiquement une partie de leurs regards, à
préserver leur vertu, à ne faire paraître de leurs charmes que ceux qui
ne peuvent être cachés, à rabattre leurs voiles sur leurs poitrines."
Ce verset a été révélé parce qu'à l'époque du Prophète et bien avant
encore, les femmes portaient des coiffes qui couvraient leurs têtes et
laissaient pendre la traine de ces coiffes sur le dos. En même temps,
ces femmes étaient décolletées, qui laissaient nus le cou et le haut de
la poitrine. D'ailleurs, une autre thèse assimile "al-khimar" à une
abaya. Par conséquent, ce verset demande aux femmes de rabattre la
couverture de la tête sur l'encolure, autrement dit leur recommande de
cacher ce qu'un décolleté peut révéler. Le verset ne visait donc, à sa
révélation, que l'amendement d'un usage courant. Parce que l'islam
n'autorise pas la femme à s'exhiber dans un décolleté découvrant de
façon voyante la poitrine. C'est dire que le verset n'entend pas imposer
tel ou tel vêtement ni surtout le port du voile. Mais il recommande
seulement la couverture de la poitrine! Et c'était pour permettre aux
musulmanes de se faire distinguer au milieu des non musulmanes portant
éventuellemnt un décolleté.
TERTIO:
remettons dans son contexte le verset 59 et l'évocation des "jalabib",
sourate les Partis (Al-Ahzab): "O prophète, dis à tes femmes, tes
filles, et les femmes des croyants qu’elles devront rallonger leurs
vêtements. Ainsi, elles seront reconnues [en tant que femmes justes] et
éviteront d’être insultées." Ce verset a été révélé dans la circonstance
qui suit: à l'époque de la révélation, il était de coutume que les
femmes, toutes conditions confondues, aient le visage découvert, quand
en rase campagne et faute de selles dans les habitations, elles devaient
déféquer ou uriner. Et il y avait incessamment quelque fieffé coquin
qui regardait en cachette ces femmes dans une telle posture. Quand le
Prophète (SWS) en a été prévenu, ledit verset lui a été révélé pour
établir un signe de reconnaissance, une distinction, permettant de ne
pas confondre dans la foule des croyantes femmes libres, esclaves et
odalisques. Et cela afin que les femmes libres ne soient pas lésées dans
leur honneur. C'est dans cet esprit-là qu'Omar Ibn Al-Khattab, quand il
voyait une esclave ou une odalisque masquée, c'est-à-dire complètement
couverte ou rabattant sur son visage son abaya, il lui donnait un coup
de fouet. Par tel châtiment, le compagnon du Prophète voulait préserver
le port distinctif des femmes libres (Cf Ibn Taymiya - Le hijab et le
port de la femme pour la prière).
Quarto:
la citation du propos attribué au Prophète (SWS): selon Abou Daoud
citant Aicha, celle-ci citant à son tour Asma Bent Abou Bakr qui s'étant
introduite un jour chez le Prophète (SWS) et rapportant ce qui suit: le
Prophète (SWS) lui avait dit:" Asma, sache qu'il ne sied à aucune femme
ayant atteint la puberté de montrer d'elle-même autre chose que ceci et
cecla." Et le Prophète aurait montré son visage et la paume de ses
mains. En vérité ceux qui s'appuient sur cette citation pour soutenir
que le hijab fait de la couverture de la tête une obligation invoquent
un texte à source unique, et non un texte sur quoi concordent plusieurs
références de source sûre, qui bénéficie de la tradition et du
consensus. Le texte ne peut donc être doté d'autorité autre que
"consultative". Il ne peut servir ni à fonder une disposition
législative légitime ni à l'annuler.
C'est à Dieu de juger
de notre bonne foi. Et à part Sa voix nous ne suivons d'autre chemin.
Cheikh Mustafa Mohamed Rached | Traduit par A. Amri
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