I owe an apology to my dear friend Adriana Evangelizt for attributing to her the date of 20 December 2011 as the fatal day! She said in her last email to me of Wednesday, 18 January 2012, 14:14:
“The date of 20 December 2011 was not from me as I have said a number of times on my blogs. Oh well, listen, all the volcanoes are becoming active, which corresponds to the Old Serpent in the Revelations (Apocalypse) of John. It is this one that is more important with the toppling of the magnetic poles that will lead to the physical toppling of the earth. It is this that will cause the Great Disaster.”
Adriana Evangelizt
Wednesday, 18 January 2012, 14:14
L'Apocalypse est pour Demain
Et les quatre anges qui étaient prêts pour l'heure, le jour, le mois et l'année,
furent déliés afin qu'ils tuassent le tiers des hommes.
(Apocalypse 9, 15)
furent déliés afin qu'ils tuassent le tiers des hommes.
(Apocalypse 9, 15)
D'après le calcul des Anciens...
La Terre doit basculer de 180 de degrés le jour du Solstice d'hiver de l'an 2016 du calendrier des Anciens... ce qui représente la fin de l'Ère des Poissons.
La Terre doit basculer de 180 de degrés le jour du Solstice d'hiver de l'an 2016 du calendrier des Anciens... ce qui représente la fin de l'Ère des Poissons.
Si les calculs des tables de pierre sont exacts...
La Terre doit basculer de 180° le
sur le calendrier des Terriens...
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A notre époque, hélas... il est difficile pour les Chercheurs de Vérité de ne vivre que des "dons du Ciel" ils sont obligés de faire appel au Mécénat Populaire... Merci pour votre Générosité
et votre Soutien.
Samedi 27 novembre 2010 6 27 /11 /2010 20:14
La Qâbbalah Du Phénix
Origines phénicienne et sumérienne de la Bible
Extrait de Merkavah: Le Véhicule de l'Âme
La première chose à comprendre est que notre civilisation est fondée sur un détournement des écritures sacrées. Chaque civilisation s’instaure à partir d’une révélation transcendante transmise par un héros divin comme Hermès, Zoroastre, Orphée, Moïse, Krishna ou Christos. La révélation initiale ne concerne qu’un petit groupe d’initiés qui peuvent seuls comprendre de quoi il retourne. Dans une civilisation traditionnelle, il s’établit donc deux courants : les initiés et les profanes. Il peut advenir que ceux qui savent aient un intérêt politique à dissimuler la vérité. Et, plus gravement, à la déformer en interdisant à quiconque de remonter jusqu’à la Source. C’est de cette manière frauduleuse que s’est installé le monothéisme qui est le pilier du cycle judéo-chrétien...
ORIGINES DE LA BIBLE
Il faut évoquer la Bible dont le nom signifie le livre, par excellence. La Bible nous renvoie à Babel et à la ville de Byblos, en Phénicie, dont le nom aurait été donné par Alexandre le Grand en mémoire de la cité où serait née l’écriture alphabétique. Les Phéniciens de Byblos adoraient le dieu EL qui deviendra le démiurge du monde présent de la Bible. Alexandre savait que Byblos avait jadis été un centre initiatique où une synthèse des traditions de Sumer et de l’Égypte avait pris forme dans l’alphabet sacré des Phéniciens. Cet alphabet remarquable deviendra la matrice des alphabets modernes et de ceux qui en proviennent directement comme l’hébreu et le grec. Lorsqu’on parle de l’ancienneté de la Bible hébraïque, il faut savoir que la langue hébraïque, comme l’arabe, est un dérivé assez récent du phénicien. Il n’y a pas, à proprement parler, d’alphabet hébreu mais un modèle original qui fut établi sous la forme des vingt-deux lettres-nombres de l’alphabet phénicien (les lettres latines et grecques sont également issues des idéogrammes phéniciens).
Les mythes bibliques, et particulièrement le mythe de la Genèse, sont nés à Sumer et, après avoir transité par Babylone, furent condensés par des initiés phéniciens qui les mêlèrent aux éléments mythiques de l’Égypte.
Comme le Phénix, la Tradition est re-née dans la pourpre phénicienne. Ainsi, les versions les plus anciennes des écritures bibliques ont-elle été rédigées en phénicien mais, curieusement, peu de traces en subsistent, comme si la version hébraïque, plus récente, était sortie du néant. On peut penser, à l’évidence, que les chefs des hébreux en quête de légitimité qui firent transcrire les mythes sumériens et chaldéens archaïques du phénicien en hébreu, ont fait disparaître les tablettes d’origine. Transcrire du phénicien en hébreu est chose facile, car il suffit de changer la forme des lettres d’une langue qui est approximativement identique. C’est pourquoi la Bible mentionne qu’à leur retour de Babylone, les Hébreux réécrivirent la Torah avec la graphie dite d’Esdras – l’écriture actuelle de la Bible hébraïque canonique. Des initiés hébreux ont donc été chargés d’opérer la transition de la Tradition, avant que le judaïsme rabbinique ne s’approprie la tradition biblique. Cette Tradition fut synthétisée dans les vingt-deux idéogrammes phéniciens qui constituent un système de représentation des puissances universelles où chaque lettre figure une structure essentielle de la manifestation. C’est pourquoi les rabbins, plus naïfs que malveillants, affirment que « Dieu a créé le monde à l’aide des vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque. » Mais s’ils devaient admettre que EL a engendré notre univers en s’appuyant sur les vingt-deux structures de l’alphabet phénicien, que deviendrait le judaïsme orthodoxe ?
MATHÉMATIQUES SACRÉES
Qu’est-ce qui donne au mythe de la Genèse biblique son caractère sacré et sa puissance d’évocation qui a hypnotisé l’humanité ? Le récit est pourtant d’un ordre très inférieur aux mythes des autres civilisations si on le compare aux allégories grecques et hindoues. Le Livre de la Genèse ne se distingue ni par sa qualité littéraire ni par la transcendance de son message. Affirmer qu’au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre est une sorte de sophisme qui rivalise mal avec la poésie des récits de la Création des Amérindiens ou des Celtes.
Un proverbe cabalistique dit « qu’il ne faut pas prendre le vêtement de la Torah pour la Torah elle-même. » Ajoutons que nombre d’humains talentueux auraient pu écrire une histoire plus remarquable aux plans formel et moral.
Le livre de la Genèse sous sa forme littérale est donc un voile qui dissimule un sens plus profond, lequel ne se révèle qu’aux initiés capables de le décrypter. Ce livre n’a pas été rédigé pour que les profanes s’en gargarisent sur les places publiques, dans les synagogues, les temples ou les académies. La forme littérale de ces écritures a précisément été établie pour camoufler soigneusement les secrets qu’elle recèle et non pour les rendre intelligibles, en dépit des prétentions rabbiniques. La technique du camouflage fut également utilisée par les rédacteurs des écritures sacrées de l’Inde, que les érudits naïfs citent à satiété sans voir dans quels pièges on les oriente, poussés non par la malveillance des initiés hindous, mais simplement parce que la vérité ne concerne que ceux qui la possèdent déjà car ils s’en sont rendus dignes. Il faudrait dire aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans qui ânonnent leurs saintes écritures : circulez, il n’y a rien à voir !
La puissance magique qui hypnotise les croyants s’appuyant sur la Bible provient d’une charge secrète émanant du système de codage alphanumérique qui sous-tend la forme littérale. Le texte est puissant, davantage par les mystères qu’il dissimule que par le sens qu’on lui attribue. Le judaïsme a montré la voie au catholicisme qui a récupéré le système de seconde main, car la Bible en latin avait perdu la force inhérente au codage alphanumérique du phénicien/hébreu. Israël a conservé la première pression du fruit, et l’Église s’est contentée d’une seconde mouture chargée d’additifs théologiques. Les initiés savent que le code de lecture biblique est un système ésotérique scientifique. Chaque lettre de chaque mot est un processus énergétique en interrelation avec les lettres précédentes et suivantes. C’est une succession de lettres qui sont des nombres renvoyant aux valeurs archétypales de forces universelles. Les mots et les noms sont supposés être la mise en équation des rayonnements et des structures cosmiques. Un texte de ce type se présente sous la forme d’un document codé totalement hermétique. Il est évidemment illisible pour des non-hébraïsants et ces derniers n’en captent qu’une étymologie superficielle, quoique fort instructive si l’on prend soin de l’étudier sans préjugé religieux ni projection mentale.
Pour schématiser, on peut considérer que la Bible, au moins le Pentateuque, mais particulièrement le Livre de la Genèse, est la mise en récit d’un système de mathématiques sacrés. Les équations métaphysiques ont été simplement converties en images enfantines pour le contrôle politique des croyants.
LA LOI D’ANALOGIE
Dans l’univers, tout fonctionne sur la base de l’analogie des nombres et des formes qui s’emboîtent et se font écho, depuis les hauteurs métaphysiques jusqu’au plan physique. Les anciens Égyptiens savaient qu’il y a une résonance vibratoire, par exemple entre le pois chiche et le faucon, à cause de la forme semblable à une tête d’oiseau au bec crochu que l’on voit distinctement lorsqu’on observe un pois chiche sec. Aussi, faucon et pois chiche se feront écho par le nom qu’on leur attribue en égyptien. Tous les éléments qui constituent l’univers visible et invisible sont codés, et ils se hiérarchisent d’après les nombres secrets qui structurent leur forme. Pour les Anciens, l’étymologie était la science de ce qui est vrai. Les Sumériens établissaient des listes où le nom des étoiles se trouvait en relation avec le nom des plantes leur correspondant. Ainsi, on pouvait discerner directement l’analogie entre des éléments apparemment dissemblables mais dont les codes numériques internes étaient en résonance.
La communication universelle est fondée sur la résonance subtile entre tous les éléments qui emplissent l’univers, depuis le haut jusqu’en bas.
QÂBBALAH, SCIENCE DE L’ÉNERGIE
Les courants mystiques juifs sont des dérivés et des inversions de la science de la Qâbbalah originelle. Il faut distinguer la Kabbale avec un K (kaf) qui est la tradition ésotérique du judaïsme (« transmission » ou « réception »), et la Qâbbalah avec un Q (qôf) qui est une science sacrée bien plus ancienne. Le qôf renvoie à Qaîn, le « maître », premier né d’Ève et d’un dieu. La Kabbale (d’Abel le berger) est une transmission de connaissances qui ne sortent pas du circuit du guilgoul (réincarnations), alors que la Qâbbalah est une science de l’énergie, antérieure à la théologie et aux spéculations de la mystique juive. Elle provient d’un autre univers, celui de la science sacrée de Daath (Daat signifie « Gnose ». On l’appelle la « non-séphira » car elle n’est intelligible que par les « libérés » sortis du circuit des sphères de la manifestation).
L’HÉRÉSIE MONOTHÉISTE
L’idée du principe unique est une vérité transcendante qui ne s’applique pas dans le monde de la multiplicité. Des lobbies occultes usurpent la parole divine à des fins égocentriques, en s’appuyant sur la magie hypnotique subtile que recèlent les grands mythes relatifs à la création du monde et de l’homme. Pour comprendre ce processus de dégradation, il faut redire que la Vérité est insaisissable pour l’esprit humain. La science sacrée n’est pas faite pour les êtres qui transmigrent dans le circuit du septième univers. Elle leur est inaccessible, et ils ne pourraient rien en faire. S’emparer des vérités supérieures pour les rabaisser au sens commun, ne peut qu’entraîner la décadence irréversible d’une civilisation anti-traditionnelle.
L’essence primordiale qui engendre les mondes n’est pas un dieu unique, mais un processus qui met en marche plusieurs puissances sur plusieurs dimensions. Se représenter cet absolu comme le dieu des monothéistes, fait chuter l’esprit qui projette alors Dieu à son image. L’homme a créé Dieu à son image, et ce qui est supérieur s’est retrouvé en bas. Intéressons-nous particulièrement aux mythes qui ont donné naissance aux religions contemporaines, pour comprendre comment s’est opéré le processus de dégradation d’une révélation spirituelle. Depuis la nuit des temps, la Tradition Primordiale est passée d’une civilisation à l’autre en changeant de forme, sans que son essence n’en soit altérée. Lorsque survint le début de l’Âge Noir, il y a cinq mille ans, de grands initiés ont pressenti que la Tradition ne pourrait plus être transmise librement car l’Humanité allait sombrer dans le matérialisme et une impiété généralisée. Il fut alors décidé, au sein du Conseil Supérieur, de cacher la révélation sous une forme simple et condensée, afin qu’elle continue de rayonner en secret et qu’elle demeure intelligible à ceux qui la désirent.
ORIGINES DE LA BIBLE
Il faut évoquer la Bible dont le nom signifie le livre, par excellence. La Bible nous renvoie à Babel et à la ville de Byblos, en Phénicie, dont le nom aurait été donné par Alexandre le Grand en mémoire de la cité où serait née l’écriture alphabétique. Les Phéniciens de Byblos adoraient le dieu EL qui deviendra le démiurge du monde présent de la Bible. Alexandre savait que Byblos avait jadis été un centre initiatique où une synthèse des traditions de Sumer et de l’Égypte avait pris forme dans l’alphabet sacré des Phéniciens. Cet alphabet remarquable deviendra la matrice des alphabets modernes et de ceux qui en proviennent directement comme l’hébreu et le grec. Lorsqu’on parle de l’ancienneté de la Bible hébraïque, il faut savoir que la langue hébraïque, comme l’arabe, est un dérivé assez récent du phénicien. Il n’y a pas, à proprement parler, d’alphabet hébreu mais un modèle original qui fut établi sous la forme des vingt-deux lettres-nombres de l’alphabet phénicien (les lettres latines et grecques sont également issues des idéogrammes phéniciens).
Les mythes bibliques, et particulièrement le mythe de la Genèse, sont nés à Sumer et, après avoir transité par Babylone, furent condensés par des initiés phéniciens qui les mêlèrent aux éléments mythiques de l’Égypte.
Comme le Phénix, la Tradition est re-née dans la pourpre phénicienne. Ainsi, les versions les plus anciennes des écritures bibliques ont-elle été rédigées en phénicien mais, curieusement, peu de traces en subsistent, comme si la version hébraïque, plus récente, était sortie du néant. On peut penser, à l’évidence, que les chefs des hébreux en quête de légitimité qui firent transcrire les mythes sumériens et chaldéens archaïques du phénicien en hébreu, ont fait disparaître les tablettes d’origine. Transcrire du phénicien en hébreu est chose facile, car il suffit de changer la forme des lettres d’une langue qui est approximativement identique. C’est pourquoi la Bible mentionne qu’à leur retour de Babylone, les Hébreux réécrivirent la Torah avec la graphie dite d’Esdras – l’écriture actuelle de la Bible hébraïque canonique. Des initiés hébreux ont donc été chargés d’opérer la transition de la Tradition, avant que le judaïsme rabbinique ne s’approprie la tradition biblique. Cette Tradition fut synthétisée dans les vingt-deux idéogrammes phéniciens qui constituent un système de représentation des puissances universelles où chaque lettre figure une structure essentielle de la manifestation. C’est pourquoi les rabbins, plus naïfs que malveillants, affirment que « Dieu a créé le monde à l’aide des vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque. » Mais s’ils devaient admettre que EL a engendré notre univers en s’appuyant sur les vingt-deux structures de l’alphabet phénicien, que deviendrait le judaïsme orthodoxe ?
MATHÉMATIQUES SACRÉES
Qu’est-ce qui donne au mythe de la Genèse biblique son caractère sacré et sa puissance d’évocation qui a hypnotisé l’humanité ? Le récit est pourtant d’un ordre très inférieur aux mythes des autres civilisations si on le compare aux allégories grecques et hindoues. Le Livre de la Genèse ne se distingue ni par sa qualité littéraire ni par la transcendance de son message. Affirmer qu’au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre est une sorte de sophisme qui rivalise mal avec la poésie des récits de la Création des Amérindiens ou des Celtes.
Un proverbe cabalistique dit « qu’il ne faut pas prendre le vêtement de la Torah pour la Torah elle-même. » Ajoutons que nombre d’humains talentueux auraient pu écrire une histoire plus remarquable aux plans formel et moral.
Le livre de la Genèse sous sa forme littérale est donc un voile qui dissimule un sens plus profond, lequel ne se révèle qu’aux initiés capables de le décrypter. Ce livre n’a pas été rédigé pour que les profanes s’en gargarisent sur les places publiques, dans les synagogues, les temples ou les académies. La forme littérale de ces écritures a précisément été établie pour camoufler soigneusement les secrets qu’elle recèle et non pour les rendre intelligibles, en dépit des prétentions rabbiniques. La technique du camouflage fut également utilisée par les rédacteurs des écritures sacrées de l’Inde, que les érudits naïfs citent à satiété sans voir dans quels pièges on les oriente, poussés non par la malveillance des initiés hindous, mais simplement parce que la vérité ne concerne que ceux qui la possèdent déjà car ils s’en sont rendus dignes. Il faudrait dire aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans qui ânonnent leurs saintes écritures : circulez, il n’y a rien à voir !
La puissance magique qui hypnotise les croyants s’appuyant sur la Bible provient d’une charge secrète émanant du système de codage alphanumérique qui sous-tend la forme littérale. Le texte est puissant, davantage par les mystères qu’il dissimule que par le sens qu’on lui attribue. Le judaïsme a montré la voie au catholicisme qui a récupéré le système de seconde main, car la Bible en latin avait perdu la force inhérente au codage alphanumérique du phénicien/hébreu. Israël a conservé la première pression du fruit, et l’Église s’est contentée d’une seconde mouture chargée d’additifs théologiques. Les initiés savent que le code de lecture biblique est un système ésotérique scientifique. Chaque lettre de chaque mot est un processus énergétique en interrelation avec les lettres précédentes et suivantes. C’est une succession de lettres qui sont des nombres renvoyant aux valeurs archétypales de forces universelles. Les mots et les noms sont supposés être la mise en équation des rayonnements et des structures cosmiques. Un texte de ce type se présente sous la forme d’un document codé totalement hermétique. Il est évidemment illisible pour des non-hébraïsants et ces derniers n’en captent qu’une étymologie superficielle, quoique fort instructive si l’on prend soin de l’étudier sans préjugé religieux ni projection mentale.
Pour schématiser, on peut considérer que la Bible, au moins le Pentateuque, mais particulièrement le Livre de la Genèse, est la mise en récit d’un système de mathématiques sacrés. Les équations métaphysiques ont été simplement converties en images enfantines pour le contrôle politique des croyants.
LA LOI D’ANALOGIE
Dans l’univers, tout fonctionne sur la base de l’analogie des nombres et des formes qui s’emboîtent et se font écho, depuis les hauteurs métaphysiques jusqu’au plan physique. Les anciens Égyptiens savaient qu’il y a une résonance vibratoire, par exemple entre le pois chiche et le faucon, à cause de la forme semblable à une tête d’oiseau au bec crochu que l’on voit distinctement lorsqu’on observe un pois chiche sec. Aussi, faucon et pois chiche se feront écho par le nom qu’on leur attribue en égyptien. Tous les éléments qui constituent l’univers visible et invisible sont codés, et ils se hiérarchisent d’après les nombres secrets qui structurent leur forme. Pour les Anciens, l’étymologie était la science de ce qui est vrai. Les Sumériens établissaient des listes où le nom des étoiles se trouvait en relation avec le nom des plantes leur correspondant. Ainsi, on pouvait discerner directement l’analogie entre des éléments apparemment dissemblables mais dont les codes numériques internes étaient en résonance.
La communication universelle est fondée sur la résonance subtile entre tous les éléments qui emplissent l’univers, depuis le haut jusqu’en bas.
QÂBBALAH, SCIENCE DE L’ÉNERGIE
Les courants mystiques juifs sont des dérivés et des inversions de la science de la Qâbbalah originelle. Il faut distinguer la Kabbale avec un K (kaf) qui est la tradition ésotérique du judaïsme (« transmission » ou « réception »), et la Qâbbalah avec un Q (qôf) qui est une science sacrée bien plus ancienne. Le qôf renvoie à Qaîn, le « maître », premier né d’Ève et d’un dieu. La Kabbale (d’Abel le berger) est une transmission de connaissances qui ne sortent pas du circuit du guilgoul (réincarnations), alors que la Qâbbalah est une science de l’énergie, antérieure à la théologie et aux spéculations de la mystique juive. Elle provient d’un autre univers, celui de la science sacrée de Daath (Daat signifie « Gnose ». On l’appelle la « non-séphira » car elle n’est intelligible que par les « libérés » sortis du circuit des sphères de la manifestation).
L’HÉRÉSIE MONOTHÉISTE
L’idée du principe unique est une vérité transcendante qui ne s’applique pas dans le monde de la multiplicité. Des lobbies occultes usurpent la parole divine à des fins égocentriques, en s’appuyant sur la magie hypnotique subtile que recèlent les grands mythes relatifs à la création du monde et de l’homme. Pour comprendre ce processus de dégradation, il faut redire que la Vérité est insaisissable pour l’esprit humain. La science sacrée n’est pas faite pour les êtres qui transmigrent dans le circuit du septième univers. Elle leur est inaccessible, et ils ne pourraient rien en faire. S’emparer des vérités supérieures pour les rabaisser au sens commun, ne peut qu’entraîner la décadence irréversible d’une civilisation anti-traditionnelle.
L’essence primordiale qui engendre les mondes n’est pas un dieu unique, mais un processus qui met en marche plusieurs puissances sur plusieurs dimensions. Se représenter cet absolu comme le dieu des monothéistes, fait chuter l’esprit qui projette alors Dieu à son image. L’homme a créé Dieu à son image, et ce qui est supérieur s’est retrouvé en bas. Intéressons-nous particulièrement aux mythes qui ont donné naissance aux religions contemporaines, pour comprendre comment s’est opéré le processus de dégradation d’une révélation spirituelle. Depuis la nuit des temps, la Tradition Primordiale est passée d’une civilisation à l’autre en changeant de forme, sans que son essence n’en soit altérée. Lorsque survint le début de l’Âge Noir, il y a cinq mille ans, de grands initiés ont pressenti que la Tradition ne pourrait plus être transmise librement car l’Humanité allait sombrer dans le matérialisme et une impiété généralisée. Il fut alors décidé, au sein du Conseil Supérieur, de cacher la révélation sous une forme simple et condensée, afin qu’elle continue de rayonner en secret et qu’elle demeure intelligible à ceux qui la désirent.
Posté par Adriana Evangeliz
Par Adriana Evangelizt - Publié dans : La Vraie Tradition des Anciens
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