Wednesday 25 September 2013

LE PROPHÈTE JÉSUS ÉTAIT JUDÉEN, NAZARÉEN DE GALILÉE, PALESTINIEN...TOUT SAUF JUIF


Jesus was a Buddhist Monk ? 

BBC Documentary


 LE PROPHÈTE JÉSUS ÉTAIT JUDÉEN, NAZARÉEN DE GALILÉE, PALESTINIEN,

CANAANITE (CANAANÉEN), ÉDOMITE, HITTITE, ISRAÉLITE,... – TOUT SAUF JUIF





Matthew 21:11

Parallel Verses
New International Version
The crowds answered, "This is Jesus, the prophet from Nazareth in Galilee." King James Bible
And the multitude said, This is Jesus the prophet of Nazareth of Galilee.
Aramaic Bible in Plain English
But the crowds were saying, “This is Yeshua the Prophet who is from Nazareth of Galilee.”
King James 2000 Bible
And the multitude said, This is Jesus the prophet of Nazareth of Galilee.
American King James Version
And the multitude said, This is Jesus the prophet of Nazareth of Galilee.
American Standard Version
And the multitudes said, This is the prophet, Jesus, from Nazareth of Galilee.
Douay-Rheims Bible
And the people said: This is Jesus the prophet, from Nazareth of Galilee. 




 JÉSUS PROPHÈTE, ET NON DIEU!
Selon une version, le Jésus, fils du Père, BAR ABBAS ou BARABAS qui fut connu comme « ROI DES JUDÉENS », fut celui que les Romains crucifièrent à la place de Jésus, fils de Mariam la Sainte! (BAFS)
 
D.087

Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars



1. Jésus-Christ était-Il « Juif » ou « Judéen » ?





 L’une des thèses qui nous vient de la hiérarchie ecclésiastique et qui jette le plus de confusion parmi les chrétiens, est l’affirmation sans cesse répétée que « Jésus-Christ était un Juif ». Cela semble également être devenu votre thème favori. Cette distorsion de la vérité est brandie par les prêtres au moindre prétexte. Ils la répètent constamment, et même parfois sans que ce soit une provocation délibérée de leur part. Non, vraiment, ils ont la gâchette facile dès qu’il faut nous assaisonner avec cette fabrication. Ils ne manquent pas une occasion de le faire ! « Jésus était juif ! »... Mais aussi fort qu’ils le crient, leurs ouailles n’ont pas encore accordé leur prédilection à cette version mensongère de la réalité, et les informations qu’ils puisent à d’autres sources leur disent bien autre chose ; et leur confiance envers ces autres sources vaut largement celle qu’ils accordent à la hiérarchie ecclésiastique.



Cela pose même en vérité un sérieux problème à la hiérarchie ecclésiastique. Mais elle ne pourrait s’extraire du marécage où elle s’est empêtrée qu’en revenant à la formule magique du christianisme : « la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ». C’est la seule formule par laquelle les prêtres pourraient regagner la confiance des fidèles ; car ils ne redeviendront jamais les chefs spirituels de cette nation sans un retour sincère de cette confiance. Ils devraient concentrer leurs principaux efforts sur ce seul objectif.


Mon cher Docteur Goldstein, vous êtes un théologien de prestige et un historien de marque, vous auriez donc dû partager l’avis des plus grands spécialistes sur la prétendue « judaïcité » de Jésus-Christ. Les plus grands spécialistes s’accordent aujourd’hui pour dire que le raisonnement ou l’insinuation suivant laquelle « Jésus était juif », ne repose sur aucune base factuelle. Des faits historiques incontestables, ainsi qu’une profusion d’autres preuves, établissent par delà tous les doutes possibles l’absurdité de cette phrase que l’on entend partout aujourd’hui : « Jésus était juif ».

Sans redouter la moindre contradiction qui s’appuyât sur des faits historiques, les spécialistes les plus qualifiés s’accordent sur ce point précis que Jésus-Christ n’était pas un « Juif ». Ils pourront vous confirmer texte original à l’appui, que pendant sa vie Jésus-Christ était désigné comme un « Judéen » par ses contemporains, et non comme un « Juif » ; ils vous diront également que Jésus-Christ Se désignait Lui-même comme un « Judéen », et non comme un « Juif ». Pendant son passage ici sur Terre, Jésus fut désigné par les historiens de l’antiquité comme un « Judéen », et non comme un « Juif ». Tous les théologiens de l’antiquité[1], dont la maîtrise de la question pourrait difficilement être mise en doute, désignent Jésus-Christ pendant Sa vie, ici, sur Terre, comme un « Judéen », et non comme un « Juif ».

Au sommet de la croix sur laquelle Jésus-Christ fut crucifié, on pouvait lire ces mots : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum. Il s’agit là, vous le savez bien, de la langue maternelle de Ponce Pilate ; et j’ose espérer que personne ne mettra en question le fait que Ponce Pilate était capable de s’exprimer correctement dans sa langue maternelle. Or, tout latiniste vous dira que la traduction correcte du latin : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, donne : « Jésus le Nazarénien[2], chef souverain des Judéens ». Il n’y a pas le moindre désaccord sur ce sujet parmi tous les spécialistes.

Pendant sa vie, ici sur Terre, Jésus ne fut jamais considéré par Ponce Pilate, ni même par les Judéens avec lesquels Il vivait, comme : « le Roi des Juifs ». L’inscription fixée à la croix sur laquelle Jésus a été crucifié, a été traduite incorrectement dans la langue anglaise ; et cette traduction erronée ne fit son apparition qu’au XVIIIe siècle. Il faut bien comprendre que c’est par esprit de dérision, que Ponce Pilate a donné l’ordre de rédiger une telle inscription : sur le point d’autoriser la crucifixion de notre Seigneur, Ponce Pilate voulut également se moquer de Lui[3]. Ponce Pilate savait pertinemment que Jésus-Christ avait été dénoncé, bafoué, puis renié par les Judéens qui, ensuite, ourdirent Sa crucifixion, ainsi que l’histoire le raconte.

À part Ses quelques disciples, tous les autres Judéens Le détestaient, et méprisaient Son enseignement, ainsi que tout ce que Jésus-Christ représentait. Le temps n’effacera pas cela de l’histoire. Et nous savons bien que le « chef souverain » des Judéens, à l’époque où cette inscription fut placée sur la croix, n’était autre que Ponce Pilate lui-même ! Et il ne faut donc pas lire cette inscription ironique comme si Ponce Pilate pensait réellement que Jésus-Christ était « le chef souverain des Judéens ». Une telle interprétation est absolument inconcevable.

Aux temps de la crucifixion de Jésus-Christ, Ponce Pilate était Procurateur de Judée pour le compte de l’Empire romain. À cette époque, l’Empire romain couvrait toute une partie du Moyen Orient. Pour Ponce Pilate, en tout ce qui pouvait le concerner sur le plan officiel ou privé, les habitants de Judée étaient des « Judéens », et non des « Juifs », comme on les a maladroitement désignés depuis le XVIIIe siècle. Or aucun historien n’a jamais recensé de religion, de race, de peuple ou de nation en Judée à cette époque, connus sous le nom de « Juifs » ; pas plus qu’ils n’en trouvèrent la moindre trace dans d’autres lieux, ou dans toute l’histoire qui a précédé.

En tant que Gouverneur d’une province de l’Empire romain, Ponce Pilate n’exprimait guère d’intérêt envers la multitude des cultes religieux qui se pratiquaient à cette époque dans toute la Judée. Ces pratiques religieuses allaient de formes diverses d’idolâtrie, dont en premier lieu le culte phallique, à la conception naissante[4] d’un Dieu éternel, omnipotent et invisible, dénommé Yahweh (Jéhovah), dont la première intuition remontait à Abraham, patriarche illustre s’il en est, ayant vécu environ 2 000 ans auparavant. En tant que Gouverneur d’une province conquise, Ponce Pilate devait suivre les directives de Rome lui enjoignant de ne pas interférer dans les affaires religieuses du pays. Sa principale responsabilité se limitait à la collecte de l’impôt impérial, et à son acheminement vers Rome ; les cultes religieux de ses administrés ne lui importaient guère.

Maintenant mon cher Docteur Goldstein, ainsi que vous le savez, le mot latin rex ne signifiait pas « roi » initialement, mais « chef d’une tribu », leader en anglais ; et aux temps de Jésus-Christ, ce mot n’avait pas d’autre sens pour les Judéens qui connaissaient la langue latine. Le mot latin rex, vient du verbe latin rego, regere et signifie « diriger, conduire, mener, être à la tête de... ». Évidemment, le latin était la langue officielle dans toutes les provinces de l’Empire Romain, et c’est pourquoi l’inscription sur la croix fut rédigée également en latin.

Or, après leur invasion des Îles Britanniques, les Anglo-Saxons remplacèrent le mot latin rex, par le mot king. Mais le remplacement du mot rex par le mot king à cette époque postérieure, ne modifie pas rétroactivement le sens que les Romains donnaient au mot rex à l’époque de Jésus-Christ. Le latin rex signifiait simplement pour eux « chef souverain », un leader. Le mot anglo-saxon king, avait d’ailleurs une graphie différente de celle d’aujourd’hui, lorsqu’il a remplacé le mot latin rex, mais toutefois son sens était encore à peu près équivalent à celui du latin.

Pour Ponce Pilate, il était bien évident que Jésus-Christ était la dernière personne que les Judéens auraient acceptée comme « chef de tribu »[5]. Malgré cela, Ponce Pilate n’a pas hésité à ordonner cette inscription : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, et je répète que même par le plus sauvage étirement de l’imagination, on ne peut soutenir que ces mots de Pilate furent autre chose qu’un misérable sarcasme. Par cette référence à Jésus-Christ comme « chef des Judéens », ceux-ci auraient ourdi la crucifixion de leur chef souverain.

À l’époque de Jésus-Christ, les Romains désignaient le territoire actuel de la Palestine sous le nom de Iudaea. Cette province était administrée par Ponce Pilate comme une partie intégrante de l’Empire romain. La traduction française de Iudaea est : « la Judée ». Le seul adjectif français que l’on puisse construire sur ce nom latin de Iudaea est « Judéen », et non pas « Juif ». Ainsi, la population qui vivait à l’emplacement de la zone géographique connue actuellement sous le nom de Palestine, était désignée en latin, à l’époque de Jésus-Christ, par le mot Iudaeus : « les Judéens ». À strictement parler, ce mot ne désignait rien d’autre que les habitants vivant à l’intérieur des frontières de la Judée à cette époque. Or qui pourrait nier que Jésus-Christ ne fut, Lui aussi, un habitant de la Judée de cette époque ?[6]

Or vous savez très bien, mon cher Docteur Goldstein, que le génitif pluriel du latin Iudaeus est : Iudaeorum. Et que la traduction française littérale du génitif pluriel Iudaeorum, devrait être : « des Judéens », et non pas : « des Juifs ». Il est complètement impossible de donner une autre traduction littérale au latin Iudaeorum[7]. C’est pourquoi comme je vous le disais, tous les théologiens et les historiens, qui maîtrisent bien ce problème, savent qu’il faut traduire Iesus Nazarenus rex Iudaeorum par « Jésus le Nazarénien chef souverain des Judéens ». Vous devez tomber d’accord sur cela.

À l’époque où Ponce Pilate a donné l’ordre de placer l’inscription Iesus Nazarenus rex Iudaeorum sur la croix, les autorités spirituelles de la Judée protestèrent d’ailleurs auprès de lui, en lui disant : « …ne marque pas que Jésus est le chef des Judéens, mais seulement qu’il a dit qu’il était le chef des Judéens »[8]. Les autorités spirituelles de la Judée émirent des protestations très fortes auprès de Ponce Pilate au sujet de cette référence à Jésus-Christ comme rex Iudaeorum ; insistant sur le fait que Ponce Pilate n’avait pas une connaissance précise du statut véritable de Jésus en Judée ; et comme vous le savez, ces protestations sont bien documentées pour l’histoire[9].

Mais nous savons par les mêmes sources que les autorités spirituelles de la Judée protestèrent en vain auprès de Ponce Pilate. Ils soutinrent en effet auprès du Procurateur, que Jésus avait simplement « dit qu’Il était le chef des Judéens », et que par conséquent Pilate ne devait pas écrire que Jésus « était le chef des Judéens », car après tout, Ponce Pilate n’était qu’un étranger en Judée, et il ne pouvait pas comprendre la situation aussi bien que les autorités spirituelles de cette province. Et c’est un fait qu’à cette époque, le chevauchement inextricable des questions religieuses, sociales et économiques dans la politique intérieure de la Judée, n’intéressait guère Ponce Pilate dans ses fonctions de Procurateur pour le compte de Rome.

Dans la version originale de l’Évangile selon saint Jean, rédigée en grec, on ne trouve pas d’équivalent de ce passage selon lequel les autorités spirituelles de la Judée prétendirent que Jésus avait « simplement dit qu’Il était le chef des Judéens ». Les traductions anglaises de Jean 19:19, se basant sur le manuscrit grec, nous donnent : « N’écris pas “le chef souverain (basiej) des Judéens (twn ioudaiwn)[10]”, mais qu’il a dit qu’il était le chef souverain des Judéens ». twn ioudaiwn est le grec pour le latin Iudaeorum ; basiej est le grec pour le latin rex ; dans les versions respectivement grecques et latines de l’Évangile selon saint Jean.

Pilate n’eut cure de ces protestations de la part des autorités spirituelles de la Judée, et il leur répondit sèchement : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit », afin de les faire taire. Et l’inscription demeura telle que nous la connaissons aujourd’hui : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum, « Jésus le Nazarénien, chef souverain des Judéens ».

Cette citation latine que je vous donne, reprend mot pour mot, comme vous le savez, la traduction du Nouveau Testament faite au IVe siècle par saint Jérôme. Cette traduction est bien évidemment : La Vulgate[11]. Ce fut la première traduction officielle de l’Église chrétienne du Nouveau Testament en latin. Et jusqu’à ce jour, elle est restée la seule version officielle utilisée dans toute l’Église catholique romaine. La traduction de l’Évangile selon saint Jean par Saint Jérôme fut réalisée à partir du manuscrit grec original. Et dans ce manuscrit grec, nous trouvons toujours cette protestation des autorités spirituelles de Judée, qui demandent à Pilate de ne pas écrire que Jésus était « le chef souverain des Judéens ».

Or mon cher Docteur Goldstein, ouvrez bien vous oreilles, car nous arrivons maintenant au cœur du problème : il n’existe aucun fondement historique qui nous permette de dire que le mot grec ioudaiwj, le mot latin Iudaeus, ou le mot français « Judéens », aient jamais possédé la moindre connotation religieuse ! Dans leurs langues respectives, ces mots n’ont toujours revêtu qu’une simple connotation géographique. Ces mots étaient utilisés pour identifier les habitants qui étaient nés dans le territoire de la Judée. Et à l’époque de Jésus-Christ, il n’existait aucun culte religieux en Judée ou ailleurs dont le nom ait la même racine que le mot « Judée », comme c’est par contre le cas pour le culte religieux dénommé « judaïsme ». Aucun culte, ni aucune secte ne portait le nom de « judaïsme »[12].

Personne ne pourra contredire le fait que le mot Jew (Juif) n’existait pas dans la langue anglaise avant l’année 1775[13].

La première acception écrite du mot Jew en langue anglaise, nous a été laissée au XVIIIe siècle par Sheridan dans sa pièce de théâtre : Les Rivaux. Dans l’Acte 2, scène 1 de cette pièce, nous lisons : « Elle aura la peau d’une momie, et la barbe d’un Juif ». Avant cette utilisation du mot Jew faite par Sheridan, ce mot n’existait pas dans notre langue. Ainsi, Shakespeare ne l’employa dans aucune de ses pièces, comme vous pourrez le vérifier vous-même. Certes, dans le Marchand de Venise, acte 5 scène 3, il est bien question d’un « Juif ». Mais pour ce passage précis, l’édition originale nous donne : « Et pourquoi ? Je suis un Iewe, et un Iewe n’a t-il pas d’yeux ?[14] ».

Dans la Vulgate, Jésus est désigné comme « l’un des Judéens », grâce au génitif pluriel Iudaeorum.
Jésus est désigné pour la première fois par le mot Jew au XVIIIe siècle, dans l’édition révisée de la première traduction anglaise du Nouveau Testament qui remontait au XIVe siècle. L’étymologie du mot Jew dans la langue anglaise, ne laisse aucun doute sur le fait que le mot Jew du XVIIIe siècle provient directement du mot Iudaean de la Vulgate[15].

Les manuscrits allant du IVe au XVIIIe siècle, retracent précisément l’évolution du mot Iudaean dans la langue anglaise. Dans ces manuscrits, on trouvera que la langue anglaise à connu un très grand nombre d’équivalents au mot Jew, tout au long de son histoire. Depuis le latin Iudaeus jusqu’à l’anglais moderne Jew, on rencontre successivement : Gyu, Giu, Iu, Iuu, Iuw, Ieuu, Ieuy, Iwe, Iow, Iewe, Ieue, leue, Iue, Ive, lew, et finalement au XVIIIe siècle : Jew. Et pour le pluriel on a : Giwis, Giws, Gyues, Gywes, Giwes, Geus, Iuys, Iows, Iouis, Iews, et finalement au XVIIIe siècle : Jews.

Au XVIIIe siècle, les presses typographiques s’étaient grandement améliorées, et on imprima des quantités illimités du Nouveau Testament. Ces éditions révisées, qui se basaient encore toutes sur la première édition en langue profane du XIVe siècle, furent largement distribuées dans tout le monde anglophone, et de nombreuses familles qui n’avaient jamais possédé de Bible, ont pu en acquérir une qui soit rédigée dans la langue qu’ils parlaient tous les jours. C’est dans cette édition révisée que le mot Jew apparaît pour la première fois. Et grâce à l’importance du tirage, la forme Jew s’est définitivement imposée dans la langue anglaise.

Ainsi que vous le savez, mon cher Docteur Goldstein, les éditions les plus connues du Nouveau Testament en langue anglaise sont : la Rheims (Douai) Edition, et la King James Authorized Edition. La première traduction du Nouveau Testament en anglais de la Rheims Edition date de 1582, et conformément à ce qui a été dit, le mot Jew ne s’y trouve pas. De même pour la première traduction en anglais du Nouveau Testament de la King James Authorized Edition de 1611. Le mot Jew ne fit son apparition, dans ces deux éditions les plus connues du Nouveau Testament, que dans leurs éditions révisées du XVIIIe siècle.

Un nombre incalculable de ces éditions sorties des presses typographiques a circulé parmi le clergé et les laïcs de tout le monde anglophone ; mais parmi ces personnes, très peu ne connaissaient ou ne se préoccupaient de l’étymologie exacte du mot Jew, qu’ils découvraient pour la première fois. Ils acceptèrent donc naturellement le mot Jew comme la traduction officielle du latin Iudaeus et du grec ioudaiwv. Il s’agissait simplement d’un mot nouveau pour eux.

Lorsque vous avez appris le latin à l’école, on vous a dit que la lettre « I », en début de mot, était prononcée comme le yod phonétique ; c’est à dire comme la première lettre du mot « yacht » ; et on le représente parfois par la lettre « J » plutôt que par la lettre « I », afin justement de marquer la différence de prononciation. Ainsi, le « I » initial de Iudaeus, se prononce comme le « Y » de « yacht ». Or toutes les formes anglaises de Jew antérieures au XVIIIe siècle, y compris celles qui commencent par les lettres Gi ou Gy, se prononçaient avec le yod en début de mot.

La prononciation actuelle du mot Jew (“DJOUUU”), date du XVIIIe siècle. Auparavant c’était le yod qui était utilisé (“YOUUU”).

Le mot allemand Jude : “YOU-DE”, reste quant à lui très fidèle à la prononciation latine. La première syllabe du mot allemand Jud-e, se prononce exactement de la même manière que la première syllabe du mot latin Iud-aeus. Et le mot allemand Jude résulte de la contraction que les peuples germaniques ont fait subir au latin Iudaeus, tout comme le mot anglais Jew résulte de la contraction que les peuples anglo-saxons ont fait subir au latin Iudaeus.

Mon cher Docteur Goldstein, comme vous le savez déjà, la langue anglaise est largement composée de mots empruntés à des langues étrangères. Après leur adoption par la langue anglaise, ces mots étrangers subissent diverses adaptations et contractions de leur orthographe, afin de les rendre plus aisément prononçables dans le système phonétique anglais. Ce procédé d’adoption de mots étrangers, puis de leur adaptation, est à l’origine de nombreux mots nouveaux, tels que le mot cab, qui nous vient du français « cabriolet ». Et nous pourrions trouver des milliers d’exemples comme celui-ci. Vous devez déjà en avoir des dizaines sur le bout des lèvres.

C’est par ce procédé naturel d’adoption-adaptation, que le latin Iudaeus et le grec ioudaiwv ont fini par donner le mot Jew que nous connaissons. Ainsi, les anglophones auront dû se battre pendant 14 siècles avant de trouver la prononciation et l’orthographe qui leur convienne, pour l’adoption du mot latin Iudaeus. Les mots Iudaeus et ioudaiwv ne pouvant se prononcer facilement en anglais, il a donc fallu forger un mot nouveau.

Comme dernière confirmation, je vous citerais l’édition Wyclife de la Bible de 1380, la toute première traduction de la Vulgate en anglais. Dans cette édition, Jésus est désigné comme « l’un des Iewes », car telle était la version anglaise du latin Iudaeus au XIVe siècle, et elle se prononçait : « HHHYOU-WIIIZ » au pluriel, le singulier Iewe se prononçait : « HHHYOU-WIII ». Pour le verset de Jean 19:19, on lit dans cette édition : « Ihesus of nazareth kyng of the iewes ». Avant le XIVe siècle, la langue anglaise s’était dotée d’un grand nombre de mots anglo-saxons, dont le mot kyng, qui avait la même signification que le latin rex et que le grec basileuv, c’est-à-dire, celle de « chef de tribu ».

L’édition Tyndale du Nouveau Testament, publiée en anglais en 1525, présente aussi Jésus-Christ comme « l’un des Iewes ». L’édition Coverdale publiée en 1535 le décrit encore comme « l’un des Iewes », et traduit Jean 19:19 par : « Iesus the Nazareth, kynge of the Iewes ». L’Édition Cranmer de 1539, nous parle encore de Jésus comme étant « l’un des Iewes ». Dans l’Édition de Genève publiée de 1540 à 1557, Jésus est encore décrit comme « l’un des Iewes ». Dans l’Édition Rheims de 1582, Jésus est appelé « l’un des Ievves ». Dans l’Édition King James publiée de 1604 à 1611, connue également sous le nom de Version Autorisée, Jésus était encore et toujours décrit comme : « l’un des Iewes ». Chacune de ces formes du latin Iudaeus étant celle qui était en usage à l’époque de ces différentes traductions.


[1] Les pères de l’Église.

[2] Ou « Jésus de Nazareth... », les « Nazaréniens » étant au sens strict : « les habitants de Nazareth ».

[3] Et des « Judéens » qui tramèrent son supplice.

[4] En ce qui concerne le culte rendu à Yahweh, et la compréhension de Yahweh, il faudrait dire plus exactement qu’au temps de Jésus-Christ, cette conception n’était plus véritablement « à son état naissant », mais bien : « à son état déclinant » (pharisaïsme), par rapport à l’intensité du culte qui lui était rendu par les Israélites, ainsi que nous allons l’aborder plus loin. Toutefois, il existait bien une « conception naissante », et je pense que Benjamin Freedman a omis cette distinction dans un raccourci de pensée, et selon laquelle la révélation de Yahweh se ferait également à certains hommes qui ne sont pas des Israélites ; et cet universalisme du culte de Yahweh est précisément l’un des fondements du christianisme.

[5] Cela est évident pour la Judée. Mais en ce qui concerne la Galilée proprement dite, prompte à la sédition, et d’où était originaire Jésus-Christ, cela peut se discuter : 
Jean 6:14-15 : « Or ces gens [qui vivaient à proximité du Lac de Tibériade], ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : celui-ci est véritablement le Prophète qui devait venir au monde. Mais Jésus ayant connu qu'ils devaient venir l'enlever afin de le faire Roi, se retira encore tout seul en la montagne » (Martin 1744).

[6] Cependant si l’épithète régionale, qui qualifie souvent un homme, est liée au lieu où cet homme est né, et où il a grandi, et duquel il a acquis tous les particularismes régionaux de la population, il faudrait alors dire plus précisément que Jésus-Christ était « Galiléen ». Mais dans notre problématique présente, cela revient au même ; car la Galilée était, elle aussi, une province multiethnique et multiconfessionnelle (encore bien d’avantage que la Judée) ; et le mot « Galiléen » entretient par conséquent bien moins de rapports avec le mot « Juif » (mot moderne dont Freedman va analyser plus loin toutes les significations), que le mot « Judéen ».

[7] Le dictionnaire Félix Gaffiot de 1934 nous donne les entrées suivantes :
- Judaea, ae, nom fém. (du grec ioudaia) : la Judée. Pline : 5, 70. Suétone : Vie de Titus 4. Tacite : Histoires 2, 79.
- Judaeus, a, um, adj. : de Judée, juif. Pline : 13, 46 ; 31, 95. Substantivé au masculin pluriel : les Juifs. Cicéron : Pro Valerio Flacco 37. Horace : Satires 1, 5, 100. Tacite : Histoires 5, 2.
- Judaea, nom fém., femme juive. Juvénal : 6, 543. 
Ici, puisque le dictionnaire lui-même contredit Benjamin Freedman, il semble vraiment qu’il nous soit désormais impossible de camoufler une erreur aussi grossière de sa part... Cependant, c’est une lecture superficielle qui nous le laisserait supposer. Qu’on ne s’y trompe pas : Benjamin Freedman ne cherche pas ici à nous faire un grossier tour de passe-passe en jouant sur les mots, pour établir que Jésus-Christ n’était pas « Juif », comme on le dit, mais « Judéen », et toc ! Non... comme cela se précisera plus loin, l’objet de Benjamin Freedman est essentiellement d’expliquer que l’évolution naturelle qui fit du mot latin Iudaeus le mot anglais Jew (Juif), fut en même temps à l’origine d’une confusion dramatique. Confusion que nous transmettons sans y prendre garde lorsque nous désignons les adeptes authentiques de la religion de Yahweh de l’Ancien Testament par l’expression : « les Juifs » ; ou lorsque nous pensons que « les Juifs » d’aujourd’hui, sont des adeptes authentiques de la religion de l’Ancien Testament. Il faudrait deux mots différents pour distinguer ces deux réalités différentes. C’est la seule manière de permettre à la pensée de se dégager de l’amalgame. Pour pallier à cet inconvénient majeur, je propose d’utiliser l’expression de « vrai Israélite », forgée par Blaise Pascal, vraisemblablement sur la base de Jean 1:47 (« Jésus aperçut Nathanaël venir vers lui, et il dit de lui : voici vraiment un Israëlite en qui il n'y a point de fraude. »). Blaise Pascal nous permet ainsi de mettre fin à la confusion entre ceux qui cherchent à prévariquer, et ceux qui honorent Yahweh en droiture et en vérité ; cette expression heureuse apparaît dans le chapitre 13 des Preuves de la religion chrétienne, connues sous le nom de Pensées de Pascal : « [Jésus-Christ] nous a appris enfin que toutes ces choses n’étaient que figures, et ce que c’est que vraiment libre, vrai Israélite, vraie circoncision, vrai pain du Ciel, etc. »

[8] Jean 19:21.

[9] À ma connaissance, les seuls documents qui en attestent sont les Évangiles, qui en tant que documents écrits relatant des évènements donnés (fussent-il à caractère religieux), constituent d’authentiques documents historiques, même s’ils doivent être interprétés avec les précautions relatives aux documents ayant un caractère religieux. C’est ainsi que l’histoire des Hébreux tire presque toute sa documentation de l’Ancien Testament. Ou que l’histoire des Aryens en Inde se base elle aussi sur des textes sacrés. 

[10] Du singulier ioudaiwv.

[11] Jean 19:19 : « scripsit autem et titulum Pilatus et posuit super crucem erat autem scriptum Iesus Nazarenus rex Iudaeorum ». (Vulgate)

[12] Il est vrai qu’à proprement parler, aucune religion de cette époque ne portait un nom dérivé du mot « Juda » ou « Judée », et ce dans n’importe quelle langue, même en hébreu. Ou si un tel mot a existé dans la sphère gréco-romaine, ce ne pouvait être que de fraîche date, puisqu’on en a aucune trace écrite avant Flavius Josèphe. La situation religieuse en Galilée était bien plus complexe que ne pourrait en rendre compte un mot unique :
À l’époque de Jésus-Christ, dans les territoires de Judée et de Galilée, quatre sectes se disputaient le culte de Yahweh, au milieu d’une quantité de cultes païens (notamment hellénistiques). Il y avait : les pharisiens, les sadducéens, les zélotes et les esséniens (cf. Flavius Josèphe : Guerre des Juifs, II, 162-166). Ces quatre sectes rendant un culte à Yahweh, présentaient sous cet angle une certaine homogénéité d’apparence, je veux dire, par rapport aux païens qui les entouraient. La preuve en est qu’ils se désignaient eux-mêmes depuis des siècles par un mot bien précis : le mot hébreu Yehudi, qui était porteur d’un sens plus étendu que la connotation strictement géographique donnée par Benjamin Freedman au mot « Judéen ». En effet, Yehudi, malheureusement traduit par « Juif », signifie d’après le Nouveau Dictionnaire Biblique Emmaüs :
« Celui qui faisait partie de la tribu de Juda, ou du Royaume de Juda. Ce nom prit ensuite un sens plus étendu, et désigna tous les Hébreux qui revinrent de la captivité [en Judée]. (...) »
Par conséquent, les descendants des Hébreux, toutes tribus confondues, se définissaient par rapport aux païens grâce à un terme global, celui de Yehudim. Ce terme avait une connotation franchement raciale, plutôt que géographique. Et les personnes qui parlaient latin, qu’ils vécussent en Judée ou ailleurs, désignaient ces Yehudim en employant toujours le mot latin : Iudaean (ne faisant plus référence à la circonscription géographique de la Judée, mais bien aux descendants du peuple qui formait le Royaume de Juda, comme le mot hébreu Yehudim)... Comment s’opérait alors, en latin, la distinction entre les païens de Judée et les Yehudim (puisque ces païens de Judée, pour les Yehudim, n’étaient pas du tout des Yehudim, alors que pour Rome ils étaient bien d’authentiques Iudaean) ?... Il semble qu’il n’y avait pas de mot précis pour une telle distinction. Les fonctionnaires vivant à Rome, par exemple, devaient probablement user de périphrases pour distinguer ces deux entités distinctes : « Les Judéens sacrifiant au Temple de Jérusalem », pour les Yehudim, et pour les païens : « Les Judéens pratiquant tel ou tel culte hellénistique »...
Mais encore une fois, et sur le fond, cela ne change strictement rien, et ne contredit nullement la démonstration de Benjamin Freedman établissant que Jésus n’était pas « Juif ». Puisque, comme il va le montrer, le mot « Juif » actuel désigne exclusivement les héritiers du pharisaïsme, au détriment des autres sectes qui étaient très actives à l’époque de Jésus. Or, compte tenu des « mots doux » que Jésus-Christ adresse en toute occasion aux pharisiens... il est impossible qu’Il fut un de leurs sectateurs, ni même qu’Il fut sadducéen. Il est donc impossible qu’Il fut « Juif », dans le sens où Il aurait été, même de loin, un amateur de la religion qui porte aujourd’hui le nom de « judaïsme ». De plus, l’objet de cette lettre de Benjamin Freedman va être de montrer qu’il est impossible que Jésus-Christ ait été de la même race que l’immense majorité des « Juifs » d’aujourd’hui.
Or si Jésus-Christ n’était ni pharisien, ni sadducéen sur le plan de la croyance, il reste donc quatre possibilités : 
1 : Soit Jésus-Christ était esséniens.
2 : Soit Jésus-Christ était zélote.
3 : Soit Jésus-Christ appartenait à chacune de ces deux sectes (qui entretenaient effectivement certaines affinités : la première incarnant une sédition spirituelle par rapport à la dégénérescence du culte de Yahweh ; la seconde incarnant une sédition temporelle par rapport à l’occupation romaine ; et en outre, le mouvement des zélotes était fortement implanté en Galilée, et un disciple de Jésus-Christ était Zélote).
4 : Soit enfin, et c’est le plus probable, Jésus-Christ n’appartenait activement à aucune de ces deux sectes, et traçait la piste où s’engagerait le christianisme.
En revanche, et c’est là la précision qui s’imposait, il est plus que probable que Jésus-Christ ait été un Yehudi, dans le sens que ce terme avait avant la captivité à Babylone. C’est-à-dire qu’il est plus que probable que le père du père du père... du père de Jésus-Christ ait appartenu à la tribu de Juda. Tous les titres messianiques que les deux Testaments nous transmettent désignent invariablement Jésus-Christ comme membre de la tribu de Juda : « Fils de David », « lion de la tribu de Juda »... Deux Évangiles font par ailleurs remonter Sa généalogie au roi David lui-même, et Son « père » [adoptif] Joseph est plusieurs fois désigné comme appartenant à la maison et à la famille de David. Il y a donc peu de chances pour que tout cela ne fut qu’un canular, ou ne soit à considérer que sur un plan strictement spirituel. Pendant les 9 siècles qui séparent l’époque de Jésus-Christ de l’époque du roi David, il est tout à fait possible que certaines lignées israélites pratiquantes se soient transmis le souvenir de leur ascendance davidienne ; et il est certain que beaucoup d’Israélites savaient encore de quelle tribu le père du père du père... de leur père provenait. Paul, par exemple, nous révèle à plusieurs reprises qu’il est de la tribu de Benjamin. Et il ne s’agit pas de savoir de quelle tribu était les mères, car je crois que cela n’avait que peu d’importance, pourvu que celles-ci fussent Israélites (même si mon affirmation demande confirmation d’un spécialiste). Par conséquent, une ascendance exceptionnelle, ou le nom de la tribu de l’ancêtre, est facilement transmissible de père en fils, car elle ne suit que la branche paternelle, et ce n’est plus alors qu’une question d’absence de rupture dans la continuité : si un enfant connaît son père, il sait de quelle tribu était le père de son père, et ainsi de suite. Et si les traditions accordant une importance à la tribu ou à un ancêtre exceptionnel sont maintenues dans la lignée en question, il est très possible que la transmission se maintienne pendant une dizaine de siècles.
On constatera par ailleurs que Benjamin Freedman ne nie nullement que Jésus-Christ ait été de la même race que les Yehudim ; en réalité, il n’aborde pas du tout ce sujet. Il rejette par contre avec la plus grande vivacité, comme nous allons le voir, que les « Juifs » d’aujourd’hui aient le droit de se présenter comme les héritiers des Yehudim d’hier, à la foi sur le plan racial, et sur le plan religieux.
Enfin, l’Écriture vient renvoyer dos à dos les protagonistes qui s’attacheraient un peu trop à la question de la généalogie temporelle de Jésus-Christ : « Or la naissance de Jésus-Christ arriva en cette manière. Comme Marie sa mère eut été fiancée à Joseph, avant qu'ils fussent ensemble, elle se trouva enceinte par l'opération du Saint-Esprit. Et Joseph son mari, parce qu'il était juste, et qu'il ne la voulait point diffamer, la voulut renvoyer secrètement. Mais comme il pensait à ces choses, voici, l'Ange du Seigneur lui apparut dans un songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de recevoir Marie ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit. Et elle enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jésus ; car il sauvera son peuple de leurs péchés. Or tout ceci est arrivé afin que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par le Prophète, en disant : Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils; et on appellera son nom Emmanuël, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS. Joseph étant donc réveillé de son sommeil, fit comme l'Ange du Seigneur lui avait commandé, et reçut sa femme » (Matthieu 1:18 à 24, Version David Martin).
Juste avant de remettre la version définitive de cet ouvrage à son éditeur, j’ai eu la chance de lire sur Internet l’explication la plus efficace que je connaisse pour dissiper toutes les confusions relatives au mot « Juif ». J’ai fait cette précieuse découverte sur le site de G.O.A.L. (God’s Order Affirmed in Love).
Il s’agit du site Internet le plus important du Mouvement Identitaire Chrétien. Ce mouvement est dit « Identitaire », car il enseigne sur des bases très sérieuses quelle est la véritable identité des Israélites de la Bible (notamment quelle est l’identité de ces « brebis perdues de la maison d’Israël », vers lesquelles Jésus-Christ a envoyé ses disciples : « Jésus envoya ces douze, et leur commanda, en disant : n'allez point vers les Gentils, et n'entrez point dans aucune ville des Samaritains ; mais plutôt allez vers les brebis perdues de la Maison d'Israël » (Matthieu 10:5-6). Je laisse donc le lecteur découvrir par lui-même sur ce site quelle est cette identité véritable, quelle est cette identité volée ; préparez-vous à une surprise... Le passage qui nous intéresse plus particulièrement ici, est la réponse à la 7ème Question la plus Fréquemment Posée (F.A.Q. : Frequently Asked Questions) sur ce site. Je traduis intégralement cette réponse :
« ISRAEL-IDENTITY
F.A.Q. n°7
Quelle est la différence entre un Sémite, un Hébreux, un Israélite, et un « Juif » ? Ces termes sont-ils équivalents en quelque manière, et peut-on les employer indistinctement ?
Un Sémite est une personne qui descend de Sem, l’un des fils de Noé. Un Hébreu est une personne qui descend d’Héber, l’un des petits petit-fils de Sem. Ainsi, tous les Hébreux sont des Sémites, mais tous les Sémites ne sont pas des Hébreux.
Après six générations, de la lignée d’Héber naît Abraham. Abraham était donc tout à la fois un Hébreu et un Sémite, puisqu’il appartenait aux deux lignées d’Héber et de Sem.
Isaac est né d’Abraham, puis Jacob d’Isaac. Le nom de Jacob fut changé en « Israël », et Israël fut le père de 12 fils. Ce sont les fils d’Israël et leurs descendants qui sont appelés : « les Israélites » ; et eux aussi sont tout à la fois des Sémites et des Hébreux, sans que cela ne fasse d’Abraham ou d’Isaac des Israélites. Bon nombre de personnes intervertissent également les termes « Juifs » et « Israélites », ou vont même jusqu’à appeler Abraham « un Juif ». Or Abraham ne fut pas même un Israélite, et le mot « Juif » [Yehudi n.d.t.] n’est employé dans la Bible que 1 000 ans après lui.
L’un des fils de Jacob-Israël était Juda (en hébreu : Yehuda). Ses descendants étaient les Yehudim, ce qui doit se traduire rigoureusement par : les « Judahites ». Le mot hébreu donna en grec : ioudaiwv, et en latin Iudaean.
La confusion actuelle vient de ce que presque toutes les versions modernes de la Bible traduisent indifféremment chacun de ces termes par le mot « Juif », qui est un mot relativement moderne résultant d’une contraction phonétique à partir du latin. Mais chaque fois que vous lisez le mot « Juif » dans l’Ancien Testament, vous devriez lire : « Judahite », et chaque fois que vous lisez le mot « Juif » dans le Nouveau Testament, vous devriez lire : « Judéen ». Ces mots eurent une très longue histoire, et leur signification s’est encore ramifiée ; ils finirent par revêtir des sens différents en fonction du contexte dans lequel on les trouve.
Dans l’Ancien Testament pour commencer, le mot « Judahite » présente trois sens bien distincts :
1 : Un « Judahite » est une personne qui est de la tribu de Juda (dans le sens racial).
2 : Un « Judahite » est une personne qui vit dans le territoire de la « Maison de Juda », ce qui inclut également les tribus de Benjamin et de Lévi. La connotation est ici principalement géographique, mais également tribale.
3 : Au sens religieux, un « Judahite » désigne une personne qui pratique la religion du Royaume de Juda. Or à l’époque d’Esther, de nombreux non-Israélites « devinrent Juifs » (c’est-à-dire, « Judahites ») par la suite des victoires des Judahites sur leurs nations (cf. Esther 8 : 17).
Dans le Nouveau Testament maintenant, le mot grec ioudaiwv [le Nouveau Testament a été rédigé en grec n.d.t.], aurait dû être traduit par « Judéen », et ce mot revêt globalement les mêmes sens que le précédent, avec quelques adaptations pour le sens géographique :
1 : Un « Judéen » est une personne qui vit dans la province de Judée (par opposition à la Galilée et à la Samarie). Tel est par exemple le sens qu’il faut retenir pour Jean 7:1. Cette fois l’usage est tout à fait géographique, et il sert aussi à désigner les non-Israélites vivant en Judée, et qui ont été incorporés à la nation en 135 av. J.-C.
2 : Un « Judéen » est toujours une personne qui est de la tribu de Juda (dans le sens racial).
3 : Un « Judéen » est toujours un adepte de la religion de l’ancien Royaume de Juda, religion qui a été donnée par Moïse et par les Prophètes. Tel est par exemple le sens qu’il faut retenir pour Romain 2:28-29.
Or presque toutes les Églises actuelles ne font pas les distinctions requise entre tous ces termes.
En résumé, nous pouvons retenir que seul un petit nombre d’Israélites portèrent le nom de « Juifs » (ou plus exactement « Judahites », puis « Judéens ») ; que beaucoup de non-Israélites furent appelés « Juifs » (ou plus exactement « Judahites », puis « Judéens ») par le seul fait qu’ils vivaient en Judée, ou qu’ils suivaient la religion du Royaume de Juda ; et enfin, comme nous l’avons vu précédemment [FAQ n°5], que les prétendus « Juifs » du judaïsme, ne sont ni des Israélites, ni des Hébreux, ni des Sémites, mais bien des Khazars (de race turco-mongole)... FIN DE LA QUESTION 7 »
Comme on le voit, les « Chrétiens Identitaires » des pays anglo-saxons font depuis des années un travail « révisionniste », en traquant systématiquement toutes les interprétations truquées de l’écriture. Là comme pour l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, les menteurs sont les mêmes... Ce « révisionnisme théologique » fait grincer pas mal de dents là-bas, comme le prouve cette conclusion du B’nai Brith australien : « Les trois formes de haine [sic] les plus menaçantes pour l’avenir de la communauté sont : la négation de l’Holocauste, la racisme New Age [?], et le Mouvement d’Identité Chrétienne », (Australian Jewish News, Sydney, 10 décembre 1999).

[13] En ce qui concerne la première acception du mot « Juif » dans un écrit français, nous en avons des exemples bien plus précoces avec Étienne Boileau à la fin du XIIIe siècle (Dictionnaire Étymologique et Historique Larousse). Le mot « judaïsme » quant à lui, apparaît pour la première fois avec Gautier de Coincy, au début du XIIIe siècle. L’origine de ces mots remonte au latin Iudaeus, emprunté au grec ioudaiwv, dérivé du nom propre grec ioudaia, venant de l’hébreu Yehudi, et signifiant : « de Juda », sous-entendre : « du Royaume de Juda », sous-entendre : « du royaume de la tribu de Juda », sous entendre : « du royaume de la tribu constituée par les fils de Juda », sous entendre : « du royaume de la tribu constituée par les fils de Juda, lui-même quatrième fils de Jacob-Israël », etc. C’est à cette tribu de Juda qu’échoua aux temps bibliques, le territoire connu par l’Antiquité sous le nom de Judée.

[14] What is the reason? I am a Iewe; hath not a Iewe eyes?”

[15] De même pour le mot « Juif » en français.
 
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Dernière modification : 19 avril 2004
 

YA'AKOV (JACQUES) James, Son of Joseph, Brother of Jesus


Bone-box of James, Son of Joseph, Brother of Jesus.In October, 2002, an extraordinary stone box was announced to the world. It's a small bone-box, less than two feet long, but it bears the remarkable inscription in Aramaic: "James, son of Joseph, brother of Jesus."

If you're like most people, the first thing you asked when you heard the news was: James, Brother of Jesus? You mean . . . that Jesus, the carpenter from Nazareth, the son of Mary and Joseph? The Jesus who had a brother named James?

Good question. Nobody knows for sure, but the answer might plausibly be "Yes, that Jesus".

Take a look at a closeup of the inscription below. It's hard to read, but there's a transcription below it.

 Closeup of Aramaic inscription,
Transcription of Aramaic inscription,

Analysis of the Inscription

The Inscription: In Aramaic, the inscription reads "Yaakov bar Yoseph akhui d'Yeshua." Aramaic was the language of first century Jerusalem. "Yaakov" means "James" and "bar" means "son." "Yoseph" is obviously "Joseph" and "akhui" is a rather unusual (?) but legitimate spelling for "brother." Of course "Yeshua" is "Jesus." And the "d" in front of Yeshua (?) is an Aramaic prepositional form indicating "belonging to."

Stone bone-boxes ("ossuaries") of this type were used from about 20 B.C. to A.D. 70. The box is made of limestone of exactly the type that was quarried in first-century Jerusalem for many purposes. And the style of the letters on the box are typical of those used in the first-century in Jerusalem.

The bone box is about 20 inches long, 12 inches high, and 10 inches deep -- big enough to hold the bones after the flesh decayed away. In first-century Judea, it was customary to leave the body in a burial cave for about a year, and then "gather the bones", putting them into an ossuary of exactly this type. The box has a patina typical of 2000 year old limestone. "James," "Joseph," and "Jesus" were all common names of first century Judea and the spellings used are each typical of this period. The letters used are also typical of the first century. Thousands of such ossuaries from the first century have been discovered over the years. An ossuary that probably held the bones of the high priest Caiaphas was discovered in Jerusalem in the 1990s. Generally, ossuaries bore the formula "XXX son of YYY." One other ossuary has been found that uses the formula "XXX son of YYY brother of ZZZ" but that's an unusual form for the inscription.

The scholar Andre Lemaire, who published the announcement of the ossuary, calculates that there were perhaps 20 men in this era who would have been named James, had a father named Joseph, and had a brother named Jesus. This is a reasonable calculation based on reasonable assumptions. But there is no way to prove with certainty that this ossuary belonged to James, the brother of Jesus of Nazareth.

However the appended name "brother of Jesus" does scream for explanation. Two suggestions have been put forward:
  • Maybe the brother, Jesus, paid for the funeral of James.
  • Maybe the brother, Jesus, was an unusually famous person.
Well, there's no arguing that Jesus of Nazareth was a pretty famous guy in the first century. Based on this, a number of scholars have argued that the odds are good that this box once held the bones of James, the brother of Jesus of Nazareth. However, note that in the summer of 2003, after months of studying the issue, the Israel Antiquities Authority pronounced the bone box a forgery and arrested an antiquities dealer in Jerusalem and the owner of the box, on suspicion of creating a fake. The forgery trial dragged on for years and finally finished in March of 2012 with a verdict of not guilty.

Remember that "not guilty" does not mean the box is not a forgery. It means that the prosecution failed to prove its case beyond a reasonable doubt that the box is a forgery.

Whether the bone-box is authentic or not, there is no doubt that the man referred to by the box was real. Which leads us to our next topic . . .

About James the Brother of Jesus

Who was this man James? We know about him from a number of different sources -- the gospels, the letters of Paul, the book of Acts, the book of James, and the works of Josephus. Not to mention some second-century sources of rather more dubious value.

The gospels tell us that Jesus had four brothers, "James, Joses, Simon, and Judas." (Matthew 13:55, Mark 6:3) These are the English versions of four very common Hebrew names -- Yaakov, Yosi, Shimon, and Yehudah. Likewise, Jesus is the English form of a very common Hebrew name -- Yeshua. Apparently, Mary and Joseph didn't have a very big book of baby names.

We know that none of the brothers of Jesus became a follower of his before he died. According to Paul, after the Resurrection, Jesus appeared to Peter, the Twelve, some 500 others, and to James. (1 Corinthians 15:7) Only then did James become a follower of Jesus. It seems clear that he rapidly rose to become a leader in the growing Jesus Movement, but there was never any question of him replacing Jesus, of becoming an alternative messiah. 

Instead, James spent the rest of his life telling people that his dead brother was the messiah, the conquering hero who would overthrow the order of things and sit on David's throne. We can't know for sure what the post-Resurrection appearances of Jesus were like. But it seems clear that whatever James saw was convincing to him.

The apostle Paul tells us in the book of Galatians about his return to Jerusalem, three years after his own extraordinary experience with the Risen Jesus on the road to Damascus. He met with Peter and with "James, the Lord's brother." (Gal. 1:19) Fourteen years after the experience, he went to Jerusalem again, meeting with "James, Peter and John, those reputed to be pillars." (Gal. 2:9) The order here is significant. James is now, and will be for the rest of his life, the head of the Jesus Movement in Jerusalem. Later, Peter came to Antioch to meet with Paul and some of the believers, including Gentiles. But when "certain men came from James" (Gal. 2:12), Peter backed off on his friendliness with Gentiles, and Paul had to confront him. 

The book of Acts mentions James on a number of occasions. When Peter escaped from prison in the early 40s, (Acts 12) he told his comrades to notify James that he was leaving the city. At the Jerusalem Council in about A.D. 50, (Acts 15) it was James (not Peter or Paul, although both were at the council) who made the final decision on how Gentiles would be treated within the movement. A few years later, about the year A.D. 57, (Acts 21) it was James who confronted Paul about certain rumors of Paul's behavior in the Diaspora.

The book of James, according to church tradition, was authored by this James. There is plenty of room to  question this tradition, because the book of James is written in Greek in the classical style of a Cynic-Stoic diatribe. Would a Galilean from a poor family have written in this sort of Hellenized rhetorical style? Maybe, maybe not. Some scholars have suggested that the book was originally written in Aramaic and then rendered into Greek by someone else, possibly years later. Whatever the case, the argument of the book seems very thoroughly Jewish and very much in line with the outrage with which a prophetic Jew of Jerusalem would have spoken shortly before the Jewish revolt. I can see no reason to believe that it could not have originated with James. But there's no way to prove it did, either.

The Jewish historian Josephus tells us that James, the brother of Jesus, was tried and executed about the year A.D. 62 in Jerusalem. You can read all about it if you have a copy of Josephus. It's in Antiquities of the Jews, Book XX, Chapter IX, Section 1. If you have the common orange-striped copy of Josephus translated by William Whiston, look on page 423, the right column. If you don't have a copy handy, I'll quote it for you. Since Josephus can be a mite tricky to understand, I'll insert my own explanatory comments in red text and parentheses directly in the text. William Whiston has his own notes in square brackets. This episode is dated to A.D. 62:

And now Caesar (that is, Nero), upon hearing of the death of Festus (that is, governor Porcius Festus, who served from about A.D. 59 to 62 and died in office), sent Albinus into Judea as procurator (that is, the new governor Lucceius Albinus, who was hastily appointed by Nero and dispatched to Judea as soon as news of the death of Festus reached Rome); but the king (that is, king Agrippa II, who had the right to appoint and depose high priests at will) deprived Joseph of the high priesthood (that is, Joseph Kabi, who was high priest for a short time, roughly A.D. 61-62), and bestowed the succession to that dignity on the son of Ananus, who was also himself called Ananus (this "Ananus" is identical to the "Annas" of the New Testament. Both spellings are Greek transliterations of the Hebrew name "Hanan"). Now the report goes, that this elder Ananus proved a most fortunate man; for he had five sons, who had all performed the office of a high priest to God, and he had himself enjoyed that dignity a long time formerly, which had never happened to any other of our high priests; but this younger Ananus, who, as we have told you already, took the high priesthood, was a bold man in his temper, and very insolent; he was also of the sect of the Sadducees, who were very rigid in judging offenders, above all the rest of the Jews, as we have already observed; when, therefore, Ananus was of this disposition, he thought he had now a proper opportunity [to exercise his authority.] Festus was now dead, and Albinus was but upon the road; so he assembled the sanhedrim of the judges, and brought before them the brother of Jesus, who was called Christ, whose name was James, and some others, [or some of his companions;] and when he had formed an accusation against them as breakers of the law, he delivered them to be stoned; (note that this death sentence on James, the brother of Jesus, was illegal, since only the Roman governor had the right to pass a death sentence) but as for those who seemed the most equitable of the citizens, and such as were the most uneasy at the breach of the laws, (Josephus probably means the Pharisees here) they disliked what was done; they also sent to the king [Agrippa,] desiring him to send to Ananus that he should act so no more, for that what he had already done was not to be justified: nay, some of them went also to meet Albinus, as he was upon his journey from Alexandria (Albinus was probably already a Roman official in Egypt when he received his appointment to the governorship of Judea), and informed him that it was not lawful for Ananus to assemble a sanhedrim without his consent: whereupon Albinus complied with what they had said, and wrote in anger to Ananus, and threatened that he would bring him to punishment for what he had done; on which king Agrippa took the high priesthood from him, when he had ruled but three months, and made Jesus, the son of Damneus, high priest. (Note that "Jesus" was a very common name, held by two high priests of this time period, not to mention the man Josephus refers to as "Jesus, who was called Christ.")

Josephus was a Jewish aristocrat, about 25 years old at this time, and living in Jerusalem, so he was very well-informed of the events. Josephus was a family friend of another high priest of the era, "Jesus, son of Gamaliel," who was a protege of the "Ananus son of Ananus" who did the dirty deed. So the incident recorded above is probably very close to the truth.

And what was the charge against this man James and his comrades? It's not clear. Josephus says merely that Ananus accused James and his men of being "breakers of the law". This is pretty broad. Apparently, they didn't observe the Torah in the same way Ananus did. Of course, neither did the Pharisees; the Talmud tells of many disputes between the Sadducees and their upstart opponents, the Pharisees. So it is very plausible that the Pharisees were the folks who got up in arms after the murder of James. James was quite friendly with Pharisees, and many of the followers of Jesus during this time period were Pharisees. This is clear from several references in the book of Acts. So the general charge was "law-breaking."

In my opinion, the specific charge was that James was a "messianic" -- he preached that his brother Jesus was the messiah. Note that "Christ" is Greek for "messiah," and James is identified as the brother of "Jesus, who was called Christ". Virtually all the Pharisees of this period were messianic -- they were looking for a messiah, a deliverer from Rome. Even though most of them did not agree that Jesus of Nazareth was precisely the looked-for messiah, they did at least agree that a messiah was needed. Whereas the Sadducees did not agree with this notion. They were perfectly happy to let Rome rule them in peace, so long as they could keep running the Temple in accord with their own traditions. For the Sadducees, preaching a messiah was a political statement, and it met with a political response -- death by stoning, the traditional Jewish method of execution.

A further note: Ananus came from a family with a long tradition of pursuing the followers of Jesus. His father, Ananus the Elder, had once served as high priest years earlier and was the power behind the throne in the gospel stories of the trial of Jesus. Caiaphas was the son-in-law of Ananus the Elder, and he was high priest when Jesus was executed. Another son of Ananus, Jonathan, is the "John" mentioned in Acts 4:6, who was present at the trial of the apostles Peter and John. This Jonathan son of Ananus was in fact the captain of the Temple, the officer in charge of Temple security, and he became high priest a few years later. Another member of the clan, Matthias son of Ananus, was high priest in the early 40s when James the son of Zebedee was beheaded by king Agrippa I. In view of all this, it looks very much like there was a family vendetta against the followers of Jesus which culminated with Ananus the Younger executing James, brother of Jesus.

More About James

There are some legends recorded about James in second century documents, in which his trial and execution are told in almost operatic form. Eusebius, one of the early church fathers, records the story as told by Hegesippus, a second-century Christian writer. I have to doubt the authenticity of this tale. It makes James out to be a man who freely wandered into the innermost sanctuary of the Temple. Since James was not a priest, this is simply impossible -- he would have been prevented by the Temple guards. One point that I do believe accurate, however, is the nickname given to James. It is usually rendered "James the Just" or "James the Righteous." Both of these are defective renderings, though. One has only to translate them back into Hebrew to see what James was actually called: "Yaakov HaTsaddik." Tsaddik is a term meaning "righteous one," but it signifies a rare and charismatic Jewish holy man, known to this day in Hasidic circles. All sorts of legendary and miraculous powers are attributed to such men. And who knows? Maybe some of these legends are true.

"James, son of Joseph, brother of Jesus" is a fascinating historical person, and he is a central character in my novel Premonition, which was published in 2003. When I started the book, I didn't know they were going to find the ossuary. I was just looking to write an interesting sequel to my novel Transgression

A book on the James ossuary came out in March, 2003. The title is The Brother of Jesus. The authors are Hershel Shanks, editor of Biblical Archaeology Review, and Dr. Ben Witherington III, a well-known scholar who's an expert on the historical Jesus. 
 

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