LE PROPHÈTE JÉSUS
ÉTAIT JUDÉEN, NAZARÉEN DE GALILÉE, PALESTINIEN,
CANAANITE
(CANAANÉEN), ÉDOMITE, HITTITE, ISRAÉLITE,... – TOUT SAUF JUIF
Parallel Verses
New International Version
The crowds answered, "This is Jesus, the prophet from Nazareth in Galilee." King James Bible
And the multitude said, This is Jesus the prophet of Nazareth of Galilee. Aramaic Bible in Plain English
But the crowds were saying, “This is Yeshua the Prophet who is from Nazareth of Galilee.” King James 2000 Bible
And the multitude said, This is Jesus the prophet of Nazareth of Galilee. American King James Version
And the multitude said, This is Jesus the prophet of Nazareth of Galilee. American Standard Version
And the multitudes said, This is the prophet, Jesus, from Nazareth of Galilee. Douay-Rheims Bible
And the people said: This is Jesus the prophet, from Nazareth of Galilee.
The crowds answered, "This is Jesus, the prophet from Nazareth in Galilee." King James Bible
And the multitude said, This is Jesus the prophet of Nazareth of Galilee. Aramaic Bible in Plain English
But the crowds were saying, “This is Yeshua the Prophet who is from Nazareth of Galilee.” King James 2000 Bible
And the multitude said, This is Jesus the prophet of Nazareth of Galilee. American King James Version
And the multitude said, This is Jesus the prophet of Nazareth of Galilee. American Standard Version
And the multitudes said, This is the prophet, Jesus, from Nazareth of Galilee. Douay-Rheims Bible
And the people said: This is Jesus the prophet, from Nazareth of Galilee.
JÉSUS PROPHÈTE, ET NON DIEU!
Selon une
version, le Jésus, fils du Père, BAR ABBAS ou BARABAS qui fut connu comme « ROI
DES JUDÉENS », fut celui que les Romains crucifièrent à la place de Jésus,
fils de Mariam la Sainte! (BAFS)
D.087
Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars
1.
Jésus-Christ était-Il « Juif » ou « Judéen » ?
L’une
des thèses qui nous vient de la hiérarchie ecclésiastique et qui jette le
plus de confusion parmi les chrétiens, est l’affirmation sans cesse répétée
que « Jésus-Christ était un Juif ». Cela semble également être
devenu votre thème favori. Cette distorsion de la vérité est brandie par les
prêtres au moindre prétexte. Ils la répètent constamment, et même parfois
sans que ce soit une provocation délibérée de leur part. Non, vraiment, ils
ont la gâchette facile dès qu’il faut nous assaisonner avec cette
fabrication. Ils ne manquent pas une occasion de le faire ! « Jésus
était juif ! »... Mais aussi fort qu’ils le crient, leurs ouailles
n’ont pas encore accordé leur prédilection à cette version mensongère de
la réalité, et les informations qu’ils puisent à d’autres sources leur
disent bien autre chose ; et leur confiance envers ces autres sources vaut
largement celle qu’ils accordent à la hiérarchie ecclésiastique.
Cela
pose même en vérité un sérieux problème à la hiérarchie ecclésiastique.
Mais elle ne pourrait s’extraire du marécage où elle s’est empêtrée
qu’en revenant à la formule magique du christianisme : « la vérité,
toute la vérité, rien que la vérité ». C’est la seule formule par
laquelle les prêtres pourraient regagner la confiance des fidèles ; car
ils ne redeviendront jamais les chefs spirituels de cette nation sans un retour
sincère de cette confiance. Ils devraient concentrer leurs principaux efforts
sur ce seul objectif.
Mon
cher Docteur Goldstein, vous êtes un théologien de prestige et un historien de
marque, vous auriez donc dû partager l’avis des plus grands spécialistes sur
la prétendue « judaïcité » de Jésus-Christ. Les plus grands spécialistes
s’accordent aujourd’hui pour dire que le raisonnement ou l’insinuation
suivant laquelle « Jésus était juif », ne repose sur aucune base
factuelle. Des faits historiques incontestables, ainsi qu’une profusion
d’autres preuves, établissent par delà tous les doutes possibles
l’absurdité de cette phrase que l’on entend partout aujourd’hui :
« Jésus était juif ».
Sans
redouter la moindre contradiction qui s’appuyât sur des faits historiques,
les spécialistes les plus qualifiés s’accordent sur ce point précis que Jésus-Christ
n’était pas un « Juif ». Ils pourront vous confirmer texte
original à l’appui, que pendant sa vie Jésus-Christ était désigné comme
un « Judéen » par ses contemporains, et non comme un « Juif » ;
ils vous diront également que Jésus-Christ Se désignait Lui-même comme un
« Judéen », et non comme un « Juif ». Pendant son
passage ici sur Terre, Jésus fut désigné par les historiens de l’antiquité
comme un « Judéen », et non comme un « Juif ». Tous les
théologiens de l’antiquité[1],
dont la maîtrise de la question pourrait difficilement être mise en doute, désignent
Jésus-Christ pendant Sa vie, ici, sur Terre, comme un « Judéen »,
et non comme un « Juif ».
Au
sommet de la croix sur laquelle Jésus-Christ fut crucifié, on pouvait lire ces
mots : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum. Il s’agit là, vous le
savez bien, de la langue maternelle de Ponce Pilate ; et j’ose espérer
que personne ne mettra en question le fait que Ponce Pilate était capable de
s’exprimer correctement dans sa langue maternelle. Or, tout latiniste vous
dira que la traduction correcte du latin : Iesus Nazarenus rex
Iudaeorum, donne : « Jésus le Nazarénien[2],
chef souverain des Judéens ». Il n’y a pas le moindre désaccord sur ce
sujet parmi tous les spécialistes.
Pendant
sa vie, ici sur Terre, Jésus ne fut jamais considéré par Ponce Pilate, ni même
par les Judéens avec lesquels Il vivait, comme : « le Roi des Juifs ».
L’inscription fixée à la croix sur laquelle Jésus a été crucifié, a été
traduite incorrectement dans la langue anglaise ; et cette traduction erronée
ne fit son apparition qu’au XVIIIe siècle. Il faut bien comprendre
que c’est par esprit de dérision, que Ponce Pilate a donné l’ordre de rédiger
une telle inscription : sur le point d’autoriser la crucifixion de notre
Seigneur, Ponce Pilate voulut également se moquer de Lui[3].
Ponce Pilate savait pertinemment que Jésus-Christ avait été dénoncé, bafoué,
puis renié par les Judéens qui, ensuite, ourdirent Sa crucifixion, ainsi que
l’histoire le raconte.
À
part Ses quelques disciples, tous les autres Judéens Le détestaient, et méprisaient
Son enseignement, ainsi que tout ce que Jésus-Christ représentait. Le temps
n’effacera pas cela de l’histoire. Et nous savons bien que le « chef
souverain » des Judéens, à l’époque où cette inscription fut placée
sur la croix, n’était autre que Ponce Pilate lui-même ! Et il ne faut
donc pas lire cette inscription ironique comme si Ponce Pilate pensait réellement
que Jésus-Christ était « le chef souverain des Judéens ». Une
telle interprétation est absolument inconcevable.
Aux
temps de la crucifixion de Jésus-Christ, Ponce Pilate était Procurateur de Judée
pour le compte de l’Empire romain. À cette époque, l’Empire romain
couvrait toute une partie du Moyen Orient. Pour Ponce Pilate, en tout ce qui
pouvait le concerner sur le plan officiel ou privé, les habitants de Judée étaient
des « Judéens », et non des « Juifs », comme on les a
maladroitement désignés depuis le XVIIIe siècle. Or aucun
historien n’a jamais recensé de religion, de race, de peuple ou de nation en
Judée à cette époque, connus sous le nom de « Juifs » ; pas
plus qu’ils n’en trouvèrent la moindre trace dans d’autres lieux, ou dans
toute l’histoire qui a précédé.
En
tant que Gouverneur d’une province de l’Empire romain, Ponce Pilate
n’exprimait guère d’intérêt envers la multitude des cultes religieux qui
se pratiquaient à cette époque dans toute la Judée. Ces pratiques religieuses
allaient de formes diverses d’idolâtrie, dont en premier lieu le culte
phallique, à la conception naissante[4]
d’un Dieu éternel, omnipotent et invisible, dénommé Yahweh (Jéhovah), dont
la première intuition remontait à Abraham, patriarche illustre s’il en est,
ayant vécu environ 2 000 ans auparavant. En tant que Gouverneur d’une
province conquise, Ponce Pilate devait suivre les directives de Rome lui
enjoignant de ne pas interférer dans les affaires religieuses du pays. Sa
principale responsabilité se limitait à la collecte de l’impôt impérial,
et à son acheminement vers Rome ; les cultes religieux de ses administrés
ne lui importaient guère.
Maintenant
mon cher Docteur Goldstein, ainsi que vous le savez, le mot latin rex
ne signifiait pas « roi » initialement, mais « chef d’une
tribu », leader en anglais ; et aux temps de Jésus-Christ,
ce mot n’avait pas d’autre sens pour les Judéens qui connaissaient la
langue latine. Le mot latin rex, vient du verbe latin rego, regere
et signifie « diriger, conduire, mener, être à la tête de... ».
Évidemment, le latin était la langue officielle dans toutes les provinces de
l’Empire Romain, et c’est pourquoi l’inscription sur la croix fut rédigée
également en latin.
Or,
après leur invasion des Îles Britanniques, les Anglo-Saxons remplacèrent le
mot latin rex, par le mot king. Mais le remplacement du mot rex
par le mot king à cette époque postérieure, ne modifie pas rétroactivement
le sens que les Romains donnaient au mot rex à l’époque de Jésus-Christ.
Le latin rex signifiait simplement pour eux « chef souverain »,
un leader. Le mot anglo-saxon king,
avait d’ailleurs une graphie différente de celle d’aujourd’hui,
lorsqu’il a remplacé le mot latin rex, mais toutefois son sens était
encore à peu près équivalent à celui du latin.
Pour
Ponce Pilate, il était bien évident que Jésus-Christ était la dernière
personne que les Judéens auraient acceptée comme « chef de tribu »[5].
Malgré cela, Ponce Pilate n’a pas hésité à ordonner cette inscription : Iesus
Nazarenus rex Iudaeorum, et je répète que même par le plus sauvage étirement
de l’imagination, on ne peut soutenir que ces mots de Pilate furent autre
chose qu’un misérable sarcasme. Par cette référence à Jésus-Christ comme
« chef des Judéens », ceux-ci auraient ourdi la crucifixion de leur
chef souverain.
À
l’époque de Jésus-Christ, les Romains désignaient le territoire actuel de
la Palestine sous le nom de Iudaea. Cette province était administrée
par Ponce Pilate comme une partie intégrante de l’Empire romain. La
traduction française de Iudaea est : « la Judée ».
Le seul adjectif français que l’on puisse construire sur ce nom latin de Iudaea
est « Judéen », et non pas « Juif ». Ainsi, la
population qui vivait à l’emplacement de la zone géographique connue
actuellement sous le nom de Palestine, était désignée en latin, à l’époque
de Jésus-Christ, par le mot Iudaeus : « les Judéens ».
À strictement parler, ce mot ne désignait rien d’autre que les habitants
vivant à l’intérieur des frontières de la Judée à cette époque. Or qui
pourrait nier que Jésus-Christ ne fut, Lui aussi, un habitant de la Judée de
cette époque ?[6]
Or
vous savez très bien, mon cher Docteur Goldstein, que le génitif pluriel du
latin Iudaeus est : Iudaeorum. Et que la traduction française
littérale du génitif pluriel Iudaeorum, devrait être :
« des Judéens », et non pas : « des Juifs ». Il
est complètement impossible de donner une autre traduction littérale au latin Iudaeorum[7].
C’est pourquoi comme je vous le disais, tous les théologiens et les
historiens, qui maîtrisent bien ce problème, savent qu’il faut traduire Iesus
Nazarenus rex Iudaeorum par « Jésus le Nazarénien chef souverain
des Judéens ». Vous devez tomber d’accord sur cela.
À
l’époque où Ponce Pilate a donné l’ordre de placer l’inscription Iesus
Nazarenus rex Iudaeorum sur la croix, les autorités spirituelles de la Judée
protestèrent d’ailleurs auprès de lui, en lui disant : « …ne
marque pas que Jésus est le chef des Judéens, mais seulement qu’il a dit
qu’il était le chef des Judéens »[8].
Les autorités spirituelles de la Judée émirent des protestations très fortes
auprès de Ponce Pilate au sujet de cette référence à Jésus-Christ comme rex
Iudaeorum ; insistant sur le fait que Ponce Pilate n’avait pas une
connaissance précise du statut véritable de Jésus en Judée ; et comme
vous le savez, ces protestations sont bien documentées pour l’histoire[9].
Mais
nous savons par les mêmes sources que les autorités spirituelles de la Judée
protestèrent en vain auprès de Ponce Pilate. Ils soutinrent en effet auprès
du Procurateur, que Jésus avait simplement « dit qu’Il était le chef
des Judéens », et que par conséquent Pilate ne devait pas écrire que Jésus
« était le chef des Judéens », car après tout, Ponce Pilate n’était
qu’un étranger en Judée, et il ne pouvait pas comprendre la situation aussi
bien que les autorités spirituelles de cette province. Et c’est un fait qu’à
cette époque, le chevauchement inextricable des questions religieuses, sociales
et économiques dans la politique intérieure de la Judée, n’intéressait guère
Ponce Pilate dans ses fonctions de Procurateur pour le compte de Rome.
Dans
la version originale de l’Évangile selon saint Jean, rédigée en
grec, on ne trouve pas d’équivalent de ce passage selon lequel les autorités
spirituelles de la Judée prétendirent que Jésus avait « simplement dit
qu’Il était le chef des Judéens ». Les traductions anglaises de Jean
19:19, se basant sur le manuscrit grec, nous donnent : « N’écris
pas “le chef souverain (basiej) des Judéens (twn
ioudaiwn)[10]”, mais qu’il a dit
qu’il était le chef souverain des Judéens ». twn
ioudaiwn est le grec pour le
latin Iudaeorum ; basiej
est le grec pour le latin rex ; dans les versions respectivement
grecques et latines de l’Évangile selon saint Jean.
Pilate
n’eut cure de ces protestations de la part des autorités spirituelles de la
Judée, et il leur répondit sèchement : « Ce que j’ai écrit,
je l’ai écrit », afin de les faire taire. Et l’inscription
demeura telle que nous la connaissons aujourd’hui : Iesus Nazarenus
rex Iudaeorum, « Jésus le Nazarénien, chef souverain des Judéens ».
Cette
citation latine que je vous donne, reprend mot pour mot, comme vous le savez, la
traduction du Nouveau Testament faite au IVe siècle par
saint Jérôme. Cette traduction est bien évidemment : La Vulgate[11].
Ce fut la première traduction officielle de l’Église chrétienne du Nouveau
Testament en latin. Et jusqu’à ce jour, elle est restée la seule
version officielle utilisée dans toute l’Église catholique romaine. La
traduction de l’Évangile selon saint Jean par Saint Jérôme fut réalisée
à partir du manuscrit grec original. Et dans ce manuscrit grec, nous trouvons
toujours cette protestation des autorités spirituelles de Judée, qui demandent
à Pilate de ne pas écrire que Jésus était « le chef souverain des Judéens ».
Or
mon cher Docteur Goldstein, ouvrez bien vous oreilles, car nous arrivons
maintenant au cœur du problème : il n’existe aucun fondement historique
qui nous permette de dire que le mot grec ioudaiwj, le mot latin Iudaeus, ou le mot français « Judéens »,
aient jamais possédé la moindre connotation religieuse ! Dans leurs
langues respectives, ces mots n’ont toujours revêtu qu’une simple
connotation géographique. Ces mots étaient utilisés pour identifier les
habitants qui étaient nés dans le territoire de la Judée. Et à l’époque
de Jésus-Christ, il n’existait aucun culte religieux en Judée ou ailleurs
dont le nom ait la même racine que le mot « Judée », comme c’est
par contre le cas pour le culte religieux dénommé « judaïsme ».
Aucun culte, ni aucune secte ne portait le nom de « judaïsme »[12].
Personne
ne pourra contredire le fait que le mot Jew (Juif) n’existait pas
dans la langue anglaise avant l’année 1775[13].
La
première acception écrite du mot Jew en langue anglaise, nous a été
laissée au XVIIIe siècle par Sheridan dans sa pièce de théâtre :
Les Rivaux. Dans l’Acte 2, scène 1 de cette pièce, nous lisons :
« Elle aura la peau d’une momie, et la barbe d’un Juif ». Avant
cette utilisation du mot Jew faite par Sheridan, ce mot n’existait
pas dans notre langue. Ainsi, Shakespeare ne l’employa dans aucune de ses pièces,
comme vous pourrez le vérifier vous-même. Certes, dans le Marchand de
Venise, acte 5 scène 3, il est bien question d’un « Juif ».
Mais pour ce passage précis, l’édition originale nous donne : « Et
pourquoi ? Je suis un Iewe, et un Iewe n’a t-il pas
d’yeux ?[14] ».
Dans
la Vulgate, Jésus est désigné comme « l’un des Judéens »,
grâce au génitif pluriel Iudaeorum.
Jésus
est désigné pour la première fois par le mot Jew au XVIIIe
siècle, dans l’édition révisée de la première traduction anglaise du Nouveau
Testament qui remontait au XIVe siècle. L’étymologie du mot Jew
dans la langue anglaise, ne laisse aucun doute sur le fait que le mot Jew
du XVIIIe siècle provient directement du mot Iudaean de la Vulgate[15].
Les
manuscrits allant du IVe au XVIIIe siècle, retracent précisément
l’évolution du mot Iudaean dans la langue anglaise. Dans ces
manuscrits, on trouvera que la langue anglaise à connu un très grand nombre
d’équivalents au mot Jew, tout au long de son histoire. Depuis le
latin Iudaeus jusqu’à l’anglais moderne Jew, on rencontre
successivement : Gyu, Giu, Iu, Iuu, Iuw,
Ieuu, Ieuy, Iwe, Iow, Iewe, Ieue,
leue, Iue, Ive, lew, et finalement au XVIIIe
siècle : Jew. Et pour le pluriel on a : Giwis, Giws,
Gyues, Gywes, Giwes, Geus, Iuys, Iows,
Iouis, Iews, et finalement au XVIIIe siècle :
Jews.
Au
XVIIIe siècle, les presses typographiques s’étaient grandement améliorées,
et on imprima des quantités illimités du Nouveau Testament. Ces éditions
révisées, qui se basaient encore toutes sur la première édition en langue
profane du XIVe siècle, furent largement distribuées dans tout le
monde anglophone, et de nombreuses familles qui n’avaient jamais possédé de
Bible, ont pu en acquérir une qui soit rédigée dans la langue qu’ils
parlaient tous les jours. C’est dans cette édition révisée que le mot Jew
apparaît pour la première fois. Et grâce à l’importance du tirage, la
forme Jew s’est définitivement imposée dans la langue anglaise.
Ainsi
que vous le savez, mon cher Docteur Goldstein, les éditions les plus connues du
Nouveau Testament en langue anglaise sont : la Rheims (Douai)
Edition, et la King James Authorized Edition. La
première traduction du Nouveau Testament en anglais de la Rheims
Edition date de 1582, et conformément à ce qui a été dit, le mot Jew
ne s’y trouve pas. De même pour la première traduction en anglais du Nouveau
Testament de la King James Authorized Edition de 1611. Le mot Jew
ne fit son apparition, dans ces deux éditions les plus connues du Nouveau
Testament, que dans leurs éditions révisées du XVIIIe siècle.
Un
nombre incalculable de ces éditions sorties des presses typographiques a circulé
parmi le clergé et les laïcs de tout le monde anglophone ; mais parmi ces
personnes, très peu ne connaissaient ou ne se préoccupaient de l’étymologie
exacte du mot Jew, qu’ils découvraient pour la première fois. Ils
acceptèrent donc naturellement le mot Jew comme la traduction
officielle du latin Iudaeus et du grec ioudaiwv.
Il s’agissait simplement d’un mot nouveau pour eux.
Lorsque
vous avez appris le latin à l’école, on vous a dit que la lettre « I »,
en début de mot, était prononcée comme le yod phonétique ; c’est à
dire comme la première lettre du mot « yacht » ; et on le représente
parfois par la lettre « J » plutôt que par la lettre « I »,
afin justement de marquer la différence de prononciation. Ainsi, le « I »
initial de Iudaeus, se prononce comme le « Y » de « yacht ».
Or toutes les formes anglaises de Jew antérieures au XVIIIe
siècle, y compris celles qui commencent par les lettres Gi ou Gy,
se prononçaient avec le yod en début de mot.
La
prononciation actuelle du mot Jew (“DJOUUU”), date du XVIIIe
siècle. Auparavant c’était le yod qui était utilisé (“YOUUU”).
Le
mot allemand Jude : “YOU-DE”, reste quant à lui très fidèle
à la prononciation latine. La première syllabe du mot allemand Jud-e,
se prononce exactement de la même manière que la première syllabe du mot
latin Iud-aeus. Et le mot allemand Jude résulte de la
contraction que les peuples germaniques ont fait subir au latin Iudaeus,
tout comme le mot anglais Jew résulte de la contraction que les
peuples anglo-saxons ont fait subir au latin Iudaeus.
Mon
cher Docteur Goldstein, comme vous le savez déjà, la langue anglaise est
largement composée de mots empruntés à des langues étrangères. Après leur
adoption par la langue anglaise, ces mots étrangers subissent diverses
adaptations et contractions de leur orthographe, afin de les rendre plus aisément
prononçables dans le système phonétique anglais. Ce procédé d’adoption de
mots étrangers, puis de leur adaptation, est à l’origine de nombreux mots
nouveaux, tels que le mot cab, qui nous vient du français « cabriolet ».
Et nous pourrions trouver des milliers d’exemples comme celui-ci. Vous devez déjà
en avoir des dizaines sur le bout des lèvres.
C’est
par ce procédé naturel d’adoption-adaptation, que le latin Iudaeus
et le grec ioudaiwv
ont fini par donner le mot Jew que nous connaissons. Ainsi, les
anglophones auront dû se battre pendant 14 siècles avant de trouver la
prononciation et l’orthographe qui leur convienne, pour l’adoption du mot
latin Iudaeus. Les mots Iudaeus et ioudaiwv
ne pouvant se prononcer facilement en anglais, il a donc fallu forger un mot
nouveau.
Comme
dernière confirmation, je vous citerais l’édition Wyclife de la
Bible de 1380, la toute première traduction de la Vulgate en anglais.
Dans cette édition, Jésus est désigné comme « l’un des Iewes »,
car telle était la version anglaise du latin Iudaeus au XIVe
siècle, et elle se prononçait : « HHHYOU-WIIIZ » au pluriel,
le singulier Iewe se prononçait : « HHHYOU-WIII ».
Pour le verset de Jean 19:19, on
lit dans cette édition : « Ihesus of nazareth kyng of the iewes ».
Avant le XIVe siècle, la langue anglaise s’était dotée d’un
grand nombre de mots anglo-saxons, dont le mot kyng, qui avait la même
signification que le latin rex et que le grec basileuv,
c’est-à-dire, celle de « chef de tribu ».
L’édition
Tyndale du Nouveau Testament, publiée en anglais en 1525, présente
aussi Jésus-Christ comme « l’un des Iewes ». L’édition
Coverdale publiée en 1535 le décrit encore comme « l’un des Iewes »,
et traduit Jean 19:19 par :
« Iesus the Nazareth, kynge of the Iewes ». L’Édition
Cranmer de 1539, nous parle encore de Jésus comme étant « l’un
des Iewes ». Dans l’Édition de Genève publiée de
1540 à 1557, Jésus est encore décrit comme « l’un des Iewes ».
Dans l’Édition Rheims de 1582, Jésus est appelé « l’un des
Ievves ». Dans l’Édition King James publiée de 1604
à 1611, connue également sous le nom de Version Autorisée, Jésus était
encore et toujours décrit comme : « l’un des Iewes ».
Chacune de ces formes du latin Iudaeus étant celle qui était en usage
à l’époque de ces différentes traductions.
[1]
Les pères de
l’Église.
[2]
Ou « Jésus
de Nazareth... », les « Nazaréniens » étant au sens
strict : « les habitants de Nazareth ».
[3]
Et des « Judéens »
qui tramèrent son supplice.
[4]
En ce qui
concerne le culte rendu à Yahweh, et la compréhension de Yahweh, il
faudrait dire plus exactement qu’au temps de Jésus-Christ, cette
conception n’était plus véritablement « à son état naissant »,
mais bien : « à son état déclinant » (pharisaïsme), par
rapport à l’intensité du culte qui lui était rendu par les Israélites,
ainsi que nous allons l’aborder plus loin. Toutefois, il existait bien une
« conception naissante », et je pense que Benjamin Freedman a
omis cette distinction dans un raccourci de pensée, et selon laquelle la révélation
de Yahweh se ferait également à certains hommes qui ne sont pas des Israélites ;
et cet universalisme du culte de Yahweh est précisément l’un des
fondements du christianisme.
[5]
Cela est évident pour la Judée.
Mais en ce qui concerne la Galilée proprement dite, prompte à la sédition,
et d’où était originaire Jésus-Christ, cela peut se discuter :
Jean
6:14-15 :
« Or ces gens [qui vivaient à proximité du Lac de Tibériade],
ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : celui-ci est véritablement
le Prophète qui devait venir au monde. Mais Jésus ayant connu qu'ils
devaient venir l'enlever afin de le faire Roi, se retira encore tout seul en
la montagne » (Martin 1744).
[6]
Cependant si
l’épithète régionale, qui qualifie souvent un homme, est liée au lieu
où cet homme est né, et où il a grandi, et duquel il a acquis tous les
particularismes régionaux de la population, il faudrait alors dire plus précisément
que Jésus-Christ était « Galiléen ». Mais dans notre problématique
présente, cela revient au même ; car la Galilée était, elle aussi,
une province multiethnique et multiconfessionnelle (encore bien d’avantage
que la Judée) ; et le mot « Galiléen » entretient par
conséquent bien moins de rapports avec le mot « Juif » (mot
moderne dont Freedman va analyser plus loin toutes les significations), que
le mot « Judéen ».
[7]
Le dictionnaire Félix Gaffiot
de 1934 nous donne les entrées suivantes :
-
Judaea, ae, nom fém.
(du grec ioudaia) :
la Judée. Pline : 5, 70. Suétone : Vie de Titus 4.
Tacite : Histoires 2, 79.
-
Judaeus, a, um, adj. :
de Judée, juif. Pline : 13, 46 ; 31, 95.
Substantivé au masculin pluriel : les Juifs. Cicéron :
Pro Valerio Flacco 37. Horace : Satires 1, 5, 100.
Tacite : Histoires 5, 2.
-
Judaea, nom fém.,
femme juive. Juvénal : 6, 543.
Ici,
puisque le dictionnaire lui-même contredit Benjamin Freedman, il semble
vraiment qu’il nous soit désormais impossible de camoufler une erreur
aussi grossière de sa part... Cependant, c’est une lecture superficielle
qui nous le laisserait supposer. Qu’on ne s’y trompe pas : Benjamin
Freedman ne cherche pas ici à nous faire un grossier tour de passe-passe en
jouant sur les mots, pour établir que Jésus-Christ n’était pas « Juif »,
comme on le dit, mais « Judéen », et toc ! Non... comme
cela se précisera plus loin, l’objet de Benjamin Freedman est
essentiellement d’expliquer que l’évolution naturelle qui fit du mot
latin Iudaeus
le mot anglais Jew
(Juif), fut en même temps à l’origine d’une confusion dramatique.
Confusion que nous transmettons sans y prendre garde lorsque nous désignons
les adeptes authentiques de la religion de Yahweh de l’Ancien
Testament par
l’expression : « les Juifs » ; ou lorsque nous
pensons que « les Juifs » d’aujourd’hui, sont des adeptes
authentiques de la religion de l’Ancien
Testament. Il faudrait
deux mots différents pour distinguer ces deux réalités différentes.
C’est la seule manière de permettre à la pensée de se dégager de
l’amalgame. Pour pallier à cet inconvénient majeur, je propose
d’utiliser l’expression de « vrai Israélite », forgée par
Blaise Pascal, vraisemblablement sur la base de Jean
1:47 (« Jésus
aperçut Nathanaël venir vers lui, et il dit de lui : voici vraiment un
Israëlite en qui il n'y a point de fraude. »). Blaise Pascal nous
permet ainsi de mettre fin à la confusion entre ceux qui cherchent à prévariquer,
et ceux qui honorent Yahweh en droiture et en vérité ; cette
expression heureuse apparaît dans le chapitre 13 des Preuves
de la religion chrétienne,
connues sous le nom de Pensées
de Pascal :
« [Jésus-Christ] nous a appris enfin que toutes ces choses n’étaient
que figures, et ce que c’est que vraiment libre, vrai Israélite, vraie
circoncision, vrai pain du Ciel, etc. »
[8]
Jean
19:21.
[9]
À ma
connaissance, les seuls documents qui en attestent sont les Évangiles,
qui en tant que documents écrits relatant des évènements donnés
(fussent-il à caractère religieux), constituent d’authentiques documents
historiques, même s’ils doivent être interprétés avec les précautions
relatives aux documents ayant un caractère religieux. C’est ainsi que
l’histoire des Hébreux tire presque toute sa documentation de l’Ancien
Testament. Ou que l’histoire des Aryens en Inde se base elle aussi
sur des textes sacrés.
[11]
Jean
19:19 : « scripsit autem et titulum Pilatus et posuit super
crucem erat autem scriptum Iesus Nazarenus rex Iudaeorum ». (Vulgate)
[12]
Il est vrai qu’à proprement
parler, aucune religion de cette époque ne portait un nom dérivé du mot
« Juda » ou « Judée », et ce dans n’importe
quelle langue, même en hébreu. Ou si un tel mot a existé dans la sphère
gréco-romaine, ce ne pouvait être que de fraîche date, puisqu’on en a
aucune trace écrite avant Flavius Josèphe. La situation religieuse en
Galilée était bien plus complexe que ne pourrait en rendre compte un mot
unique :
À
l’époque de Jésus-Christ, dans les territoires de Judée et de Galilée,
quatre sectes se disputaient le culte de Yahweh, au milieu d’une quantité
de cultes païens (notamment hellénistiques). Il y avait : les
pharisiens, les sadducéens, les zélotes et les esséniens (cf. Flavius
Josèphe : Guerre des Juifs, II, 162-166). Ces quatre sectes
rendant un culte à Yahweh, présentaient sous cet angle une certaine homogénéité
d’apparence, je veux dire, par rapport aux païens qui les entouraient. La
preuve en est qu’ils se désignaient eux-mêmes depuis des siècles par un
mot bien précis : le mot hébreu Yehudi, qui était porteur
d’un sens plus étendu que la connotation strictement géographique donnée
par Benjamin Freedman au mot « Judéen ». En effet, Yehudi,
malheureusement traduit par « Juif », signifie d’après le Nouveau
Dictionnaire Biblique Emmaüs :
« Celui
qui faisait partie de la tribu de Juda, ou du Royaume de Juda. Ce nom prit
ensuite un sens plus étendu, et désigna tous les Hébreux qui revinrent de
la captivité [en Judée]. (...) »
Par
conséquent, les descendants des Hébreux, toutes tribus confondues, se définissaient
par rapport aux païens grâce à un terme global, celui de Yehudim.
Ce terme avait une connotation franchement raciale, plutôt que géographique.
Et les personnes qui parlaient latin, qu’ils vécussent en Judée ou
ailleurs, désignaient ces Yehudim en employant toujours le mot
latin : Iudaean (ne faisant plus référence à la
circonscription géographique de la Judée, mais bien aux descendants du
peuple qui formait le Royaume de Juda, comme le mot hébreu Yehudim)...
Comment s’opérait alors, en latin, la distinction entre les païens de
Judée et les Yehudim (puisque ces païens de Judée, pour les Yehudim,
n’étaient pas du tout des Yehudim, alors que pour
Rome ils étaient bien d’authentiques Iudaean) ?... Il
semble qu’il n’y avait pas de mot précis pour une telle distinction.
Les fonctionnaires vivant à Rome, par exemple, devaient probablement user
de périphrases pour distinguer ces deux entités distinctes : « Les
Judéens sacrifiant au Temple de Jérusalem », pour les Yehudim,
et pour les païens : « Les Judéens pratiquant tel ou tel culte
hellénistique »...
Mais
encore une fois, et sur le fond, cela ne change strictement rien, et ne
contredit nullement la démonstration de Benjamin Freedman établissant que
Jésus n’était pas « Juif ». Puisque, comme il va le montrer,
le mot « Juif » actuel désigne exclusivement les héritiers du
pharisaïsme, au détriment des autres sectes qui étaient très actives à
l’époque de Jésus. Or, compte tenu des « mots doux » que Jésus-Christ
adresse en toute occasion aux pharisiens... il est impossible qu’Il fut un
de leurs sectateurs, ni même qu’Il fut sadducéen. Il est donc impossible
qu’Il fut « Juif », dans le sens où Il aurait été, même de
loin, un amateur de la religion qui porte aujourd’hui le nom de « judaïsme ».
De plus, l’objet de cette lettre de Benjamin Freedman va être de montrer
qu’il est impossible que Jésus-Christ ait été de la même race que
l’immense majorité des « Juifs » d’aujourd’hui.
Or
si Jésus-Christ n’était ni pharisien, ni sadducéen sur le plan de la
croyance, il reste donc quatre possibilités :
1 : Soit
Jésus-Christ était esséniens.
2 : Soit
Jésus-Christ était zélote.
3 : Soit
Jésus-Christ appartenait à chacune de ces deux sectes (qui entretenaient
effectivement certaines affinités : la première incarnant une sédition
spirituelle par rapport à la dégénérescence du culte de Yahweh ; la
seconde incarnant une sédition temporelle par rapport à l’occupation
romaine ; et en outre, le mouvement des zélotes était fortement
implanté en Galilée, et un disciple de Jésus-Christ était Zélote).
4 : Soit
enfin, et c’est le plus probable, Jésus-Christ n’appartenait activement
à aucune de ces deux sectes, et traçait la piste où s’engagerait le
christianisme.
En
revanche, et c’est là la précision qui s’imposait, il est plus que
probable que Jésus-Christ ait été un Yehudi, dans le sens que ce
terme avait avant la captivité à Babylone. C’est-à-dire qu’il est
plus que probable que le père du père du père... du père de Jésus-Christ
ait appartenu à la tribu de Juda. Tous les titres messianiques que les deux
Testaments nous transmettent désignent invariablement Jésus-Christ
comme membre de la tribu de Juda : « Fils de David »,
« lion de la tribu de Juda »... Deux Évangiles font par
ailleurs remonter Sa généalogie au roi David lui-même, et Son « père »
[adoptif] Joseph est plusieurs fois désigné comme appartenant à la maison
et à la famille de David. Il y a donc peu de chances pour que tout cela ne
fut qu’un canular, ou ne soit à considérer que sur un plan strictement
spirituel. Pendant les 9 siècles qui séparent l’époque de Jésus-Christ
de l’époque du roi David, il est tout à fait possible que certaines lignées
israélites pratiquantes se soient transmis le souvenir de leur ascendance
davidienne ; et il est certain que beaucoup d’Israélites savaient
encore de quelle tribu le père du père du père... de leur père
provenait. Paul, par exemple, nous révèle à plusieurs reprises qu’il
est de la tribu de Benjamin. Et il ne s’agit pas de savoir de quelle tribu
était les mères, car je crois que cela n’avait que peu d’importance,
pourvu que celles-ci fussent Israélites (même si mon affirmation demande
confirmation d’un spécialiste). Par conséquent, une ascendance
exceptionnelle, ou le nom de la tribu de l’ancêtre, est facilement
transmissible de père en fils, car elle ne suit que la branche paternelle,
et ce n’est plus alors qu’une question d’absence de rupture dans la
continuité : si un enfant connaît son père, il sait de quelle tribu
était le père de son père, et ainsi de suite. Et si les traditions
accordant une importance à la tribu ou à un ancêtre exceptionnel sont
maintenues dans la lignée en question, il est très possible que la
transmission se maintienne pendant une dizaine de siècles.
On
constatera par ailleurs que Benjamin Freedman ne nie nullement que Jésus-Christ
ait été de la même race que les Yehudim ; en réalité, il
n’aborde pas du tout ce sujet. Il rejette par contre avec la plus grande
vivacité, comme nous allons le voir, que les « Juifs »
d’aujourd’hui aient le droit de se présenter comme les héritiers des Yehudim
d’hier, à la foi sur le plan racial, et sur le plan religieux.
Enfin,
l’Écriture vient renvoyer
dos à dos les protagonistes qui s’attacheraient un peu trop à la
question de la généalogie temporelle de Jésus-Christ : « Or
la naissance de Jésus-Christ arriva en cette manière. Comme Marie sa mère
eut été fiancée à Joseph, avant qu'ils fussent ensemble, elle se trouva
enceinte par l'opération du Saint-Esprit. Et Joseph son mari, parce qu'il
était juste, et qu'il ne la voulait point diffamer, la voulut renvoyer secrètement.
Mais comme il pensait à ces choses, voici, l'Ange du Seigneur lui apparut
dans un songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de
recevoir Marie ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du
Saint-Esprit. Et elle enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jésus ;
car il sauvera son peuple de leurs péchés. Or tout ceci est arrivé afin
que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par le Prophète, en
disant : Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils; et on
appellera son nom Emmanuël, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS. Joseph étant
donc réveillé de son sommeil, fit comme l'Ange du Seigneur lui avait
commandé, et reçut sa femme » (Matthieu
1:18 à 24, Version David Martin).
Juste
avant de remettre la version définitive de cet ouvrage à son éditeur,
j’ai eu la chance de lire sur Internet l’explication la plus efficace
que je connaisse pour dissiper toutes les confusions relatives au mot
« Juif ». J’ai fait cette précieuse découverte sur le site
de G.O.A.L. (God’s Order Affirmed in Love).
Il
s’agit du site Internet le plus important du Mouvement Identitaire Chrétien.
Ce mouvement est dit « Identitaire », car il enseigne sur des
bases très sérieuses quelle est la véritable identité des Israélites de
la Bible (notamment quelle est l’identité de ces « brebis perdues
de la maison d’Israël », vers lesquelles Jésus-Christ a envoyé
ses disciples : « Jésus envoya ces douze, et leur commanda,
en disant : n'allez point vers les Gentils, et n'entrez point dans aucune
ville des Samaritains ; mais plutôt allez vers les brebis perdues de la
Maison d'Israël » (Matthieu 10:5-6). Je laisse donc le lecteur découvrir par
lui-même sur ce site quelle est cette identité véritable, quelle est
cette identité volée ; préparez-vous à une surprise... Le passage
qui nous intéresse plus particulièrement ici, est la réponse à la 7ème
Question la plus Fréquemment Posée (F.A.Q. : Frequently Asked
Questions) sur ce site. Je traduis intégralement cette réponse :
« ISRAEL-IDENTITY
F.A.Q.
n°7
Quelle
est la différence entre un Sémite, un Hébreux, un Israélite, et un
« Juif » ? Ces termes sont-ils équivalents en quelque manière,
et peut-on les employer indistinctement ?
Un
Sémite est une personne qui descend de Sem, l’un des fils de Noé. Un Hébreu
est une personne qui descend d’Héber, l’un des petits petit-fils de
Sem. Ainsi, tous les Hébreux sont des Sémites, mais tous les Sémites ne
sont pas des Hébreux.
Après
six générations, de la lignée d’Héber naît Abraham. Abraham était
donc tout à la fois un Hébreu et un Sémite, puisqu’il appartenait aux
deux lignées d’Héber et de Sem.
Isaac
est né d’Abraham, puis Jacob d’Isaac. Le nom de Jacob fut changé en
« Israël », et Israël fut le père de 12 fils. Ce sont les
fils d’Israël et leurs descendants qui sont appelés : « les
Israélites » ; et eux aussi sont tout à la fois des Sémites et
des Hébreux, sans que cela ne fasse d’Abraham ou d’Isaac des Israélites.
Bon nombre de personnes intervertissent également les termes « Juifs »
et « Israélites », ou vont même jusqu’à appeler Abraham
« un Juif ». Or Abraham ne fut pas même un Israélite, et le
mot « Juif » [Yehudi n.d.t.] n’est employé dans la
Bible que 1 000 ans après lui.
L’un
des fils de Jacob-Israël était Juda (en hébreu : Yehuda).
Ses descendants étaient les Yehudim, ce qui doit se traduire
rigoureusement par : les « Judahites ».
Le mot hébreu donna en grec : ioudaiwv,
et en latin Iudaean.
La
confusion actuelle vient de ce que presque toutes les versions modernes de
la Bible traduisent indifféremment chacun de ces termes par le mot « Juif »,
qui est un mot relativement moderne résultant d’une contraction phonétique
à partir du latin. Mais chaque fois que vous lisez le mot « Juif »
dans l’Ancien Testament, vous devriez lire : « Judahite »,
et chaque fois que vous lisez le mot « Juif » dans le Nouveau
Testament, vous devriez lire : « Judéen ». Ces mots
eurent une très longue histoire, et leur signification s’est encore
ramifiée ; ils finirent par revêtir des sens différents en fonction
du contexte dans lequel on les trouve.
Dans
l’Ancien Testament pour commencer, le mot « Judahite »
présente trois sens bien distincts :
1 : Un
« Judahite » est une personne qui est de la tribu de Juda (dans
le sens racial).
2 : Un
« Judahite » est une personne qui vit dans le territoire de la
« Maison de Juda », ce qui inclut également les tribus de
Benjamin et de Lévi. La connotation est ici principalement géographique,
mais également tribale.
3 : Au
sens religieux, un « Judahite » désigne une personne qui
pratique la religion du Royaume de Juda. Or à l’époque d’Esther,
de nombreux non-Israélites « devinrent Juifs » (c’est-à-dire,
« Judahites ») par la suite des victoires des Judahites sur
leurs nations (cf. Esther
8 : 17).
Dans
le Nouveau Testament maintenant, le mot grec ioudaiwv
[le Nouveau Testament a été rédigé en grec n.d.t.],
aurait dû être traduit par « Judéen », et ce mot revêt
globalement les mêmes sens que le précédent, avec quelques adaptations
pour le sens géographique :
1 : Un
« Judéen » est une personne qui vit dans la province de Judée
(par opposition à la Galilée et à la Samarie). Tel est par exemple le
sens qu’il faut retenir pour Jean 7:1.
Cette fois l’usage est tout à fait géographique, et il sert aussi à désigner
les non-Israélites vivant en Judée, et qui ont été incorporés à la
nation en 135 av. J.-C.
2 : Un
« Judéen » est toujours une personne qui est de la tribu de
Juda (dans le sens racial).
3 : Un
« Judéen » est toujours un adepte de la religion de l’ancien
Royaume de Juda, religion qui a été donnée par Moïse et par les Prophètes.
Tel est par exemple le sens qu’il faut retenir pour Romain
2:28-29.
Or
presque toutes les Églises actuelles ne font pas les distinctions requise
entre tous ces termes.
En
résumé, nous pouvons retenir que seul un petit nombre d’Israélites portèrent
le nom de « Juifs » (ou plus exactement « Judahites »,
puis « Judéens ») ; que beaucoup de non-Israélites furent
appelés « Juifs » (ou plus exactement « Judahites »,
puis « Judéens ») par le seul fait qu’ils vivaient en Judée,
ou qu’ils suivaient la religion du Royaume de Juda ; et enfin, comme
nous l’avons vu précédemment [FAQ n°5], que les prétendus « Juifs »
du judaïsme, ne sont ni des Israélites, ni des Hébreux, ni des Sémites,
mais bien des Khazars (de race turco-mongole)... FIN DE LA QUESTION 7 »
Comme
on le voit, les « Chrétiens Identitaires » des pays
anglo-saxons font depuis des années un travail « révisionniste »,
en traquant systématiquement toutes les interprétations truquées de l’écriture.
Là comme pour l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, les menteurs sont
les mêmes... Ce « révisionnisme théologique » fait grincer
pas mal de dents là-bas, comme le prouve cette conclusion du B’nai Brith
australien : « Les trois formes de haine [sic]
les plus menaçantes pour l’avenir de la communauté sont : la négation
de l’Holocauste, la racisme New
Age [?],
et le Mouvement d’Identité Chrétienne », (Australian
Jewish News, Sydney, 10
décembre 1999).
[13]
En ce qui
concerne la première acception du mot « Juif » dans un écrit
français, nous en avons des exemples bien plus précoces avec Étienne
Boileau à la fin du XIIIe siècle (Dictionnaire Étymologique
et Historique Larousse). Le mot « judaïsme » quant à lui,
apparaît pour la première fois avec Gautier de Coincy, au début du XIIIe
siècle. L’origine de ces mots remonte au latin Iudaeus, emprunté
au grec ioudaiwv,
dérivé du nom propre grec ioudaia,
venant de l’hébreu Yehudi, et signifiant : « de Juda »,
sous-entendre : « du Royaume de Juda », sous-entendre :
« du royaume de la tribu de Juda », sous entendre :
« du royaume de la tribu constituée par les fils de Juda »,
sous entendre : « du royaume de la tribu constituée par les fils
de Juda, lui-même quatrième fils de Jacob-Israël », etc. C’est à
cette tribu de Juda qu’échoua aux temps bibliques, le territoire connu
par l’Antiquité sous le nom de Judée.
[14]
“What is
the reason? I am a Iewe; hath not a Iewe eyes?”
[15]
De même pour
le mot « Juif » en français.
Envoyez un courrier électronique à Moisson
des Élus pour toute question ou remarque concernant ce site
Web.
Copyright © 2002 Mission : Moisson des Élus
Dernière modification : 19 avril 2004
YA'AKOV (JACQUES) James, Son of Joseph, Brother of Jesus
In October, 2002,
an extraordinary stone box was announced to the world. It's a small
bone-box, less than two feet long, but it bears the remarkable
inscription in Aramaic: "James, son of Joseph, brother of Jesus."
If you're like most people,
the first thing you asked when you heard the news was: James, Brother
of Jesus? You mean . . . that Jesus, the carpenter from Nazareth, the
son of Mary and Joseph? The Jesus who had a brother named James?
Good question. Nobody knows for sure, but the answer might plausibly be "Yes, that Jesus".
Take a look at a closeup of the inscription below. It's hard to read, but there's a transcription below it.
Analysis of the Inscription
The Inscription:
In Aramaic, the inscription reads "Yaakov bar Yoseph akhui d'Yeshua."
Aramaic was the language of first century Jerusalem. "Yaakov" means
"James" and "bar" means "son." "Yoseph" is obviously "Joseph" and
"akhui" is a rather unusual (?) but legitimate spelling for "brother." Of
course "Yeshua" is "Jesus." And the "d" in front of Yeshua (?) is an Aramaic
prepositional form indicating "belonging to."
Stone bone-boxes
("ossuaries") of this type were used from about 20 B.C. to A.D. 70. The
box is made of limestone of exactly the type that was quarried in
first-century Jerusalem for many purposes. And the style of the letters
on the box are typical of those used in the first-century in Jerusalem.
The bone box
is about 20 inches long, 12 inches high, and 10 inches deep -- big
enough to hold the bones after the flesh decayed away. In first-century
Judea, it was customary to leave the body in a burial cave for about a
year, and then "gather the bones", putting them into an ossuary of
exactly this type. The box has a patina typical of 2000 year old
limestone. "James," "Joseph," and "Jesus" were all common names of first
century Judea and the spellings used are each typical of this period.
The letters used are also typical of the first century. Thousands of
such ossuaries from the first century have been discovered over the
years. An ossuary that probably held the bones of the high priest
Caiaphas was discovered in Jerusalem in the 1990s. Generally, ossuaries
bore the formula "XXX son of YYY." One other ossuary has been found that
uses the formula "XXX son of YYY brother of ZZZ" but that's an unusual
form for the inscription.
The scholar Andre Lemaire,
who published the announcement of the ossuary, calculates that there
were perhaps 20 men in this era who would have been named James, had a
father named Joseph, and had a brother named Jesus. This is a reasonable
calculation based on reasonable assumptions. But there is no way to
prove with certainty that this ossuary belonged to James, the brother of
Jesus of Nazareth.
However the appended name "brother of Jesus" does scream for explanation. Two suggestions have been put forward:
- Maybe the brother, Jesus, paid for the funeral of James.
- Maybe the brother, Jesus, was an unusually famous person.
Well, there's no arguing
that Jesus of Nazareth was a pretty famous guy in the first century.
Based on this, a number of scholars have argued that the odds are good
that this box once held the bones of James, the brother of Jesus of
Nazareth. However, note that in the summer of 2003, after months of
studying the issue, the Israel Antiquities Authority pronounced the bone
box a forgery and arrested an antiquities dealer in Jerusalem and the
owner of the box, on suspicion of creating a fake. The forgery trial
dragged on for years and finally finished in March of 2012 with a
verdict of not guilty.
Remember that "not guilty"
does not mean the box is not a forgery. It means that the prosecution
failed to prove its case beyond a reasonable doubt that the box is a
forgery.
Whether the bone-box is authentic or not, there is no doubt that the man referred to by the box was real. Which leads us to our next topic . . .
About James the Brother of Jesus
Who was this man James?
We know about him from a number of different sources -- the gospels,
the letters of Paul, the book of Acts, the book of James, and the works
of Josephus. Not to mention some second-century sources of rather more
dubious value.
The gospels tell us that
Jesus had four brothers, "James, Joses, Simon, and Judas." (Matthew
13:55, Mark 6:3) These are the English versions of four very common
Hebrew names -- Yaakov, Yosi, Shimon, and Yehudah. Likewise, Jesus is
the English form of a very common Hebrew name -- Yeshua. Apparently,
Mary and Joseph didn't have a very big book of baby names.
We know that none of the brothers
of Jesus became a follower of his before he died. According to Paul,
after the Resurrection, Jesus appeared to Peter, the Twelve, some 500
others, and to James. (1 Corinthians 15:7) Only then did James become a
follower of Jesus. It seems clear that he rapidly rose to become a
leader in the growing Jesus Movement, but there was never any question
of him replacing Jesus, of becoming an alternative messiah.
Instead, James spent the rest of his life
telling people that his dead brother was the messiah, the conquering
hero who would overthrow the order of things and sit on David's throne.
We can't know for sure what the post-Resurrection appearances of Jesus
were like. But it seems clear that whatever James saw was convincing to
him.
The apostle Paul tells us in the
book of Galatians about his return to Jerusalem, three years after his
own extraordinary experience with the Risen Jesus on the road to
Damascus. He met with Peter and with "James, the Lord's brother." (Gal.
1:19) Fourteen years after the experience, he went to Jerusalem again,
meeting with "James, Peter and John, those reputed to be pillars." (Gal.
2:9) The order here is significant. James is now, and will be for the
rest of his life, the head of the Jesus Movement in Jerusalem. Later,
Peter came to Antioch to meet with Paul and some of the believers,
including Gentiles. But when "certain men came from James" (Gal. 2:12),
Peter backed off on his friendliness with Gentiles, and Paul had to
confront him.
The book of Acts mentions
James on a number of occasions. When Peter escaped from prison in the
early 40s, (Acts 12) he told his comrades to notify James that he was
leaving the city. At the Jerusalem Council in about A.D. 50, (Acts 15)
it was James (not Peter or Paul, although both were at the council) who
made the final decision on how Gentiles would be treated within the
movement. A few years later, about the year A.D. 57, (Acts 21) it was
James who confronted Paul about certain rumors of Paul's behavior in the
Diaspora.
The book of James, according
to church tradition, was authored by this James. There is plenty of room
to question this tradition, because the book of James is written in
Greek in the classical style of a Cynic-Stoic diatribe. Would a Galilean
from a poor family have written in this sort of Hellenized rhetorical
style? Maybe, maybe not. Some scholars have suggested that the book was
originally written in Aramaic and then rendered into Greek by someone
else, possibly years later. Whatever the case, the argument of the book
seems very thoroughly Jewish and very much in line with the outrage with
which a prophetic Jew of Jerusalem would have spoken shortly before the
Jewish revolt. I can see no reason to believe that it could not have
originated with James. But there's no way to prove it did, either.
The Jewish historian Josephus
tells us that James, the brother of Jesus, was tried and executed about
the year A.D. 62 in Jerusalem. You can read all about it if you have a
copy of Josephus. It's in Antiquities of the Jews, Book XX, Chapter IX,
Section 1. If you have the common orange-striped copy of Josephus
translated by William Whiston, look on page 423, the right column. If
you don't have a copy handy, I'll quote it for you. Since Josephus can
be a mite tricky to understand, I'll insert my own explanatory comments
in red text and parentheses directly in the text. William Whiston has
his own notes in square brackets. This episode is dated to A.D. 62:
And now Caesar (that is, Nero), upon hearing of the death of Festus (that is, governor Porcius Festus, who served from about A.D. 59 to 62 and died in office), sent Albinus into Judea as procurator (that is, the new governor Lucceius Albinus, who was hastily appointed by Nero and dispatched to Judea as soon as news of the death of Festus reached Rome); but the king (that is, king Agrippa II, who had the right to appoint and depose high priests at will) deprived Joseph of the high priesthood (that is, Joseph Kabi, who was high priest for a short time, roughly A.D. 61-62), and bestowed the succession to that dignity on the son of Ananus, who was also himself called Ananus (this "Ananus" is identical to the "Annas" of the New Testament. Both spellings are Greek transliterations of the Hebrew name "Hanan"). Now the report goes, that this elder Ananus proved a most fortunate man; for he had five sons, who had all performed the office of a high priest to God, and he had himself enjoyed that dignity a long time formerly, which had never happened to any other of our high priests; but this younger Ananus, who, as we have told you already, took the high priesthood, was a bold man in his temper, and very insolent; he was also of the sect of the Sadducees, who were very rigid in judging offenders, above all the rest of the Jews, as we have already observed; when, therefore, Ananus was of this disposition, he thought he had now a proper opportunity [to exercise his authority.] Festus was now dead, and Albinus was but upon the road; so he assembled the sanhedrim of the judges, and brought before them the brother of Jesus, who was called Christ, whose name was James, and some others, [or some of his companions;] and when he had formed an accusation against them as breakers of the law, he delivered them to be stoned; (note that this death sentence on James, the brother of Jesus, was illegal, since only the Roman governor had the right to pass a death sentence) but as for those who seemed the most equitable of the citizens, and such as were the most uneasy at the breach of the laws, (Josephus probably means the Pharisees here) they disliked what was done; they also sent to the king [Agrippa,] desiring him to send to Ananus that he should act so no more, for that what he had already done was not to be justified: nay, some of them went also to meet Albinus, as he was upon his journey from Alexandria (Albinus was probably already a Roman official in Egypt when he received his appointment to the governorship of Judea), and informed him that it was not lawful for Ananus to assemble a sanhedrim without his consent: whereupon Albinus complied with what they had said, and wrote in anger to Ananus, and threatened that he would bring him to punishment for what he had done; on which king Agrippa took the high priesthood from him, when he had ruled but three months, and made Jesus, the son of Damneus, high priest. (Note that "Jesus" was a very common name, held by two high priests of this time period, not to mention the man Josephus refers to as "Jesus, who was called Christ.")
Josephus was a Jewish aristocrat,
about 25 years old at this time, and living in Jerusalem, so he was
very well-informed of the events. Josephus was a family friend of
another high priest of the era, "Jesus, son of Gamaliel," who was a
protege of the "Ananus son of Ananus" who did the dirty deed. So the
incident recorded above is probably very close to the truth.
And what was the charge
against this man James and his comrades? It's not clear. Josephus says
merely that Ananus accused James and his men of being "breakers of the
law". This is pretty broad. Apparently, they didn't observe the Torah in
the same way Ananus did. Of course, neither did the Pharisees; the
Talmud tells of many disputes between the Sadducees and their upstart
opponents, the Pharisees. So it is very plausible that the Pharisees
were the folks who got up in arms after the murder of James. James was
quite friendly with Pharisees, and many of the followers of Jesus during
this time period were Pharisees. This is clear from several references
in the book of Acts. So the general charge was "law-breaking."
In my opinion,
the specific charge was that James was a "messianic" -- he preached
that his brother Jesus was the messiah. Note that "Christ" is Greek for
"messiah," and James is identified as the brother of "Jesus, who was
called Christ". Virtually all the Pharisees of this period were
messianic -- they were looking for a messiah, a deliverer from Rome.
Even though most of them did not agree that Jesus of Nazareth was
precisely the looked-for messiah, they did at least agree that a messiah
was needed. Whereas the Sadducees did not agree with this notion. They
were perfectly happy to let Rome rule them in peace, so long as they
could keep running the Temple in accord with their own traditions. For
the Sadducees, preaching a messiah was a political statement, and it met
with a political response -- death by stoning, the traditional Jewish
method of execution.
A further note:
Ananus came from a family with a long tradition of pursuing the
followers of Jesus. His father, Ananus the Elder, had once served as
high priest years earlier and was the power behind the throne in the
gospel stories of the trial of Jesus. Caiaphas was the son-in-law of
Ananus the Elder, and he was high priest when Jesus was executed.
Another son of Ananus, Jonathan, is the "John" mentioned in Acts 4:6,
who was present at the trial of the apostles Peter and John. This
Jonathan son of Ananus was in fact the captain of the Temple, the
officer in charge of Temple security, and he became high priest a few
years later. Another member of the clan, Matthias son of Ananus, was
high priest in the early 40s when James the son of Zebedee was beheaded
by king Agrippa I. In view of all this, it looks very much like there
was a family vendetta against the followers of Jesus which culminated
with Ananus the Younger executing James, brother of Jesus.
More About James
There are some legends
recorded about James in second century documents, in which his trial
and execution are told in almost operatic form. Eusebius, one of the
early church fathers, records the story as told by Hegesippus, a
second-century Christian writer. I have to doubt the authenticity of
this tale. It makes James out to be a man who freely wandered into the
innermost sanctuary of the Temple. Since James was not a priest, this is
simply impossible -- he would have been prevented by the Temple guards.
One point that I do believe accurate, however, is the nickname given to
James. It is usually rendered "James the Just" or "James the
Righteous." Both of these are defective renderings, though. One has only
to translate them back into Hebrew to see what James was actually
called: "Yaakov HaTsaddik." Tsaddik is a term meaning "righteous one,"
but it signifies a rare and charismatic Jewish holy man, known to this
day in Hasidic circles. All sorts of legendary and miraculous powers are
attributed to such men. And who knows? Maybe some of these legends are
true.
"James, son of Joseph, brother of Jesus" is a fascinating historical person, and he is a central character in my novel Premonition,
which was published in 2003. When I started the book, I didn't know
they were going to find the ossuary. I was just looking to write an
interesting sequel to my novel Transgression.
A book on the James ossuary came out in March, 2003. The title is The Brother of Jesus.
The authors are Hershel Shanks, editor of Biblical Archaeology Review,
and Dr. Ben Witherington III, a well-known scholar who's an expert on
the historical Jesus.
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