Campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
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27 décembre 2009
Bruxelles: Manifestation pour Gaza
Un milliers de manifestants ont défilé ce dimanche à Bruxelles dans le cadre de la 'Gaza Freedom March' dénonçant le blocus de Gaza. Une délégation de notre Secours Rouge y a porté un calicot pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et y a diffé des centaines de tracts exposant la situation de ce camarade.
20 décembre 2009
Liban: Meeting pour Georges Ibrahim Abdallah
C'est hier samedi que s'est tenu le meeting pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
2 décembre 2009
France: Perpétuité + 3 mois pour Georges I. Abdallah
Hier, Georges Ibrahim Abdallah était convoqué à comparaître au tribunal de Grande Instance de Tarbes pour refus de prélèvement d'ADN. Le prisonnier révolutionnaire militant de la cause palestinienne et emprisonné depuis plus de 25 ans en France, est arrivé au tribunal les pieds menottés, escorté par les forces de police. Il avait décidé de ne pas se faire représenter par son avocat. L'audience s'est avérée risible, la juge ne connaissant absolument pas le dossier et multipliant les erreurs (elle a affirmé qu'il était né en Algérie, alors qu'il est né au Liban). Une des clés du procès était que le prisonnier avait refusé de donner son ADN, sachant qu'on le lui avait prélevé en 2003. Absurdement, la juge a déclaré que c'était à lui de le prouver! Après un délibéré de quelques minutes, Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à trois mois de prison, cumulés à sa peine de perpétuité.
Une cinquantaine de personnes s'étaient rassemblées pour exprimer leur solidarité. Des calicots avaient été déployés devant le palais de justice, devant un grand nombre de policiers. A l'annonce du verdict, ils ont exprimé leur mécontentement et scandé 'Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah'.
Une cinquantaine de personnes s'étaient rassemblées pour exprimer leur solidarité. Des calicots avaient été déployés devant le palais de justice, devant un grand nombre de policiers. A l'annonce du verdict, ils ont exprimé leur mécontentement et scandé 'Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah'.
29 novembre 2009
France: Georges Ibrahim Abdallah en procès à Tarbes
Georges Ibrahim Abdallah, révolutionnaire libanais, militant de la cause palestinienne, emprisonné à Lannemezan, est convoqué à comparaître le 1er décembre devant le Tribunal de Tarbes pour refus de prélèvement d’ADN.
Il s’agit d’une convocation-provocation! En effet l’administration dispose certainement de l’ADN de Georges Abdallah car la loi précise que pour les personnes condamnées avant le vote des lois sur le FNAEG (en général avant 2003), celles ayant écopé de plus de 10 ans de prison doivent fournir leur ADN et que dans ce cas, les prélèvements peuvent être effectués de force ou à l’insu des condamnés. Il est d’ailleurs précisé dans la loi que lorsqu’il n’est pas possible de procéder à un prélèvement biologique, l’identification des empreintes génétiques 'peut être réalisée à partir de matériel biologique qui se serait naturellement détaché du corps de l’intéressé'. L’infraction 'entraîne de plein droit le retrait de toutes les réductions de peine dont cette personne a pu bénéficier et interdit l’octroi de nouvelles réductions de peine'. La peine encourue pour les condamnés pour crimes est deux ans et 30.000 euros d’amende. Les peines prononcées pour le refus de prélèvement s’ajoutent, sans possibilité de confusion, à la condamnation en cours.
Georges Abdallah est incarcéré depuis plus de 25 ans. Libérable depuis dix ans, la justice le maintient en prison du fait des pressions israéliennes et états-uniennes. Mais les refus de libération ne suffisent pas à la justice. Elle tente de briser la résistance de Georges Abdallah par tous les moyens, comme elle tente de briser la résistance d’autres prisonniers politiques comme Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan. Cette convocation au tribunal de Tarbes doit être l’occasion d’une mobilisation pour la libération de Georges Abdallah et contre la loi sur le fichage génétique.
Il s’agit d’une convocation-provocation! En effet l’administration dispose certainement de l’ADN de Georges Abdallah car la loi précise que pour les personnes condamnées avant le vote des lois sur le FNAEG (en général avant 2003), celles ayant écopé de plus de 10 ans de prison doivent fournir leur ADN et que dans ce cas, les prélèvements peuvent être effectués de force ou à l’insu des condamnés. Il est d’ailleurs précisé dans la loi que lorsqu’il n’est pas possible de procéder à un prélèvement biologique, l’identification des empreintes génétiques 'peut être réalisée à partir de matériel biologique qui se serait naturellement détaché du corps de l’intéressé'. L’infraction 'entraîne de plein droit le retrait de toutes les réductions de peine dont cette personne a pu bénéficier et interdit l’octroi de nouvelles réductions de peine'. La peine encourue pour les condamnés pour crimes est deux ans et 30.000 euros d’amende. Les peines prononcées pour le refus de prélèvement s’ajoutent, sans possibilité de confusion, à la condamnation en cours.
Georges Abdallah est incarcéré depuis plus de 25 ans. Libérable depuis dix ans, la justice le maintient en prison du fait des pressions israéliennes et états-uniennes. Mais les refus de libération ne suffisent pas à la justice. Elle tente de briser la résistance de Georges Abdallah par tous les moyens, comme elle tente de briser la résistance d’autres prisonniers politiques comme Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan. Cette convocation au tribunal de Tarbes doit être l’occasion d’une mobilisation pour la libération de Georges Abdallah et contre la loi sur le fichage génétique.
5 novembre 2009
France: Déclaration de Georges Ibrahim Abdallah
Enregistrement audio, illustré par des images du rassemblement, de la déclaration de Georges Ibrahim Abdallah pour la mobilisation du 24 octobre 2009 à Paris.
24 octobre 2009
Paris: Rassemblement pour G. I. Abdallah
Une septentaine de personnes (dont une délégation de notre SR) étaient présentes au rassemblement organisé à Paris par le Collectif pour la libération de G. I. Abdallah. Plusieurs collectifs et organisations ont lu des textes de solidarité, et une lettre de Georges a été lue.
Les signataires de l'appel à la libération de Georges étaient: ACTIT (Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie), AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre), ATIK-Paris (Confédération des travailleurs de Turquie en Europe), CAPJPO-EuroPalestine (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient ), Commission SRI (Commission pour un Secours Rouge International), Coup pour Coup 31, CSPPL-France (Comité de soutien avec les 'prisonniers politiques libres'), CSFN (Comité de solidarité franco-népalais), CRCD (Centre de recherche et culture de Dersim), ILPS (International league of peoples' struggle / Ligue de lutte internationale des peuples), IJAN (International jewish antizionist network), IMA (International migrants alliance / Alliance internationale des immigrés), Libérez-Les !, Libérons georges 33, MSRPP (Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien), MIR (Mouvement des Indigènes de la République), OCML Voie prolétarienne (Organisation Communiste Marxiste-Léniniste - Voie prolétarienne), NLPF ! (Ne laissons pas faire !), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PCMF (Parti communiste maoïste de France), RESPAIX (Conscience Musulmane et Réveil des Consciences - Mantes la Jolie), ROCML (Rassemblement d'Organisations Communistes Marxistes-Léninistes), Solidarité et Liberté, SRA (Secours Rouge Arabe), SRF (Secours Rouge de France), SR-APAPC (Secours Rouge Belgique), YDG-Paris (Yeni demokratik gençlik / Nouvelle jeunesse démocratique), YK-Paris (Yeni kadin / Nouvelle femme)
Déclaration de Georges Ibrahim Abdallah:
'À l’aube de cette 26e année d’incarcération,...'
Cher(e)s camarades, cher(e)s ami(e)s,
À l’aube de cette 26e année d’incarcération, votre mobilisation solidaire m’importe énormément. Elle m’apporte beaucoup de chaleur et de force. Elle me va tout simplement droit au coeur. À vous tous, camarades, de derrière ces abominables murs, mes salutations révolutionnaires les plus chaleureuses.
Quelques mois auparavant, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté ainsi que la Cour d’appel du tribunal de l’application des peines de Paris, ayant examiné mon dossier, ont confirmé le rejet d’une énième demande de libération conditionnelle, retenant que '...la force intacte de ses convictions anti-impérialistes, pouvait, si le contexte politique s’y prêtait, le pousser à se comporter en activiste résolu et implacable'. Ainsi donc, camarades, les convictions anticapitalistes, les convictions anti-impérialistes constituent des charges suffisantes, des preuves irréfutables justifiant le maintien des révolutionnaires en prison à vie. Ce n’est pas simplement de l’acharnement vengeur de l’État, ce sont plutôt les arguments reflétant la logique générale d’une justice au service de l’ordre impérialiste en crise. Au nom de l’éternel chantage, repentir contre libération, la justice bourgeoise s’affirme en dernière instance, sans détour ni fioritures, comme simple rouage de domination. Au service du capital, face aux prolétaires antagonistes et à tous les protagonistes de la gauche révolutionnaire anti-impérialiste refusant de renier leurs idées et leur engagement, les décisions judiciaires s’avèrent pour ce qu’elles sont, de simples mesures administratives de répression et d’anéantissement. C’est symptomatique, d’ailleurs, de voir de plus en plus souvent qu’un ministre de la justice a été auparavant ministre de l’intérieur ou de la défense et inversement...
Avec l’approfondissement de la crise, camarades, la criminalisation des diverses expressions de lutte est appelée à se généraliser. Et cela est aussi vrai au niveau national qu’au niveau mondial: répression des prolétaires en lutte contre la régression sociale, le terrorisme managérial du patronat, et le chômage dans les centres du système et guerres de pillage et domination dans les périphéries proches et lointaines... Bien entendu, le tout est accompagné de campagnes de propagande d’intoxication et de désinformation. Ainsi la régression sociale se présente sous les noms 'réforme' et 'modernisation'; les guerres des agresseurs impérialistes et les agressions de leurs affidés régionaux se trouvent qualifiées d’ 'interventions pour la liberté et la démocratie'... tout naturellement ceux qui collaborent au service du capital se trouvent gratifiés du nom des 'forces vives et modernes' et surtout 'modérées'. Ici comme ailleurs, camarades, les prolétaires n’ont d’autre choix sur ce terrain aussi que d’étendre et renforcer la résistance en donnant à la guerre idéologique la dimension qu’elle occupe réellement... Nous savons tous, camarades, que la vague de suicides et de dépressions dont on parle quelque peu ces jours-ci est une conséquence directe des conditions de travail.
Ce ne sont pas les prolétaires qui doivent se suicider, c’est le capitalisme qu’il faut abattre!
Hier, camarades, non loin d’ici et au su et au vu de tout le monde, le soi-disant attachement d’Obama et de son administration aux valeurs de justice et à la justice internationale en particulier s’est traduit par le refus de Washington de transférer le rapport de Goldstone sur la guerre de Gaza, au conseil de sécurité de l’ONU, pour empêcher la possibilité de son transfert devant la Cour pénale internationale. Cela n’a pas soulevé une quelconque objection de la France ou de l’Europe. Pire encore, la bourgeoisie palestinienne à la tête de l’Autorité palestinienne et aux ordres de l’administration d’Obama et sous sa pression, n’a fait que faciliter ce scandale. Il n’empêche, camarades: la mobilisation des masses palestiniennes et leurs avant-gardes révolutionnaires ont finalement obligé l’Autorité palestinienne à revoir sa position en tenant compte des rapports de force inter-palestiniens.
Camarades, c’est en se mobilisant toujours plus sur le terrain de la lutte anticapitaliste anti-impérialiste que l’on apporte le soutien le plus significatif aux prisonniers révolutionnaires.
Voir le site du Collectif pour la libération de G. I. Abdallah
Les signataires de l'appel à la libération de Georges étaient: ACTIT (Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie), AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre), ATIK-Paris (Confédération des travailleurs de Turquie en Europe), CAPJPO-EuroPalestine (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient ), Commission SRI (Commission pour un Secours Rouge International), Coup pour Coup 31, CSPPL-France (Comité de soutien avec les 'prisonniers politiques libres'), CSFN (Comité de solidarité franco-népalais), CRCD (Centre de recherche et culture de Dersim), ILPS (International league of peoples' struggle / Ligue de lutte internationale des peuples), IJAN (International jewish antizionist network), IMA (International migrants alliance / Alliance internationale des immigrés), Libérez-Les !, Libérons georges 33, MSRPP (Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien), MIR (Mouvement des Indigènes de la République), OCML Voie prolétarienne (Organisation Communiste Marxiste-Léniniste - Voie prolétarienne), NLPF ! (Ne laissons pas faire !), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PCMF (Parti communiste maoïste de France), RESPAIX (Conscience Musulmane et Réveil des Consciences - Mantes la Jolie), ROCML (Rassemblement d'Organisations Communistes Marxistes-Léninistes), Solidarité et Liberté, SRA (Secours Rouge Arabe), SRF (Secours Rouge de France), SR-APAPC (Secours Rouge Belgique), YDG-Paris (Yeni demokratik gençlik / Nouvelle jeunesse démocratique), YK-Paris (Yeni kadin / Nouvelle femme)
Déclaration de Georges Ibrahim Abdallah:
'À l’aube de cette 26e année d’incarcération,...'
Cher(e)s camarades, cher(e)s ami(e)s,
À l’aube de cette 26e année d’incarcération, votre mobilisation solidaire m’importe énormément. Elle m’apporte beaucoup de chaleur et de force. Elle me va tout simplement droit au coeur. À vous tous, camarades, de derrière ces abominables murs, mes salutations révolutionnaires les plus chaleureuses.
Quelques mois auparavant, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté ainsi que la Cour d’appel du tribunal de l’application des peines de Paris, ayant examiné mon dossier, ont confirmé le rejet d’une énième demande de libération conditionnelle, retenant que '...la force intacte de ses convictions anti-impérialistes, pouvait, si le contexte politique s’y prêtait, le pousser à se comporter en activiste résolu et implacable'. Ainsi donc, camarades, les convictions anticapitalistes, les convictions anti-impérialistes constituent des charges suffisantes, des preuves irréfutables justifiant le maintien des révolutionnaires en prison à vie. Ce n’est pas simplement de l’acharnement vengeur de l’État, ce sont plutôt les arguments reflétant la logique générale d’une justice au service de l’ordre impérialiste en crise. Au nom de l’éternel chantage, repentir contre libération, la justice bourgeoise s’affirme en dernière instance, sans détour ni fioritures, comme simple rouage de domination. Au service du capital, face aux prolétaires antagonistes et à tous les protagonistes de la gauche révolutionnaire anti-impérialiste refusant de renier leurs idées et leur engagement, les décisions judiciaires s’avèrent pour ce qu’elles sont, de simples mesures administratives de répression et d’anéantissement. C’est symptomatique, d’ailleurs, de voir de plus en plus souvent qu’un ministre de la justice a été auparavant ministre de l’intérieur ou de la défense et inversement...
Avec l’approfondissement de la crise, camarades, la criminalisation des diverses expressions de lutte est appelée à se généraliser. Et cela est aussi vrai au niveau national qu’au niveau mondial: répression des prolétaires en lutte contre la régression sociale, le terrorisme managérial du patronat, et le chômage dans les centres du système et guerres de pillage et domination dans les périphéries proches et lointaines... Bien entendu, le tout est accompagné de campagnes de propagande d’intoxication et de désinformation. Ainsi la régression sociale se présente sous les noms 'réforme' et 'modernisation'; les guerres des agresseurs impérialistes et les agressions de leurs affidés régionaux se trouvent qualifiées d’ 'interventions pour la liberté et la démocratie'... tout naturellement ceux qui collaborent au service du capital se trouvent gratifiés du nom des 'forces vives et modernes' et surtout 'modérées'. Ici comme ailleurs, camarades, les prolétaires n’ont d’autre choix sur ce terrain aussi que d’étendre et renforcer la résistance en donnant à la guerre idéologique la dimension qu’elle occupe réellement... Nous savons tous, camarades, que la vague de suicides et de dépressions dont on parle quelque peu ces jours-ci est une conséquence directe des conditions de travail.
Ce ne sont pas les prolétaires qui doivent se suicider, c’est le capitalisme qu’il faut abattre!
Hier, camarades, non loin d’ici et au su et au vu de tout le monde, le soi-disant attachement d’Obama et de son administration aux valeurs de justice et à la justice internationale en particulier s’est traduit par le refus de Washington de transférer le rapport de Goldstone sur la guerre de Gaza, au conseil de sécurité de l’ONU, pour empêcher la possibilité de son transfert devant la Cour pénale internationale. Cela n’a pas soulevé une quelconque objection de la France ou de l’Europe. Pire encore, la bourgeoisie palestinienne à la tête de l’Autorité palestinienne et aux ordres de l’administration d’Obama et sous sa pression, n’a fait que faciliter ce scandale. Il n’empêche, camarades: la mobilisation des masses palestiniennes et leurs avant-gardes révolutionnaires ont finalement obligé l’Autorité palestinienne à revoir sa position en tenant compte des rapports de force inter-palestiniens.
Camarades, c’est en se mobilisant toujours plus sur le terrain de la lutte anticapitaliste anti-impérialiste que l’on apporte le soutien le plus significatif aux prisonniers révolutionnaires.
- À bas l’impérialisme et ses laquais!
- À bas le terrorisme managérial du patronat!
- Honneurs aux prolétaires et peuples en lutte!
- La Palestine vivra, la Palestine vaincra!
- Ensemble, camarades, nous vaincrons!
Voir le site du Collectif pour la libération de G. I. Abdallah
11 avril 2009
Méricourt: Meeting pour Georges Ibrahim Abdallah
Une quarantaine de personnes ont assistés au meeting pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah à Méricourt. La soirée a commencé par une intervention du comité organisateur 'Liberez-les!' sur le thèse de 'L'actualité du sionisme en Palestine et au Liban', puis d'une intervention du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah: 'Georges Ibrahim Abdallah: son combat politique et sa situation'. Ces interventions ont été suivies de la projection du film Retour au pays du Hezbollah de Soha Béchara, d'une intervention de Walid Atallah, de l'Association des Palestiniens en France (Al Jaliya), et du passage d'un enregistrement fait par Georges Ibrahim Abdallah à l'intention des particpants à cette initiative. Plusieurs groupes avaient déployés des stands d'information et de solidarité, et notament notre Secours Rouge.
La salle du meeting
Notre délégation
La salle du meeting
Notre délégation
11 janvier 2009
Bruxelles: Des dizaines de milliers de manifestants pour Gaza
Des dizaines de milliers de manifestants (50.000?) ont défilé à Bruxelles pour dénoncer l'opération militaire israélienne à Gaza. C'était l'occasion pour le Secours Rouge/APAPC de porter la revendication de la libération de Georges Ibrahim Abdallah, avec un calicot et une diffusion massive de tracts. De nombreuses occasions ont ainsi été créées d'exposer l'histoire et la situation actuelle de Georges.
9 janvier 2009
France: Nouveau report pour l'examen de la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Communiqué du Comité pour la Libération de G. I. Abdallah
Georges Ibrahim Abdallah communiste combattant de la cause palestinienne est véritablement un otage de l'Etat français depuis bientôt un quart de siècle. Arrêté en 1984 à Lyon, Georges Abdallah est condamné en juillet 1986 à quatre ans de détention. Suite à une cascade de rebondissements politico-judiciaires, avec notamment des pressions du gouvernement des Etats-Unis, il est condamné en mars 1987 à la réclusion criminelle pour des actions revendiquées par son organisation, les FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises). Il a terminé sa peine de sûreté en 1999 et il peut demander sa libération depuis cette date, ce qu'il a fait 7 fois, sans succès. Georges Abdallah est un combattant révolutionnaire qui représente encore aujourd'hui un risque pour les intérêts impérialistes français au Liban. La DST a dernièrement écrit aux juges chargés du dossier pour rappeler le motif politique du maintien en prison de Georges Abdallah. 'Compte-tenu de l'implication de la France au Liban, de son soutien au gouvernement libanais et surtout de la présence militaire française dans le cadre de la FINUL renforcée, on ne peut exclure que Georges Ibrahim Abdallah use de son influence sur des mouvements extrémistes pour agir contre les intérêts français'. Le déroulement de l'examen de sa septième demande de libération conditionnelle est une illustration de l'acharnement judiciaire pour raison politique contre Georges Abdallah qui depuis 25 ans subit des lois et des tribunaux d'exceptions. Cet enchaînement de dates peut être rébarbatif à lire mais il est exemplaire du traitement par les fonctionnaires du ministère de la justice du dossier de Georges Abdallah.
6 février 2007: Georges Ibrahim Abdallah dépose sa 7e demande de libération conditionnelle. La date d'examen est fixée au 26 juin 2007.
26 juin 2007: Alors que Georges Abdallah est en salle de visioconférence à Lannemezan assisté de son avocat qui s'est déplacé de Paris, l'examen de la demande est reporté pour 'problème technique' au 4 septembre 2007.
Août 2007: L'audience du 4 septembre est reportée au 17 septembre 2007.
17 septembre 2007: Examen en première instance de la demande de libération conditionnelle, avec des déclarations islamophobes et anti-arabes de la part de la DST et de l'avocat de la partie civile Etatsunienne.
10 octobre 2007: La septième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah est refusée. Georges Abdallah fait appel. La dépêche AFP de l'époque rappelle justement les arguments politiques qui ont motivé cette décision.
20 décembre 2007: Examen en appel de la demande sans que Georges Abdallah puisse y assister. La décision est annoncée pour le 31 janvier 2008.
31 janvier 2008: La décision est reportée au 17 avril 2008.
25 février 2008: Loi sur la rétention de sûreté.
18 mars 2008: La justice décide d'entendre Georges Ibrahim Abdallah avant de prendre sa décision et date est fixée au 25 mars 2008.
25 mars 2008: Georges Ibrahim Abdallah est auditionné par visio-conférence.
17 avril 2008: Le jour annoncé de la décision, les juges décident d'appliquer à Georges Abdallah la nouvelle loi sur la rétention de sûreté. Il devra passer au Centre national d'observation de Fresnes pour une période de 6 semaines et une commission pluridisciplinaire devra donner son avis aux juges. L'audience est reportée sans qu'aucune date ne soit fixée.
5 août 2008: Transfert à Fresnes de Georges Abdallah. La procédure 'd'observation de la dangerosité' est tellement absurde que l'administration pénitentiaire peine à trouver des psychiatres complices.
4 septembre 2008: Le jour de l'audience décidé en avril 2008, les juges annoncent qu'il s'agit d'une audience de fixation de date. Le nouvel examen en appel de la demande de Georges Abdallah est reporté au 8 janvier 2008.
23 septembre 2008: Re-transfert de Georges Abdallah à la prison de Lannemezan.
3 novembre 2008: Alors que théoriquement la commission pluridisciplinaire a trois mois maximum pour remettre son rapport, la Ministre de la Justice publie un arrêté annulant cette contrainte de délai. La commission peut prendre des mois et des mois pour donner son avis.
Décembre 2008: Il est notifié à Georges Abdallah que la commission pluridisciplinaire étudiera son dossier le 22 janvier 2009.
8 janvier 2009: Les juges s'octroient un nouveau délai et l'audience est reportée au 26 mars 2009
26 mars 2009: Plus de deux ans après le dépôt de la demande de libération de Georges Abdallah, que se passera-t-il? Alors que les massacres sionistes s'amplifient en Palestine une décision politique sera-t-elle prise pour que Georges Abdallah soit libéré et que la bouffonnerie judiciaire cesse? Le 26 mars 2009, Georges Ibrahim Abdallah aura passé plus 8.900 jours dans les prisons françaises!!!
Georges Ibrahim Abdallah communiste combattant de la cause palestinienne est véritablement un otage de l'Etat français depuis bientôt un quart de siècle. Arrêté en 1984 à Lyon, Georges Abdallah est condamné en juillet 1986 à quatre ans de détention. Suite à une cascade de rebondissements politico-judiciaires, avec notamment des pressions du gouvernement des Etats-Unis, il est condamné en mars 1987 à la réclusion criminelle pour des actions revendiquées par son organisation, les FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises). Il a terminé sa peine de sûreté en 1999 et il peut demander sa libération depuis cette date, ce qu'il a fait 7 fois, sans succès. Georges Abdallah est un combattant révolutionnaire qui représente encore aujourd'hui un risque pour les intérêts impérialistes français au Liban. La DST a dernièrement écrit aux juges chargés du dossier pour rappeler le motif politique du maintien en prison de Georges Abdallah. 'Compte-tenu de l'implication de la France au Liban, de son soutien au gouvernement libanais et surtout de la présence militaire française dans le cadre de la FINUL renforcée, on ne peut exclure que Georges Ibrahim Abdallah use de son influence sur des mouvements extrémistes pour agir contre les intérêts français'. Le déroulement de l'examen de sa septième demande de libération conditionnelle est une illustration de l'acharnement judiciaire pour raison politique contre Georges Abdallah qui depuis 25 ans subit des lois et des tribunaux d'exceptions. Cet enchaînement de dates peut être rébarbatif à lire mais il est exemplaire du traitement par les fonctionnaires du ministère de la justice du dossier de Georges Abdallah.
6 février 2007: Georges Ibrahim Abdallah dépose sa 7e demande de libération conditionnelle. La date d'examen est fixée au 26 juin 2007.
26 juin 2007: Alors que Georges Abdallah est en salle de visioconférence à Lannemezan assisté de son avocat qui s'est déplacé de Paris, l'examen de la demande est reporté pour 'problème technique' au 4 septembre 2007.
Août 2007: L'audience du 4 septembre est reportée au 17 septembre 2007.
17 septembre 2007: Examen en première instance de la demande de libération conditionnelle, avec des déclarations islamophobes et anti-arabes de la part de la DST et de l'avocat de la partie civile Etatsunienne.
10 octobre 2007: La septième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah est refusée. Georges Abdallah fait appel. La dépêche AFP de l'époque rappelle justement les arguments politiques qui ont motivé cette décision.
20 décembre 2007: Examen en appel de la demande sans que Georges Abdallah puisse y assister. La décision est annoncée pour le 31 janvier 2008.
31 janvier 2008: La décision est reportée au 17 avril 2008.
25 février 2008: Loi sur la rétention de sûreté.
18 mars 2008: La justice décide d'entendre Georges Ibrahim Abdallah avant de prendre sa décision et date est fixée au 25 mars 2008.
25 mars 2008: Georges Ibrahim Abdallah est auditionné par visio-conférence.
17 avril 2008: Le jour annoncé de la décision, les juges décident d'appliquer à Georges Abdallah la nouvelle loi sur la rétention de sûreté. Il devra passer au Centre national d'observation de Fresnes pour une période de 6 semaines et une commission pluridisciplinaire devra donner son avis aux juges. L'audience est reportée sans qu'aucune date ne soit fixée.
5 août 2008: Transfert à Fresnes de Georges Abdallah. La procédure 'd'observation de la dangerosité' est tellement absurde que l'administration pénitentiaire peine à trouver des psychiatres complices.
4 septembre 2008: Le jour de l'audience décidé en avril 2008, les juges annoncent qu'il s'agit d'une audience de fixation de date. Le nouvel examen en appel de la demande de Georges Abdallah est reporté au 8 janvier 2008.
23 septembre 2008: Re-transfert de Georges Abdallah à la prison de Lannemezan.
3 novembre 2008: Alors que théoriquement la commission pluridisciplinaire a trois mois maximum pour remettre son rapport, la Ministre de la Justice publie un arrêté annulant cette contrainte de délai. La commission peut prendre des mois et des mois pour donner son avis.
Décembre 2008: Il est notifié à Georges Abdallah que la commission pluridisciplinaire étudiera son dossier le 22 janvier 2009.
8 janvier 2009: Les juges s'octroient un nouveau délai et l'audience est reportée au 26 mars 2009
26 mars 2009: Plus de deux ans après le dépôt de la demande de libération de Georges Abdallah, que se passera-t-il? Alors que les massacres sionistes s'amplifient en Palestine une décision politique sera-t-elle prise pour que Georges Abdallah soit libéré et que la bouffonnerie judiciaire cesse? Le 26 mars 2009, Georges Ibrahim Abdallah aura passé plus 8.900 jours dans les prisons françaises!!!
31 décembre 2008
Bruxelles: 10.000 manifestants pour Gaza
Les membres et sympathisants du Secours Rouge étaient présents à la manifestation de ce mercredi à Bruxelles pour réclamer la fin des bombardements sur Gaza. Les manifestants s'étaient rassemblés à partir de 14h sur la place de la Monnaie et ont rejoint vers 15h30 en fin de parcours la place des Martyrs en passant notamment par le boulevard de Berlaimont. Ils étaient 10.000. Quelques drapeaux israéliens ont été brûlés sur la place de Martyrs.
31 décembre 2008
Liban: La carte de voeux de la famille de Georges Ibrahim Abdallah
Traduction d'un article paru dans le journal Al Akhbar (décembre 2008), sans corrections ni précisions de notre part:
"La famille du prisonnier politique libanais Georges Abdallah détenu en France a adressé une carte de voeux aux responsables libanais pour leur rappeler le dossier de son fils emprisonné depuis 1984 et qui rentre dans sa 26ième année de détention, soit deux fois et demi la durée qui avait été requise contre lui par le procureur de la République lors de son procès.
La famille a rappelé que les autorités françaises avaient récemment relâché des militants d'Action Directe accusés d'actions similaires à celles retenues contre Georges et que les autorités allemandes avaient également relaxé le chef de l'Organisation de l'Armée Rouge condamné à six peines de perpétuité, et trois peines successives de 15, 14 et 12 ans.
La famille Abdallah a demandé à la France 'démocratique' de relâcher de la même manière Georges Abdallah et pose la question cruciale suivante : comment expliquer que les autorités libanaises, aussi bien dans la 'majorité' que dans 'l'opposition', se refusent à assumer leur rôle naturel qui consiste à demander la libération de Georges ?
Pour rappel, la commission spéciale française créée sur le fondement de la loi Dati a décidé le 4 septembre dernier de prolonger la détention de Georges Abdallah. La loi Dati de début 2008 permet de prolonger la durée de détention d'un prisonnier déjà condamné même si les conditions de sa relaxe sont satisfaites."
"La famille du prisonnier politique libanais Georges Abdallah détenu en France a adressé une carte de voeux aux responsables libanais pour leur rappeler le dossier de son fils emprisonné depuis 1984 et qui rentre dans sa 26ième année de détention, soit deux fois et demi la durée qui avait été requise contre lui par le procureur de la République lors de son procès.
La famille a rappelé que les autorités françaises avaient récemment relâché des militants d'Action Directe accusés d'actions similaires à celles retenues contre Georges et que les autorités allemandes avaient également relaxé le chef de l'Organisation de l'Armée Rouge condamné à six peines de perpétuité, et trois peines successives de 15, 14 et 12 ans.
La famille Abdallah a demandé à la France 'démocratique' de relâcher de la même manière Georges Abdallah et pose la question cruciale suivante : comment expliquer que les autorités libanaises, aussi bien dans la 'majorité' que dans 'l'opposition', se refusent à assumer leur rôle naturel qui consiste à demander la libération de Georges ?
Pour rappel, la commission spéciale française créée sur le fondement de la loi Dati a décidé le 4 septembre dernier de prolonger la détention de Georges Abdallah. La loi Dati de début 2008 permet de prolonger la durée de détention d'un prisonnier déjà condamné même si les conditions de sa relaxe sont satisfaites."
21 septembre 2008
France: Manifestation pour Georges Ibrahim Abdallah
Ce samedi, une délégation du Secours Rouge Belgique a répondu à l'appel du Rassemblement à l'appel du Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah devant la prison de Fresne. Voici leur communiqué:
MANIFESTATION POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH CONTRE LA LOI DATI
Samedi 20 septembre 2008, une cinquantaine de militants internationalistes se sont rassemblés devant la prison de Fresnes pour manifester leur solidarité avec le communiste libanais, Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis près d'un quart de siècle dans les prisons françaises.
Libérable depuis 1999, ayant déposé sa septième demande de libération conditionnelle, il affronte actuellement, au Centre national d'observation, une série d'expertises inquisitoriales censées évaluer sa "dangerosité", conformément à la loi Dati sur la "rétention de sûreté".
Comme Georges I. Abdallah, les prisonniers politiques d'Action directe, Georges Cipriani et Régis Schleicher, ont récemment fait les frais de cette mesure appliquée rétroactivement.
Ayant décidé de se faire entendre et de se faire voir des prisonniers, le cortège des manifestants, précédé d'une longue banderole avec le portrait de Georges I. Abdallah, se dirigea vers l'arrière de la prison.
Là, proches des cellules, les manifestants purent percevoir les cris de solidarité des prisonniers, en réponse aux slogans qui étaient scandés:
"Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah!", "Vingt-cinq an de prison, vingt-cinq ans de résistance, libérez Georges Abdallah!", "A bas la rétention de sûreté, Georges Abdallah doit être libéré!"
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
MANIFESTATION POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH CONTRE LA LOI DATI
Samedi 20 septembre 2008, une cinquantaine de militants internationalistes se sont rassemblés devant la prison de Fresnes pour manifester leur solidarité avec le communiste libanais, Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis près d'un quart de siècle dans les prisons françaises.
Libérable depuis 1999, ayant déposé sa septième demande de libération conditionnelle, il affronte actuellement, au Centre national d'observation, une série d'expertises inquisitoriales censées évaluer sa "dangerosité", conformément à la loi Dati sur la "rétention de sûreté".
Comme Georges I. Abdallah, les prisonniers politiques d'Action directe, Georges Cipriani et Régis Schleicher, ont récemment fait les frais de cette mesure appliquée rétroactivement.
Ayant décidé de se faire entendre et de se faire voir des prisonniers, le cortège des manifestants, précédé d'une longue banderole avec le portrait de Georges I. Abdallah, se dirigea vers l'arrière de la prison.
Là, proches des cellules, les manifestants purent percevoir les cris de solidarité des prisonniers, en réponse aux slogans qui étaient scandés:
"Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah!", "Vingt-cinq an de prison, vingt-cinq ans de résistance, libérez Georges Abdallah!", "A bas la rétention de sûreté, Georges Abdallah doit être libéré!"
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
30 août 2008
Transfert de Georges Ibrahim Abdallah
Le transfert de Georges Ibrahim Abdallah de la prison de Lannemazan à la prison de Fresnes est annoncé pour le début de semaine prochaine. De fait, Georges va sûrement subir une semaine supplémentaire d'attente à Fresnes en plus des 6 semaines minimum imposée par la commission pluridisciplinaire chargée d'examiner la "dangerosité" des prisonniers condamnés à perpétuité qui font une demande de libération conditionnelle.
Comme pour Georges Capriani et Régis Schleicher qui viennent de terminer à Fresnes la période d'observation imposée par l'Etat, Georges Abdallah va devoir subir des entretiens avec des médecins, psychiatres, directeur de prison et autres rétribués de l'administration pénitentiaire sur des faits politiques. Fresnes, c'est la quasi impossibilité de téléphoner, les parloirs réduits au minimum, etc. (Site Libérons Georges)
Comme pour Georges Capriani et Régis Schleicher qui viennent de terminer à Fresnes la période d'observation imposée par l'Etat, Georges Abdallah va devoir subir des entretiens avec des médecins, psychiatres, directeur de prison et autres rétribués de l'administration pénitentiaire sur des faits politiques. Fresnes, c'est la quasi impossibilité de téléphoner, les parloirs réduits au minimum, etc. (Site Libérons Georges)
- Georges Ibrahim Abdallah
- n° d'écrou 939049
- C.P. FRESNES - Quartier du CNO
- 1, Allée des Thuyas
- 94261 Fresnes Cedex
25-26 décembre 2007
Bombage pour Georges Ibrahim Abdallah
La nuit du 25 au 26 décembre, la libération du communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah a été revendiquée au moyen de pochoirs et de bombes de peinture, sur la façade de la Maison de France, avenue de la Toison d'Or à Bruxelles.
18 décembre 2007
Action policière préventive contre une initiative du Secours Rouge pour Georges Ibrahim Abdallah
Ce mardi 18 décembre, le Secours Rouge/APAPC avait prévu d'investir le palais de justice de Lille avec des militants de l'Union des Jeunes Progressistes Arabes de Paris
Il s'agissait de revendiquer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais détenu en France depuis 24 ans en raison du comportement de larbins des magistrats français envers le gouvernement américain. Les autorités US étaient partie civile dans le procès de Georges Ibrahim Abdallah et font pression empêcher toute libération conditionnelle.
A 8h30, deux voitures banalisées de la police belge ont coincé la voiture de notre camarade "Ramon", qui devait conduire le groupe de participants belges de Bruxelles à Lille. Il a été embarqué dans une voiture banalisée tandis qu'un policier se mettait au volant de sa voiture. Les policiers ont saisi le texte de l'opération et le téléphone privé du camarade qui a été tout d'abord conduit au 211, rue du Noyer, où se trouve le service d'identification judiciaire et le service spécialisé dans le traitement des enregistrements (filtrages, identifications des voix, etc). Sans un interrogatoire, sans une question, les policiers ont bloqué notre camarade dans ces locaux. Ils n'étaient attentifs qu'aux appels téléphoniques qui lui étaient faits.
Il a ensuite été transféré à la Tour de la police (ex-Tour Botanique), square Victoria Regina.
A 17h30, après neuf heures de détention, notre camarade a retrouvé la liberté, son téléphone et ses clés de voiture, sans autre explication que la demande venait "de Paris".
Bien entendu, cette intervention a empêché l'action prévue à Lille d'être menée à bien, ce qui était très probablement le but de la manoeuvre.
2° On peut supposer que la police n'avait pas l'information complète, sans quoi la police française aurait pu elle-même intervenir préventivement à la frontière ou à Lille. Il est même probable que les autorités françaises aient surestimé l'ampleur de l'action projetée. Encore une fois, il faut en tirer une leçon de prudence: les conversations "à demi-mot" peuvent ne pas complètement renseigner la police, elles suffisent à lui mettre la puce à l'oreille. Et puis plusieurs informations partielles peuvent constituer une information suffisamment complète.
3° Cette intervention préventive montre que les autorités françaises voulaient éviter que les militants du Secours Rouge et de l'UJPA ne perturbent le train-train de la justice bourgeoise, à l'heure où celle-ci se radicalise contre les mouvements populaires et sociaux. Les autorités françaises voulaient éviter tout tapage autour de la situation de Georges Ibrahim Abdallah. Elles nous ont fait l'honneur de considérer que nos projets sont une gêne pour leurs petits trafics. C'est un puissant encouragement pour continuer et amplifier nos activités, et pour les concevoir de telle sorte qu'une telle intervention policière préventive ne puisse à l'avenir les empêcher.
Bruxelles, mardi 18 décembre 2007
Il s'agissait de revendiquer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais détenu en France depuis 24 ans en raison du comportement de larbins des magistrats français envers le gouvernement américain. Les autorités US étaient partie civile dans le procès de Georges Ibrahim Abdallah et font pression empêcher toute libération conditionnelle.
A 8h30, deux voitures banalisées de la police belge ont coincé la voiture de notre camarade "Ramon", qui devait conduire le groupe de participants belges de Bruxelles à Lille. Il a été embarqué dans une voiture banalisée tandis qu'un policier se mettait au volant de sa voiture. Les policiers ont saisi le texte de l'opération et le téléphone privé du camarade qui a été tout d'abord conduit au 211, rue du Noyer, où se trouve le service d'identification judiciaire et le service spécialisé dans le traitement des enregistrements (filtrages, identifications des voix, etc). Sans un interrogatoire, sans une question, les policiers ont bloqué notre camarade dans ces locaux. Ils n'étaient attentifs qu'aux appels téléphoniques qui lui étaient faits.
Il a ensuite été transféré à la Tour de la police (ex-Tour Botanique), square Victoria Regina.
A 17h30, après neuf heures de détention, notre camarade a retrouvé la liberté, son téléphone et ses clés de voiture, sans autre explication que la demande venait "de Paris".
Bien entendu, cette intervention a empêché l'action prévue à Lille d'être menée à bien, ce qui était très probablement le but de la manoeuvre.
Quelques réflexions
1° Il est évident qu'un manque de discrétion a été à l'origine de cette opération policière préventive. Le fait que la demande d'intervention soit venue de France (et c'est davantage le genre de la police française que celui de la section politique de la police belge) n'implique pas que les fuites aient été commises en France. Elles peuvent avoir eu lieu ici, avoir été communiquées par la police belge à la police française, et ensuite avoir provoqué la décision politique que constitue la demande d'intervention.2° On peut supposer que la police n'avait pas l'information complète, sans quoi la police française aurait pu elle-même intervenir préventivement à la frontière ou à Lille. Il est même probable que les autorités françaises aient surestimé l'ampleur de l'action projetée. Encore une fois, il faut en tirer une leçon de prudence: les conversations "à demi-mot" peuvent ne pas complètement renseigner la police, elles suffisent à lui mettre la puce à l'oreille. Et puis plusieurs informations partielles peuvent constituer une information suffisamment complète.
3° Cette intervention préventive montre que les autorités françaises voulaient éviter que les militants du Secours Rouge et de l'UJPA ne perturbent le train-train de la justice bourgeoise, à l'heure où celle-ci se radicalise contre les mouvements populaires et sociaux. Les autorités françaises voulaient éviter tout tapage autour de la situation de Georges Ibrahim Abdallah. Elles nous ont fait l'honneur de considérer que nos projets sont une gêne pour leurs petits trafics. C'est un puissant encouragement pour continuer et amplifier nos activités, et pour les concevoir de telle sorte qu'une telle intervention policière préventive ne puisse à l'avenir les empêcher.
La solidarité est une arme!
Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah!
Secours Rouge/APAPCBruxelles, mardi 18 décembre 2007
27 septembre 2007
Accrochage de banderolles et manifestation surprise à Paris
Des membres et des sympatisants du Secours Rouge/APAPC accrochent des banderolles appelant à la libération de Georges Ibrahim Abdallah à des ponts et des passerelles surplombants le périphérique de Paris, puis participent à la manifestation surprise devant le palais de justice de Paris.
25 janvier 2007
Occupation du consulat libanais à Paris
Des membres et des sympathisants du Secours Rouge/APAPC participent à l'occupation du consulat du Liban à Paris (123, avenue Malakoff, Paris 16e).
Les occupants protestent contre la tenue de la conférence Paris 3, qui verra les puissances impérialistes et les capitalistes libanais imposer des mesures antipopulaires à un peuple déjà victime de l'agression sioniste.
Ils demandent la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, en prison en France depuis 23 ans. Nous demandons le retrait des troupes française du Liban.
Les occupants protestent contre la tenue de la conférence Paris 3, qui verra les puissances impérialistes et les capitalistes libanais imposer des mesures antipopulaires à un peuple déjà victime de l'agression sioniste.
Ils demandent la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, en prison en France depuis 23 ans. Nous demandons le retrait des troupes française du Liban.
2006
Collages à Bruxelles
21 octobre 2006
Rassemblement à l'appel du Secours Rouge/APAPC
Dans le cadre de la Journée internationale d'action pour Georges Ibrahim Abdallah.
6 août 2006
Le Secours Rouge participe à la manifestation contre la guerre au Liban à Bruxelles
15 novembre 2005
Rassemblement et affichage à Bruxelles
Rassemblement à l'appel du Secours Rouge/APAPC, de l'Anarchist Black Cross et de l'Union des Jeunes Progressistes Arabes de Belgique devant les communautés européennes, rond-point Schuman.
6 septembre 2005
Rassemblement à Bruxelles
Rassemblement à l'appel de l'Union des Jeunes Progressistes Arabes de Belgique devant la résidence de l'ambassadeur français: 41, boulevard du Régent à 1000 Bruxelles.
13 juin 2005
Pochoirs à Lille
Des banques et le palais de justice de Lille ont été peints au pochoir la nuit du 12 au 13 juin.
22 juillet 2004
Rassemblement à l'appel de l'Union des Jeunes Progressistes Arabes de Belgique devant la résidence de l'ambassadeur français, 41 boulevard du Régent à 1000 Bruxelles.
2006
Nouvelle affiche...
20 mars 2004
Manifestation à Bruxelles contre la guerre en Irak.
19 mars 2004
Meeting organisé par le SR/APAPC et l'UJPA à Bruxelles
Le 19 mars, le Secours Rouge/APAPC et l'Union des Jeunes Progressistes Arabes ont tenu un meeting pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah à l'Espace Marx à Bruxelles.
Le meeting a rassemblé une soixantaine de personnes qui ont d'abord entendu les prises de parole des organisateurs du meeting avant de visionner la vidéo réalisée par la famille de Georges. Un message téléphonique de Georges adressé aux participants du meeting a ensuite été diffusé, suivi de la projection d'un film sur la guerre de 1982 au Liban, quand les forces armées sionistes, appuyées par les puissances impérialistes, avaient envahi le Liban, encerclé et bombardé Beyrouth, et permis à leurs auxiliaires fascistes libanais de massacrer des centaines de civils palestiniens et libanais dans les camps de Sabra et Chatila. C'est en riposte à cette invasion et à ces masssacres que les FARL avaient exécuté à Paris le responsable du Mossad de l'ambassade d'Israël et l'attaché militaire américain.
Différentes organisations solidaires sont intervenues en fin du meeting: les Etudiants Communistes Libanais, Voie Démocratique (Maroc), Front Démocratique Populaire de Libération Ahwaz, et du Front Révolutionnaire de Libération du Peuple de Turquie (DHKC). Le camarade du DHKC a eu l'occasion e rappeler qu'en prison, Georges Ibrahim Abdallah a participé à des grèves de la faim en solidarité avec les prisonniers révolutionnaires de Turquie en lutte contre le régime d'isolement des prisons de type F, lutte qui a déjà coûté la vie à cent-sept prisonniers et qui se poursuit encore actuellement.
Un rendez-vous a été pris au meeting pour la manifestation du lendemain contre la guerre et l'occupation de l'Irak.
Les organisateurs et les participants du meeting ont adressé ce massage à Georges Ibrahim Abdallah:
Cher ami, cher camarade. Ce vendredi 19 mars, nous avons participé à une réunion publique appelant à ta libération. Européens et Arabes, militants politiques et simples citoyens conscients, hommes et femmes, jeunes et vieux, nous sommes solidaires de ton combat pour les peuples arabes libanais et palestiniens. Nous te souhaitons e la force, du courage et une prompte libération!
Le meeting a rassemblé une soixantaine de personnes qui ont d'abord entendu les prises de parole des organisateurs du meeting avant de visionner la vidéo réalisée par la famille de Georges. Un message téléphonique de Georges adressé aux participants du meeting a ensuite été diffusé, suivi de la projection d'un film sur la guerre de 1982 au Liban, quand les forces armées sionistes, appuyées par les puissances impérialistes, avaient envahi le Liban, encerclé et bombardé Beyrouth, et permis à leurs auxiliaires fascistes libanais de massacrer des centaines de civils palestiniens et libanais dans les camps de Sabra et Chatila. C'est en riposte à cette invasion et à ces masssacres que les FARL avaient exécuté à Paris le responsable du Mossad de l'ambassade d'Israël et l'attaché militaire américain.
Différentes organisations solidaires sont intervenues en fin du meeting: les Etudiants Communistes Libanais, Voie Démocratique (Maroc), Front Démocratique Populaire de Libération Ahwaz, et du Front Révolutionnaire de Libération du Peuple de Turquie (DHKC). Le camarade du DHKC a eu l'occasion e rappeler qu'en prison, Georges Ibrahim Abdallah a participé à des grèves de la faim en solidarité avec les prisonniers révolutionnaires de Turquie en lutte contre le régime d'isolement des prisons de type F, lutte qui a déjà coûté la vie à cent-sept prisonniers et qui se poursuit encore actuellement.
Un rendez-vous a été pris au meeting pour la manifestation du lendemain contre la guerre et l'occupation de l'Irak.
Les organisateurs et les participants du meeting ont adressé ce massage à Georges Ibrahim Abdallah:
Cher ami, cher camarade. Ce vendredi 19 mars, nous avons participé à une réunion publique appelant à ta libération. Européens et Arabes, militants politiques et simples citoyens conscients, hommes et femmes, jeunes et vieux, nous sommes solidaires de ton combat pour les peuples arabes libanais et palestiniens. Nous te souhaitons e la force, du courage et une prompte libération!
- Vive la solidarité internationale!
- A bas l'impérialisme, le sionisme et les régimes arabes réactionnaires!
- Vive la lutte et la libération des peuples!
16 janvier 2004
Placards à Bruxelles
A Bruxelles, des membres et sympathisants du Secours Rouge/APAPC ont collé de grands placards appelant à la libération de Georges Ibrahim Abdallah sur le siège de la banque française Société Générale.
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