Sunday, 13 September 2009

YECHOUROUN Judaïsme contre Sionisme

Juifs avec la liste anti sioniste

Posté par pensetouseul le 1 mai 2009

Avec l'aide du Tout-Puissant

Citoyennes, Citoyens,

YECHOUROUN
Judaïsme contre Sionisme est une association d'étude rabbinique. En règle générale, elle n'appelle pas à voter pour tel ou tel parti aux élections.

par centre-zahra-france

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Juifs Anti-Sionistes rencontre Mahmoud Ahmadinejad (vidéo)

Posté par pensetouseul le 1 mai 2009


par johnneiffer

pensetouseul

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lettre ouverte de militants juifs pour la paix

Posté par pensetouseul le 7 avril 2009

lettre ouverte de militants juifs pour la paix

http://www.planetenonviolence.org/photo/370457-455896.jpg

À propos des accusations d’antisémitisme envers le militant de gauche Hermann Dierkes pour avoir soutenu la campagne de boycott contre Israël, une accusation qui est devenue habituelle chez les soutiens de l’apartheid et de l’occupation.

Nous sommes des militant/es pour la paix d’origine juive. Certains parmi nous s’identifient de cette façon ; d’autres pas. Mais nous nous opposons tous/tes à ceux qui prétendent parler au nom de tous les Juifs ou qui utilisent des accusations d’antisémitisme pour essayer de réprimer la contestation légitime.

Nous avons été indigné/es par les accusations à l’encontre de Hermann Dierkes, un syndicaliste et dirigeant du Parti de gauche (Die Linke) dans la ville allemande de Duisburg. En réaction à l’attaque israélienne récente contre Gaza, Dierkes a exprimé l’avis qu’une des façons dont les Palestiniens pourraient être aidés à obtenir justice serait de soutenir l’appel du Forum social mondial au boycott des marchandises israéliennes, de sorte à exercer une pression sur le gouvernement israélien.

Dierkes a été soumis à grande échelle à des dénonciations au vitriol l’accusant d’antisémitisme et d’appeler à une répétition de la politique de boycott des produits juifs prônée par les Nazis dans les années 1930. Dierkes a répondu en affirmant que « les mots d’ordre du FSM n’ont rien à voir avec les campagnes racistes antijuives de type nazi, mais visent seulement à changer la politique d’oppression des Palestiniens exercée par le gouvernement israélien. »

Personne n’a accusé Dierkes d’antisémitisme pour autre chose que son soutien au boycott. Et pourtant, il a été accusé de « pur antisémitisme » (Dieter Graumann, vice-président du Conseil juif central), de prononcer des mots équivalents à « une exécution de masse à la lisière d’une forêt ukrainienne » (Achim Beer, éditorialiste du Westdeutsche Allgemeine Zeitung), et de faire de la « propagande nazie » (Hendrik Wuest, secrétaire général de la CDU).

Nous, signataires, avons des points de vue différents sur l’opportunité et l’efficacité de l’appel au boycott des produits israéliens. Certain/es parmi nous pensent qu’un tel boycott est une composante essentielle d’une campagne de boycott, désinvestissement et sanctions qui peut mettre fin à quarante ans d’occupation israélienne ; d’autres pensent que le meilleur moyen d’exercer une pression sur le gouvernement israélien est un boycott plus sélectif, centré sur les institutions et firmes qui soutiennent l’occupation. Mais nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il est essentiel d’exercer une pression sur le gouvernement israélien si l’on souhaite que paix et justice l’emportent au Moyen-Orient, de même que nous sommes tous d’accord sur le fait qu’un appel au boycott d’Israël n’a rien à voir avec la politique nazie « N’achetez pas chez les Juifs ».

Il n’est pas plus antisémite de boycotter Israël pour mettre fin à l’occupation qu’il n’était anti-Blanc de boycotter l’Afrique du Sud pour mettre fin à l’apartheid. Les mouvements pour la justice sociale ont souvent appelé au boycott ou au désinvestissement, que ce soit contre le régime militaire en Birmanie ou contre le gouvernement du Soudan. Qu’ils soient opportuns ou pas, ces appels ne sont nullement discriminatoires.

La violence au Moyen-Orient a conduit, en effet, à certains actes d’antisémitisme en Europe. Il y a même eu à Rome un appel au boycott des boutiques appartenant à des Juifs, qui fut largement et adéquatement condamné. Nous déplorons un tel fanatisme. Les crimes d’Israël ne sauraient être attribués aux Juifs dans leur ensemble. Mais, en même temps, un boycott d’Israël ne saurait être présenté comme l’équivalent d’un boycott des Juifs dans leur ensemble.

Une forme aigüe et inquiétante de racisme qui se développe aujourd’hui en Europe est l’islamophobie et la xénophobie dirigées contre des immigrants de pays musulmans. Dierkes a été au premier plan des militant/es pour la défense des droits des immigré/es, tandis que certains de ceux qui accusent tous les critiques d’Israël d’être antisémites participent souvent eux-mêmes – à l’instar du gouvernement et de l’Etat d’Israël – à ces formes de racisme.

La Shoah a été un des événements les plus horribles de l’histoire contemporaine. C’est faire déshonneur à ses victimes que d’utiliser sa mémoire comme un gourdin pour réduire au silence ceux et celles qui critiquent à juste titre le traitement inqualifiable des Palestiniens par Israël.

(Traduction française ; l’original anglais se trouve sur :

http://www.zcommunications.org/znet…)

[Nous ne nous sommes accordés qu’une semaine pour réunir des signatures pour cette pétition, et cela dans un petit nombre de pays. Nous nous excusons auprès de celles et ceux qui auraient souhaité signer, ou bien ont envoyé leur signature trop tard pour qu’elle soit intégrée à la liste. Pour toute information sur la façon de soutenir cet effort, prière d’écrire à l’adresse suivante : [Dierkes.Letter gmail.com]->Dierkes.Letter gmail.com]

SIGNATURES

(Les institutions ne sont mentionnées qu’à des fins d’identification)

Allemagne

Galit ALTSHULER, European Jews for Just Peace Linda BENEDIKT Stacey BLATT Elias DAVIDSSON, Komponist, Menschenrechtler Ilil FRIEDMAN, European Jews for Just Peace Ruth FRUCHTMAN, Writer, European Jews for Just Peace Harri GRÜNBERG, Mitarbeiter der Bundestagsfraktion DIE LINKE Iris HEFETS, European Jews for Just Peace Tal HEVER Michal KAISER-LIVNE, European Jews for Just Peace Kate KATZENSTEIN-LEITERER, European Jews for Just Peace Jason KIRKPATRICK Felicia LANGER Mieciu LANGER Jean Joseph LEVY Edith LUTZ, European Jews for Just Peace Jakob MONETA, früherer Chefredakteur der Zeitung Metall Abraham MELZER, Publisher, European Jews for Just Peace Moshe PERLSTEIN, European Jews for Just Peace Fanny Michaela REISIN, European Jews for Just Peace Paul Otto SAMUELSDORFF Lawrence ZWEIG, Solidarity International

Belgique

Marc ABRAMOWICZ, Psychothérapeute Mateo ALALUF, Professeur, Université libre de Bruxelles Joëlle BAUMERDER, Directrice institution culturelle Marianne BLUME, Professeur Jacques BUDE, Professeur émérite Université libre de Bruxelles Willy ESTERSOHN, Union des Progressistes Juifs de Belgique Fanny FILOSOF Thérèse FRANKFORT, Professeur Victor GINSBURGH, Professeur émérite, Université libre de Bruxelles Tom GOLDSCHMIDT, Journaliste Martine GOLDSTEIN, Psychologue, Université libre de Bruxelles Henri GOLDMAN, Auteur José GOTOVITCH, Professeur retraité Anne HERSCOVICI, Sociologue Miaden HERZL Henri HURWITZ, Professeur émérite, Université libre de Bruxelles Paul JACOBS, Professeur, Université libre de Bruxelles Willy KALB Daniel LIEBMAN, Romaniste Léon LIEBMAN, Magistrat honoraire Nicole MAYER, Professeur émérite, Université libre de Bruxelles Henri ROANNE-ROZENBLATT, Journaliste Dominique RODRIGUEZ, Union des Progressistes Juifs de Belgique Edith RUBINSTEIN, Femme en noir Serge SIMON, Ecrivain et Union des progressistes juifs de Belgique Michel STASZEWSKI, Professeur Léo TUBBAX Elie VAMOS, Médecin Esther VAMOS, Professeur émerite, Université libre de Bruxelles Serge VIDAL Jean VOGEL, Professeur, Université libre de Bruxelles Laurent VOGEL, Professeur, Université libre de Bruxelles Henri WAJNBLUM, Co-président de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique

Canada

Elizabeth BLOCK, Not In Our Name : Jewish Voices Opposing Zionism, Women in Solidarity with Palestine, Independent Jewish Voices Corey BALSAM, Student Julia BARNETT Lawrence BOXALL, Jews for a Just Peace Mark Robert BRILL Anne-Marie BRUN Smadar CARMON, Not In Our Name : Jewish Voices Opposing Zionism James DEUTSCH, MD Judith DEUTSCH, MSW, President, Science for Peace Gordon DOCTOROW Inge FLEISCHMANN FOWLIE, Independent Jewish Voices Barry FLEMING Matt FODOR Inge FOWLIE Daniel FREEMAN-MALOY, Activist and writer Sam GINDIN, York University Rachel GUROFSKY, Trent University Larry HAIVEN, Saint Mary’s University Jean HANSON, Independent Jewish Voices Jake JAVANSHIR, Not In Our Name : Jewish Voices Opposing Zionism Mira KHAZZAM, Independent Jewish Voices Mark KLEIN Naomi KLEIN, Author Jason KUNIN Richard Borshay LEE, Professor Emeritus, University of Toronto Abby LIPPMAN, Independent Jewish Voices Henry LOWI Elizabeth MOLCHANY, Esquire Rabbi David MIVASAIR, Ahavat Olam Synagogue, Vancouver Joanne NAIMAN Yakov M. RABKIN, Professeur titulaire, Département d’histoire, Université de Montréal Diana RALPH, Independent Jewish Voices R.S. RATNER, University of British Columbia Herman ROSENFELD, Instructor, Labour Studies, McMaster University Martha ROTH, United Jewish Voices-BC Marty ROTH, United Jewish Voices-BC Regine SCHMID Alan SEARS, Ryerson University Edward SHAFFER, University of Alberta Sid SHNIAD, Independent Jewish Voices Greg STARR, Jews for a Just Peace Vera SZOKE Judith WEISMAN Suzanne WEISS, Not In Our Name : Jewish Voices Opposing Zionism

Etats-Unis

Deborah AGRE, Middle East Children’s Alliance Michael ALBERT, ZNet Barbra APFELBAUM, Riverside Language Program, New York City Rann BAR-ON, International Solidarity Movement and North Carolina Coalition for Palestine Trude BENNETT Phyllis BENNIS, Institute for Policy Studies Carl BLOICE, Committees of Correspondence for Democracy & Socialism Audrey BOMSE, Lawyer Daniel BOYARIN, University of California-Berkeley Lenni BRENNER Stephen Eric BRONNER, Director of Global Relations, Center for the Study of Genocide, Conflict Resolution, & Human Rights, Rutgers University Judith BUTLER, Professor, University of California-Berkeley Leslie CAGAN, National Coordinator, United for Peace and Justice Ellen CANTAROW, Writer Barbara H. CHASIN, Professor Emerita, Montclair State University Noam CHOMSKY, Professor Emeritus, Massachusetts Institute of Technology Jill Hamburg COPLAN, Journalist Lawrence DAVIDSON, West Chester University Daniel ELLSBERG, Revealed Pentagon Papers, writer Carolyn EISENBERG, Hofstra University Judith FERSTER, Jewish Voice for Peace and BritTzedek Michelle FINE, Graduate Center, City University of New York Barry FINGER, Editorial board, New Politics David FINKEL, Managing Editor, Against the Current Norman G. FINKELSTEIN, Independent scholar Laurie FOX Racheli GAI, Co-editor, Jewish Peace News Irene GENDZIER, Boston University Jack GERSON, Oakland Education Association Executive Board Alice GOLIN, Bloomfield-Glen Ridge NJ Peace Action Steve GOLIN, Bloomfield College Linda GORDON, Professor of History, New York University Marilyn HACKER, Writer, City College of New York Stanley HELLER, Moderator “Jews Who Speak Out” ; Host “The Struggle” TV news magazine Edward S. HERMAN, Professor Emeritus, Wharton School, University of Pennsylvania Carol HORWITZ, “Jews Say No” Louis KAMPF, Professor Emeritus, Massachusetts Institute of Technology Stan KARP, Rethinking Schools Melanie KAYE/KANTROWITZ, Queens College, City University of New York Richard LACHMANN, University at Albany - State University of New York Joanne LANDY, Campaign for Peace & Democracy Jesse LEMISCH, Professor Emeritus, John Jay College of Criminal Justice Howard LENOW, American Jews For A Just Peace Zachary LEVENSON, University of California-Berkeley Joseph LEVINE, Professor of Philosophy, University of Massachusetts Mark LEVINE, Professor of Middle East History, University of California, Irvine Nelson LICHTENSTEIN, University of California, Santa Barbara Lawrence LIFSCHULTZ, Author and journalist Zachary LOCKMAN, New York University Marvin MANDELL, Co-editor, New Politics Joan NESTLE Henry NOBLE, National Secretary, U.S. Section, Freedom Socialist Party Judith NORMAN, Co-editor, Jewish Peace News David OST, Hobart & William Smith Colleges Frances Fox PIVEN, Graduate Center, City University of New York Karen REDLEAF, International Jewish Anti-Zionist Network Adrienne RICH, Poet and activist Bruce ROBBINS, Columbia University Robert C. ROSEN, William Paterson University Deborah ROSENFELT, Professor of Women’s Studies, University of Maryland Emma ROSENTHAL, Cafe Intifada/Los Angeles Palestine Labor Solidarity Committee Paula ROTHENBERG, Professor Emerita, William Paterson University Matthew ROTHSCHILD, Editor, The Progressive magazine Rachel RUBIN, University of Massachusetts, Boston Marjorie SCHEER, Jews for a Just Peace - North Carolina Michael SCHWARTZ, Stony Brook State University Alexander SHALOM, Lawyer Beverly SHALOM, Social worker Evelyn R. SHALOM, Health educator Stephen R. SHALOM, William Paterson University Sami SHALOM CHETRIT Ira SHOR, City University of New York Jerome SLATER, Writer Alan SOKAL, New York University Stephen SOLDZ, Co-founder, Coalition for an Ethical Psychology David S. SURREY, Saint Peter’s College Norman TRAUB Carol WALD, War Resisters League Richard I. WARK, Jews for a Just Peace-North Carolina Lois WEINER, Professor of Education, New Jersey City University Adrienne WELLER Eleanor WILNER, Writer Howard ZINN, Historian

France

Houria ACKERMANN, Directrice de crèche Nuri ALBALA, Avocat Paula ALBOUZE Paul ALLIÈS, Professeur à l’Université de Montpellier Arlette ALVARENGA, Consultante retraitée Simon ASSOUN, Union Juive Française pour la Paix Marc AYBES, Infographiste Bernard BATT Raphaël BÉNARROSH, Avocat retraité Eliane BÉNARROSH, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) Zvi BEN-DOR, Professor, New York University (Paris, France) Daniel BENSAÏD, Professeur à l’Université Paris 8 Jean BRAFMAN, Conseiller régional d’Île-de-France Kurt BRAININ, Médecin Rony BRAUMAN Kenneth BROWN, Mediterraneans/Méditerranéennes Alice CHERKI, Psychiatre, psychanalyste, auteure Élisabeth CHOPARD-LALLIER, Conceptrice d’édition Sonia DAYAN-HERZBRUN, Professeur émérite à l’université Paris 7 Gilles DERHI, Pédopsychiatre, Union Juive Française pour la Paix Sylvia EVRARD, Union Juive Française pour la Paix Mireille FANON-MENDÈS-FRANCE, Union Juive Française pour la Paix Patrick FELDSTEIN, Bureau national, Union Juive Française pour la Paix Rafael GOLDWASER Jean-Guy GREILSAMER, Président des Amis du Théâtre de la Liberté de Jénine Serge GROSSVAK Bertrand HEILBRONN Avi HERSHKOVITZ, Cinéaste Thamara HORMAECHEA, Médecin Gonzague HUTIN, Union Juive Française pour la Paix Bernard JANCOVICI, Professeur émérite, Université de Paris-Sud Christine JEDWAB, Psychologue Jacques JEDWAB Samuel JOHSUA, Professeur émérite, Université de Provence Nicole KAHN Florence KERAVEC, Union Juive Française pour la Paix Maurice KERNBAUM Daniel LARTICHAUX-ULLMANN, Documentaliste Catherine LÉVY, Sociologue Daniel LÉVYNE, Enseignant retraité Michaël LÖWY, Sociologue Françoise MALFROID Alain MARCU, Petit fils de déporté, fils de juifs résistants Jean François MARX Véronique MARZO, Union Juive Française pour la Paix Pierre MAUREL Ariane MONNERON, Ancien Chef de Clinique, Directeur de recherche au CNRS Jean-Hugues MORNEAU, Bibliothécaire, Université Joseph Fourier de Grenoble François MUNIER Josiane OLFF-NATHAN, Université de Strasbourg Perrine OLFF-RASTEGAR, Porte-parole Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix Martine OLFF-SOMMER, Psychologue Henri OSINSKI Marie-France OSINSKI Nahed PUST, Femmes en Noir de Strasbourg Jocelyne RAJNCHAPEL-MESSAÏ, Union Juive Française pour la Paix Sabrina RANASINGHE Claude RAYMOND, Retraitée Yaël REINHARZ HAZAN, co-directrice du Festival du Film et Forum International sur les Doits Humains Suzanne ROSENBERG Jacques SCHWEIZER, Physicien Michèle SIBONY, Union Juive Française pour la Paix Claude SZATAN Hannah TAIEB, Union Juive Française pour la Paix Marlène TUNINGA, Présidente section française, Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté Dominique VENTRE, Directeur de Formation Télécom René VONWALLENBERG, Avocat Fabrice WEISSMAN, Directeur d’études Fondation Médecins Sans Frontières Adek ZYLBERBERG Marie Claire ZYLBERBERG

ISRAEL

Hillel BARAK, Movement Against Israeli Apartheid in Palestine Ronnie BARKAN, Anarchists Against the Wall Judith BLANC, Bat Shalom, Women in Black, HADASH Matan COHEN, Tarabot Adi DAGAN, Coalition of Women for Peace Rotem DAN MOR, Student, Center of Middle Eastern Classical Music in Jerusalem Yvonne DEUTSCH, Social worker and feminist peace activist Daniel DUKAREVICH Emmanuel FARJOUN, Professor of Mathematics, Hebrew University, Jerusalem Naama FARJOUN Alon FRIEDMAN, MD, Departments of Physiology and Neurosurgery, Ben-Gurion University of the Negev Yodfat Ariela GETZ, Filmmaker and Social Activist Rachel GIORA, Tel Aviv University Angela GODFREY-GOLDSTEIN, Action Advocacy Officer, Israeli Committee Against House Demolitions Neta GOLAN Vardit GOLDNER Amos GVIRTZ, Recognition Forum Connie HACKBARTH, Alternative Information Center Roni HAMMERMANN, Machsomwatch Shir HEVER, Alternative Information Center Tikva HONIG-PARNASS Ronnee JAEGER, Bat Shalom, Coalition of Women for a Just Peace Jimmy JOHNSON, Israeli Committee Against House Demolitions Matan KAMINER Reuven KAMINER Teddy KATZ Hava KELLER Adam KELLER, Journalist Idan LANDAU, Department of Foreign Literatures & Linguistics, Ben Gurion University Yael LERER, Publisher Orit LOYTER Eilat MAOZ, Women’s Coalition Anat MATAR, Department of Philosophy, Tel Aviv University Dorothy NAOR, Activist for justice and peace Israel NAOR Gilad NATHAN Amos NOY Adi OPHIR, Professor of Philosophy, Tel Aviv University Amit PERELSON Shai Carmeli POLLAK David REEB, Artist Andre ROSENTHAL, Civil rights lawyer Yehoshua ROSIN Sergeiy SANDLER, New Profile Ayala SHANI Kobi SNITZ, Technion Lea TSEMEL, Attorney, SOS Torture Roy WAGNER Michel WARSCHAWSKI, Alternative Information Center Sergio YAHNI, Alternative Information Center Uri ZACKHEM Beate ZILVERSMIDT

Italie

Liviana BORTOLUSSI, Rete Radiè Resch di solidarietà Internazionale Paola CANARUTTO, Medico Giorgio CANARUTTO, Impiegato Marina DEL MONTE, Psicoterapeuta Ronit DOVRAT, Pittrice Douglas DOWD, Professor of Economics Giorgio FORTI, Professore Emerito Università di Milano Milena MOTTALINI, Avvocata Carla ORTONA, Funzionaria sanità Marco RAMAZZOTTI, Funzionario Nazioni Unite, Rete Ebrei Contro L’occupazione, Jews Against Occupation Stefano SARFATTI , Commerciante Susanna SINIGAGLIA Ornella TERRACINI, Insegnante in pensione

ROYAUME UNI

Hanna BRAUN, Palestine Solidarity Campaign Richard BRENNER, Editor, Workers Power Haim BRESHEETH, Professor of Media and Cultural Studies Peter COHEN, London South Bank University Angela DALE, Jews Against Zionism Mark ELF, Jews Sans Frontieres Liz ELKIND, Scottish Jews for a Just Peace Rayah FELDMAN, London South Bank University Alf FILER Sylvia FINZI, Jews for Justice for Palestinians Tony GREENSTEIN , Trade unionist (UNISON) Pete HALL Abe HAYEEM, Jews for Justice for Palestinians /International Jewish Anti-Zionist Network Rosamine HAYEEM, Jews for Justice for Palestinians/International Jewish Anti-Zionist Network Dan JUDELSON, Secretary, European Jews for a Just Peace Yael KAHN Bernice LASCHINGER Les LEVIDOW, Open University Vivien LICHTENSTEIN Yosefa LOSHITZKY, Professor of Film Studies Moshe MACHOVER, Professor Emeritus, founding member of the Socialist Organization in Israel “Matzpen” Hilda MEERS, Scottish Jews for a Just Peace Diana NESLEN, Jews Against Zionism Esther NESLEN Susan PASHKOFF, Jews Against Zionism Roland RANCE, Jews Against Zionism Anna ROBIN Shrila ROBIN Brian ROBINSON Miriam SCHARF Ruth SIRTON Inbar TAMARI, Jews Against Zionism Norman TRAUB Eyal WEIZMAN, University of London Jay WOOLRICH

SUISSE

Guy BOLLAG Shraga ELAM, Winner of the Australian Gold Walkley Award for Excellent Journalism 2004 Dorrie ITEN, Jewish Voice for a Just Peace Leo KANEMAN, Co-directeur Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains Rolf KRAUER, Gewerkschafter UNIA Martine RAIS, Médecin Peter STRECKEISEN, Soziologe Ursel URECH, Lehrerin, Gewerkschaft VPOD Sharon Weill, PhD candidate in International Law, University of Geneva Robin WINOGROND, Jewish Voice for a Just Peace

AUTRES

Marshall ANSELL, Sweden David BARKIN, Mexico Viviane COHEN, Architect, Morocco Hans DIELEMAN, Universidad Autónoma de la Ciudad de México, Mexico Mary ELDIN, Ireland Dror FEILER, Musician, Chairperson of European Jews for a Just Peace and Judar för Israelisk Palestinsk Fred, Sweden Jacques HERSH, Professor Emeritus, Denmark Zachris JÄNTTI, Finland Jakob LINDBERG, Judar för Israelisk Palestinsk Fred, Sweden Margot SALOM, Palestinian & Jewish Unity for Justice and Peace,Australia

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Ceci n’est pas une guerre : c’est un génocide ! Rahela Mizrahi

Posté par pensetouseul le 6 avril 2009

Publié le 6-04-2009

La chercheuse israélienne Rahela Mizrahi, spécialiste de la Culture, appelle au boycott d’Israël et à son exclusion en tant que membre de l’UNESCO. Un texte de réference (traduit de l’anglais par Carole Sandrel).
http://usacbi.files.wordpress.com/2009/03/clip_image002.jpg

Appel urgent à l’UNESCO pour l’exclusion d’Israël et appel à boycotter Israël aux mondes de la culture et de l’université

L’UNESCO, agence spécialisée des Nations Unies, a pour objectif affirmé de « contribuer à la paix et à la sécurité en resserrant la collaboration entre nations par l’éducation, la science, et la culture », dans le but de faire avancer le respect universel de la justice, de la Loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales », ainsi que le proclame la charte des Nations Unies.

L’UNESCO, Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, est politiquement responsable devant la communauté internationale. Quand des écoles sur lesquelles flotte le drapeau des Nations Unies sont prises pour cibles, quand des enfants sont pris pour cibles, quand toute une population est systématiquement privée de nourriture, d’eau, d’installations sanitaires et d’électricité, l’UNRWA, l’UNICEF, et l’UNESCO ne doivent pas se contenter de protester ; elles ont obligation de se montrer dignes de leur responsabilité et prendre de vraies décisions.

Ci-dessous voici un appel à l’UNESCO pour qu’elle assume son rôle de gardienne de la justice par la préservation de la culture et le respect :

a) en destituant Israël de l’UNESCO

b) en se joignant au boycott d’Israël par le monde de la culture et de l’université [i] [1]

Cet appel intervient au moment où Israël transforme la Bande de Gaza en camp de concentration, le plus vaste du monde. Les conditions de vie ne cessent d’empirer insupportablement pour le million et demi de Palestiniens qui y vivent. L’approvisionnement en nourriture, médicaments et carburant, est entravé, voire complètement arrêté. La malnutrition des enfants s’amplifie. L’approvisionnement en eau et le tout-à-l’égout ont cessé de fonctionner. Les gens meurent par manque de soins. Les tunnels vers l’Egypte, creusés manuellement, ne fournissent qu’un peu de répit.

La moitié des habitants de Gaza sont des réfugiés de l’un des crimes les plus importants du XXè siècle. En 1947-48, les organisations terroristes paramilitaires qui allaient devenir plus tard les Forces Israéliennes de Défense (IDF), ont entrepris un nettoyage ethnique parfaitement planifié de la Palestine [ii] [2], alors sous Mandat Britannique ; ces organisations ont rasé plus de 500 villages et treize villes, déporté près de 800 000 Palestiniens autochtones, et commis systématiquement des dizaines de massacres similaires jusqu’aux derniers massacres de Gaza de 2008-2009. Ce nettoyage ethnique explique que Gaza soit l’une des régions les plus peuplées du monde. Israël, les Etats-Unis et la quasi totalité du monde occidental aimeraient rayer complètement de la mémoire ce crime de 1948 en supprimant la Palestine et le peuple palestinien. La résistance actuelle à Gaza c’est la révolte d’un peuple qui refuse de se laisser liquider.

Les crimes de 1948 ne sont pas un chapitre fini dans les livres d’histoire, mais une réalité sans fin qui se déroule depuis au moins 60 ans, et se poursuit de nos jours avec : le vol permanent et l’expropriation de ce qui reste de la terre et de l’eau palestiniennes, la démolition de dizaines de milliers de maisons, la transformation de la bande de Gaza et des villes palestiniennes de Cisjordanie en camps de concentration entourés de murs en ciment, hauts de huit mètres, et de barrières électrifiées, à l’intérieur desquels règnent le chômage, la pauvreté, la faim et le désespoir, sans parler des emprisonnements en masse subis par trois générations de Palestiniens (actuellement plus de 12000 (prisonniers). Corollaire de cette décimation constante du peuple palestinien autochtone, Israël, avec le soutien des Etats-Unis et de l’Europe, a importé en Palestine un million d’immigrants, européens pour la plupart, au cours des années 90. Le vol des terres et la colonisation ont été entrepris derrière un fallacieux discours de paix, porté par de fallacieux mouvements de paix israéliens et des ONG financées par les Etats-Unis et l’Europe, utilisant les accords d’Oslo comme outils pour achever de gommer la Palestine de la carte.

Appel à l’UNESCO pour exclure Israël de ses membres.

En novembre 1974, répondant à un appel d’universitaires de diverses nationalités, l’UNESCO mettait fin à son aide à Israël et l’excluait des activités de l’UNESCO et de ses groupes régionaux. Ce faisant, l’UNESCO reconnaissait que le comportement d’Israël, ses destructions systématiques et violentes, comme sa vandalisation de la civilisation et de la culture des autochtones palestiniens, étaient tout à fait à l’opposé de ce qu’est la mission de l’UNESCO. Néanmoins, bien qu’il n’y ait pas eu de changement dans la politique israélienne, Israël a été réintégré dans sa pleine qualité de membre en 1977.

Commencée en 1947, avant, durant et après le nettoyage ethnique, et continuée dans les années 50, la destruction de plus de 500 villages et de 13 villes a anéanti tout un environnement culturel palestinien : pillage d’objets artisanaux, de livres, de manuscrits anciens et évidemment destruction d’ouvrages architecturaux, dont des mosquées, et anéantissement de cimetières. L’occupation de 1967 a permis à Israël de conduire d’autres séries massives de destructions culturelles à travers le nettoyage ethnique de 170 autres villages et villes dans le Golan Syrien [iii] [3], ainsi que de 19 villages dans les nouveaux territoires palestiniens occupés. Certains de ces villages ont été transformés en parcs naturels après avoir été massivement reboisés, méthode pratiquée systématiquement pour effacer toute trace des villages palestiniens. En 1965 encore, Israël a démoli tout un quartier de la vieille ville de Jérusalem, le quartier « Mughrabi » [IV] [4] et Israël a rompu honteusement la loi internationale en pratiquant, en nombre des excavations archéologiques dans les territoires qui venaient d’être occupés.

Israël a continué ses agressions destructrices contre la culture palestinienne et arabe par le pillage des bibliothèques palestiniennes et des archives de films à Beyrouth lors de son invasion du Liban, en vandalisant le centre culturel d’Al-Sakakini à Ramallah au cours de l’invasion de 2002, en entreprenant des excavations archéologiques illégales tout en saccageant les fouilles musulmanes et arabes, et récemment en excavant sous la mosquée Al Aqsa, quitte à mettre en danger ses fondations.

Au cours des récents massacres de Gaza, Israël a démoli la plus importante université de la Bande, de même que des écoles des Nations Unies où des civils s’étaient réfugiés. Israël a bombardé et détruit complètement 64 écoles et 41 mosquées en l’espace de quelques jours [v] [5]. Le bombardement des mosquées a suivi le schéma déjà mis en place au moment du nettoyage ethnique de 1948, au cours duquel des centaines de mosquées avaient été détruites. C’est le résultat direct de l’idéologie sioniste qui s’en prend à la culture arabe et musulmane, y compris les civilisations et cultures arabo-juives, au nom de « la laïcité et du progrès » pour justifier l’extermination de la civilisation de l‘Autre.

L’UNESCO en tant qu’organisme engagé dans « le développement de la collaboration internationale… par l’éducation, la science et la culture, et pour faire avancer le respect universel de la justice, des droits de l’homme, et des libertés fondamentales » doit prendre des mesures immédiates et protester contre la violence systématique d’Israël et ses agressions contre la culture palestinienne, c’est-à-dire exclure Israël de ses membres.

Appel à l’UNESCO pour qu’elle se joigne au boycott culturel et universitaire d’Israël.

Le boycott, c’est le simple minimum de ce qu’un être humain honnête peut faire pour s’opposer aux crimes contre l’humanité permanents qu’Israël commet systématiquement avec le soutien indéfectible des Etats-Unis, de l’Europe et de la quasi totalité du monde occidental qui s’appuient sur Israël pour continuer l’oppression du peuple arabe, tandis qu’ils pillent ses ressources naturelles avec l’aide des élites arabes néocolonialistes régnantes. Le boycott culturel et universitaire d’Israël est d’une importance capitale. L’université israélienne est l’un des socles les plus importants du mode de pensée sioniste, lequel (ce mode de pensée) est juif Askénaze, blanc, eurocentriste, et colonialiste. Toutes les universités israéliennes ont leur département de recherche orientaliste du Proche-Orient, qui sert d’outil de contrôle colonial. Les autres départements ignorent complètement les cultures non occidentales, arabes et islamiques, langue, pensée, littérature, musique, histoireet philosophie, vrai miroir de l’attitude d’Israël à l’égard des Arabes et des Musulmans, en qui il voit des peuples dénués de civilisation et de culture. Ce travail intellectuel fait par l’université israélienne est un instrument pour déshumaniser les Palestiniens dans le discours public israélien, condition nécessaire à la continuation du génocide.

Le boycott universitaire s’attaque au fait que des départements universitaires développent des armes qu’utilise Israël pour perpétrer ses crimes. L’université de Tel Aviv, par exemple a un département qui se consacre aux “Etudes sur la sécurité” où sont développées des armes pour une extermination « intelligente » (assistée par ordinateur). L’Université israélienne consacre des ressources considérables pour faciliter le contrôle militaire et politique de la Palestine et du Proche Orient. Le silence de l’Université israélienne face au bombardement de l’unique université de Gaza est une raison de plus pour appliquer le boycott universitaire.

La culture israélienne est dominée par la pensée et le comportement des sionistes blancs ashkénazes eurocentristes et colonialistes. Des auteurs sionistes comme Amos Oz, A.B. Yehushoa et David Grossman, supposés à tort appartenir à un soi-disant « mouvement de la paix » font la promotion des messages colonialistes et racistes dans leurs textes et plus encore entre les lignes de leurs textes. Ils ont soutenu haut et fort la récente invasion du Liban et ont écrit des messages de soutien au massacre de Gaza. En plus des citoyens, des femmes et des personnes âgées, Israël a assassiné l’un des plus importants auteurs palestiniens, Ghassan Khanafani.

La musique populaire israélienne est profondément enracinée dans l’armée israélienne : la plupart des musiciens populaires importants en Israël ont commencé leur carrière dans un orchestre militaire célébrant le militarisme et le chauvinisme. Les beaux-arts israéliens et la danse sont volés à l’héritage palestinien mais sont présentés dans le monde entier comme « l’héritage ancien d’Israël » en ligne avec l’appropriation de des plats palestiniens (par exemple les falafels) et des vêtements (par exemple la kufya) afin de présenter leur colonialisme européen comme étant la continuation d’un ancien droit de propriété juif sur la terre, et d’effacer l’existence du peuple palestinien, auquel appartient cet héritage.

Actuellement, les agents culturels israéliens sont enrôlés dans la normalisation des crimes continuels et de l’apartheid, qu’ils représentent comme un conflit à l’intérieur d’un discours de paix creux, sans histoire, faisant disparaître, et normalisant le crime de 1947-48 : l’élimination de la Palestine par un état juif d’apartheid appelé « Israël ». Les travailleurs culturels israéliens sont hautement appréciés partout dans le monde comme des chercheurs de paix, alors qu’ils devraient être refoulés comme les participants actifs qu’ils sont de l’oppression sioniste du peuple autochtone de Palestine.

Jusqu’à aujourd’hui, le nettoyage ethnique de la Palestine de 1947-48 n’est pas reconnu comme crime contre l’humanité. L’Occident apporte son aide à l’enterrement de ce crime. Aujourd’hui après des décennies de déni, la vérité historique sur le nettoyage ethnique de 1948 est finalement reconnue. Pourtant cette reconnaissance est vide d’éléments reconnus juridiquement qui feraient valoir les responsabilités ou les revendications de leurs droits par les victimes. Aujourd’hui on peut écrire sur la Nakba (le nettoyage ethnique de 1948) dans les universités israéliennes, gagner diplôme, honneur, être crédité d’être un chercheur courageux et exemplaire en reprenant des faits que les Arabes et les Palestiniens ont couché par écrit depuis des années, bien que personne n’ait voulu les entendre. Cela contribue à dépeindre Israël comme un état progressiste, alors qu’il est l’un des régimes les plus violents, les plus racistes, les plus oppressifs, et les moins démocratiques du monde. A l’exception de quelques rares voix comme celle d’Ilan Pappe, l’université israélienne fait silence lorsqu’il est question de réclamer la fin des souffrances des victimes et la compensation due au peuple palestinien pour les crimes que le sionisme et Israël ont perpétrés. Les universitaires israéliens s’approprient la voix palestinienne - comme l’a fait par exemple Gannit Ankori qui écrit sur l’art palestinien - pour leur renommée universitaire personnelle et comme moyen de blanchir leurs positions sionistes. Ils doivent êtres boycottés pareillement.

Le sionisme EST un racisme. Le sionisme est une idéologie juive, ashkénaze, blanche, colonialiste et eurocentriste qui cherche à repeindre la Palestine aux couleux juive et occidentale, et par conséquent non musulmane et non arabe. Chaque israélien est soumis à cet endoctrinement idéologique depuis le moment de sa naissance : chez lui, à l’école, à l’université, dans les media hébreux, souvent très explicitement, mais la plupart du temps à travers des allusions, par une présentation, des sous entendus – à travers l’éducation et la culture.

Le nom officiel donné à l’agression permanente et au massacre de Gaza est « Oferet Yetzuka » (Opération « Plomb durci »). Ce nom est repris d’une phrase répétée deux fois dans une chanson sioniste de Hanouka (N d T : Fête des Lumières, équivalent de Noël pour les enfants), pour que les enfants israéliens célèbrent dès maintenant le génocide chaque fois qu’ils célèbreront Hanuka. Le fait que les juifs israéliens ne lisent et n’entendent que l’hébreu, bien qu’ils soient situés au centre du monde arabe facilite cet endoctrinement. Leur accès limité à l’anglais ne sert à rien puisque la plupart de la presse anglaise a versé dans les conceptions sionistes et toutes ces histoires.

Le sionisme rejette le droit des Palestiniens à leur terre, leur droit à vivre dans leur pays natal et même leurs droits civiques les plus basiques ou même leurs Droits Humains. Le sionisme signifie que des Juifs sur la terre palestinienne sont toujours au-dessus des considérations humaines et morales, et il s’appuie souvent sur le racisme fondamental eurocentriste qui considère la culture des Arabes et des Musulmans comme inférieure et qui favorise leur déshumanisation. Le sionisme est le terreau idéologique qui permet de transformer Gaza et les villes palestiniennes en camps de concentration et permet le soutien public important apporté au dernier massacre génocidaire de Gaza. La seule rupture dans le public israélien se fit entre ceux qui essayaient de couvrir ce massacre avec leurs larmes de crocodile humanitaire et leurs « justifications » éthiques (sionistes de gauche) et ceux qui furent honnêtes dans leur soif de sang (sionistes de droite). La colonisation sioniste est un projet raciste qui est mortel, tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens. Le sionisme doit être regardé en face et défait politiquement autant que culturellement. Le boycott culturel est essentiel au bien-être de quiconque vit dans la région.

Le premier pas à faire pour un boycott culturel complet du sionisme, c’est de mettre en cause le ralliement de l’Europe et de l’Occident aux justifications et aux mystifications sionistes.

Le comité Nobel avait récompensé du prix Nobel de la Paix Itzak Rabin, l’un des dix architectes du nettoyage ethnique de la Palestine en 1948, et du second nettoyage ethnique de 1967. Il fut directement responsable de plusieurs grands massacres, dont l’un a fait plus de 150 victimes parmi des civils qui s’étaient réfugiés dans la mosquée de Dahamsh à al-Lid. Un autre prix Nobel de la paix est allé à Shimon Peres, responsable d’avoir importé les armes nucléaires au Proche Orient. Même parmi les critiques d’Israël, l’accent est souvent mis sur ceux des Israéliens qui déplorent les atrocités commises par leur Etat mais refusent de prendre leur distance avec le racisme du sionisme qui sous-tend ces atrocités. Le plus étonnant c’est que le prix Nobel de la paix alternatif ait été donné à Uri Avnery. Avnery a lui aussi participé en 1948 au nettoyage ethnique, tout comme à la persécution des réfugiés palestiniens juste après. Il reste sioniste à ce jour et accepte de légitimer les crimes de 1948. Le soutien idéologique occidental au sionisme est en partie une affaire d’intérêts matériels, en partie un échange pour la contribution du sionisme à la réflexion sur l’eurocentrisme, et en partie l’effet de la mobilisation sioniste triomphante avec l’utilisation abusive et cynique de l’holocauste nazi et de la culpabilité historique de l’antisémitisme.

Conclusion

Les gouvernements et les institutions occidentaux soutiennent largement l’isolement de la résistance palestinienne. Ils ne veulent pas s’intéresser à ces Palestiniens qui refusent de laisser la Palestine se faire enterrer et qui n’acceptent pas les conditions de vie inhumaines que leur impose Israël. Bien qu’à la dernière agression contre Gaza un Front Unifié Palestiniens, qui comprenait toutes les factions militaires, y compris la Brigade des Martyrs d’al Aqsa du Fatah, ait résisté, le Hamas est s’est vu identifé à la résistance palestinienne. Ce qui fait que la résistance palestinienne apparaît plus étrangère et plus dangereuse, utilisant et renforçant à la fois l’islamophobie occidentale. Le Hamas a gagné les élections démocratiques palestiniennes et le résultat c’est qu’Israêl, soutenu par les Etats Unis et l’Europe, a emprisonné ses parlementaires. Le Hamas est universellement reconnu pour son honnêteté et son absence de corruption. Pourtant les pays occidentaux insistent pour n’avoir affaire qu’avec le séculier Fatah, adoptant la distinction colonialiste et racialiste entre laïcité et progrès qui a servi d’excuse au sionisme pour détruire la culture arabe. La destruction de 41 mosquées à Gaza en l’espace de quelques jours n’a rien d’une coïncidence, ce n’est que la continuation de la démolition systématique de centaines de mosquées lors du nettoyage ethnique de la Palestine, et la continuation du saccage des lieux saints musulmans.

Le Hamas jouit de la légitimité tant démocratique que culturelle en tant que mouvement de résistance au sionisme enraciné dans les cultures arabes et muslmane. Il ne peut être exclu : les tentatives pour l’exclure sont les manifestations de l’eurocentrisme occidental, du colonialisme et du racisme. Une institution Internationale comme l’UNESCO a des obligations morales et politiques qui l’obligent à s’opposer à cette politique illégale de destruction.

Le monde doit briser le silence sur le crime d’Israël en 1948. Il doit employer le mot d’apartheid pour décrire la structure politique, économique et sociale d’Israël, ainsi que l’a récemment qualifiée le président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le père Miguel d’Escoto Brockman. Et le monde doit soutenir l’appel de la société civile pour appliquer à Israël les mêmes stratégies qui furent efficaces dans la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud : Boycott, Désinvestissement et Sanctions.

En tant qu’institution internationale dans ses propres droits, le maintien de l’UNESCO dans ses fonctions propres exige qu’elle rejette Israël de ses membres. En tandem avec cette action, soutenir le boycott universitaire et culturel d’Israël serait l’expression fondamentale de l’adhésion de l’UNESCO à ses objectifs déclarés « pour la paix et la sécurité et pour resserrer la collaboration internationale par l’éducation, la science et la culture, et faire avancer le respect universel de la justice, les droits de l’homme et les libertés fondamentales » proclamées dans la charte des Nations Unies.

Pour avoir un impact pratique, le boycott doit être suffisamment important pour avoir un impact sur la vie quotidienne des Israéliens, et sur les travailleurs culturels les plus respectés aux monde. En l’absence d’un tel boycott solidement mis en place, l’hypocrite Beattle’s Paul Mc Cartney a visité Israël récemment, comme l’a fait la chanteuse africaine Cesaria Evora, comme si l’Afrique ne subissait pas la même oppression coloniale. Mercedes Sosa, qui chante la dépossession des peuples indigènes d’Amérique Latine, est venue en Israël pour le plaisir de gens qui commettent le génocide du peuple palestinien. Il y a beaucoup d’artistes comme eux. Et dans le même temps, les musiciens, artistes et galeristes israéliens sont favorablement accueillis dans le monde parce que les institutions internationales ont oublié de s’interroger sur leur présence au sein de la communauté internationale.

Le monde a besoin d’une culture du Boycott, une culture qui refuse de tourner des yeux aveugles sur un génocide au nom de l’art, une culture qui prenne une position morale à l’égard du sionisme et de ses crimes, et change le discours public et officiel. Le soutien de l’UNESCO au boycott culturel doit soutenir cette position et tout faire pour empêcher l’expression culturelle de jouer un rôle dans le renforcement de la violence systématique.

Rahela Mizrahi

(Traduit par Carole SANDREL pour CAPJPO-EuroPalestine)

[i] [6] Pour se joindre au boycott culturel http://www.pacbi.org [ii] [7] Pour en savoir plus sur le nettoyage ethnique sioniste de la Palestine en 1948 cf le livre « Le nettoyage ethnique de la Palestine » de l’historien Ilan Pappe http://www.ilanpappe.com [3] http://nakba-online.tripod.com/DestroyedList.htm [IV] [8] Le quartier de Mughrabi a été transformé en parc Kotel [v] [9] Le « Waq » de Gaza (l’autorité religieuse musulmane) a déclaré 41 destructions de mosquées et 51 mosquées partiellement détruites http://www.palestine-info.co.uk/en/default.aspx ?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Eo83%2bCXjvR4ICQ2Kgbx%2b3Cdnwzndmi%2bNuzUNGywm3vRSmnSZLtNWXY8SCcrJXdF7fj2UarQI1So%2fA5JXetkfUCYx8tGRNtDoRvwEobFRRfE%3d ).

Liste partielle des mosquées détruites par Israêl à Gaza (depuis le 12/1/2009) en plus de l’université islamique « Omar Aqal » mosquée du camp de réfugiés de Gebalyia », « Omar Abu Baker A-Sadik mosquée de Beit-Hanun, Al-Naser mosquée de Beit-Lahiya, vieille de 600 ans, mosquée Al-Shafa à l’ouest de Gaza, et démolition du centre médical Al-Shafa, de la mosquée « Omar ibn Al-Khatab » dans le camp de réfugiés de Bureij, de la mosquée « Al-Khulafa Al-Rashidin dans le camp de réfugiés de Jebaliya, de la mosquée « Al-Abrar » du village Beni-Sahila, de la mosquée « Az Al-din Al-Kassam » à Khan Yunes, de la mosquée « Abu Hanifa Al-Nu’aman au sud de Gaza,qui fait partie d’un complexe comprenant deux écoles des centres de presse et centres médicaux, mosquée Ibrahima Al-Mukadama à Beit Lahiya, bombardée au cours d’une prière du soir, mosquée Altakwa au nord de Gaza, mosquée Al-Nur Al-Mahmadi, la plus grande mosquée de la Bande de Gaza.

CAPJPO-EuroPalestine

Article original :

NOT A WAR… BUT A GENOCIDE

http://www.adabmag.com/node/178.

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Yeshayahou Leibowitz - Le philosophe contestataire

Posté par pensetouseul le 31 mars 2009

Yeshayahu Leibowitz

Yeshayahu Leibowitz.jpg Yeshayahou Leibowitz, né à Rīga en 1903 et mort en 1994 est un chimiste, philosophe et écrivain israélien, considéré comme l'un des intellectuels les plus marquants de la société israélienne, et l'une de ses personnalités les plus controversées pour ses avis tranchés sur la morale, l’éthique, la politique, et la religion. Le chef d'orchestre et compositeur René Leibowitz était son cousin.

lien :wikipedia

Yeshayahou Leibowitz - Le philosophe contestataire

« Le philosophe est l’amateur de la sagesse et de la vérité. » Voltaire

C'est un homme qui :

pensetouseul

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LETTRE OUVERTE sur l’Antisémitisme, les Boycotts et l’affaire Hermann Dierkes “ujfp le 28.03.2009″

Posté par pensetouseul le 29 mars 2009

Samedi 28 mars 2009

UNE LETTRE OUVERTE DE MILITANT/ES JUIFS POUR LA PAIX

Nous sommes des militant/es pour la paix d'origine juive. Certains parmi nous s'identifient de cette façon ; d'autres pas. Mais nous nous opposons tous/tes à ceux qui prétendent parler au nom de tous les Juifs ou qui utilisent des accusations d'antisémitisme pour essayer de réprimer la contestation légitime.

Nous avons été indigné/es par les accusations à l'encontre de Hermann Dierkes, un syndicaliste et dirigeant du Parti de gauche (Die Linke) dans la ville allemande de Duisburg. En réaction à l'attaque israélienne récente contre Gaza, Dierkes a exprimé l'avis qu'une des façons dont les Palestiniens pourraient être aidés à obtenir justice serait de soutenir l'appel du Forum social mondial au boycott des marchandises israéliennes, de sorte à exercer une pression sur le gouvernement israélien.

Dierkes a été soumis à grande échelle à des dénonciations au vitriol l'accusant d'antisémitisme et d'appeler à une répétition de la politique de boycott des produits juifs prônée par les Nazis dans les années 1930. Dierkes a répondu en affirmant que « les mots d'ordre du FSM n'ont rien à voir avec les campagnes racistes antijuives de type nazi, mais visent seulement à changer la politique d'oppression des Palestiniens exercée par le gouvernement israélien. »

Personne n'a accusé Dierkes d'antisémtisme pour autre chose que son soutien au boycott. Et pourtant, il a été accusé de « pur antisémitisme » (Dieter Graumann, vice-président du Conseil juif central), de prononcer des mots équivalents à « une exécution de masse à la lisière d'une forêt ukrainienne » (Achim Beer, éditorialiste du /Westdeutsche Allgemeine Zeitung/), et de faire de la « propagande nazie » (Hendrik Wuest, secrétaire général de la CDU).

Nous, signataires, avons des points de vue différents sur l'opportunité et l'efficacité de l'appel au boycott des produits israéliens. Certain/es parmi nous pensent qu'un tel boycott est une composante essentielle d'une campagne de boycott, désinvestissement et sanctions qui peut mettre fin à quarante ans d'occupation israélienne ; d'autres pensent que le meilleur moyen d'exercer une pression sur le gouvernement israélien est un boycott plus sélectif, centré sur les institutions et firmes qui soutiennent l'occupation. Mais nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il est essentiel d'exercer une pression sur le gouvernement israélien si l'on souhaite que paix et justice l'emportent au Moyen-Orient, de même que nous sommes tous d'accord sur le fait qu'un appel au boycott d'Israël n'a rien à voir avec la politique nazie « N'achetez pas chez les Juifs ».

Il n'est pas plus antisémite de boycotter Israël pour mettre fin à l'occupation qu'il n'était anti-Blanc de boycotter l'Afrique du Sud pour mettre fin à l'apartheid. Les mouvements pour la justice sociale ont souvent appelé au boycott ou au désinvestissement, que ce soit contre le régime militaire en Birmanie ou contre le gouvernement du Soudan. Qu'ils soient opportuns ou pas, ces appels ne sont nullement discriminatoires.

La violence au Moyen-Orient a conduit, en effet, à certains actes d'antisémitisme en Europe. Il y a même eu à Rome un appel au boycott des boutiques appartenant à des Juifs, qui fut largement et adéquatement condamné. Nous déplorons un tel fanatisme. Les crimes d'Israël ne sauraient être attribués aux Juifs dans leur ensemble. Mais, en même temps, un boycott d'Israël ne saurait être présenté comme l'équivalent d'un boycott des Juifs dans leur ensemble.

Une forme aigüe et inquiétante de racisme qui se développe aujourd'hui en Europe est l'islamophobie et la xénophobie dirigées contre des immigrants de pays musulmans. Dierkes a été au premier plan des militant/es pour la défense des droits des immigré/es, tandis que certains de ceux qui accusent tous les critiques d'Israël d'être antisémites participent souvent eux-mêmes - à l'instar du gouvernement et de l'Etat d'Israël - à ces formes de racisme.

La Shoah a été un des événements les plus horribles de l'histoire contemporaine. C'est faire déshonneur à ses victimes que d'utiliser sa mémoire comme un gourdin pour réduire au silence ceux et celles qui critiquent à juste titre le traitement inqualifiable des Palestiniens par Israël.

Premiers signataires. (Les institutions sont mentionnées uniquement à des fins d'identification) :

Michael Albert, ZNet, USA
Phyllis Bennis, Institute for Policy Studies, USA
Ellen Cantarow, writer, USA
Noam Chomsky, Professor Emeritus MIT, USA
Lawrence Davidson, West Chester University, USA
Louis Kampf, Professor Emeritus MIT, USA
Joanne Landy, Campaign for Peace & Democracy, USA
Marvin Mandell, co-editor, New Politics, USA
Stephen R. Shalom, William Paterson University, USA
Stephen Soldz, co-founder, Coalition for an Ethical Psychology, USA
Howard Zinn, Professor Emeritus Boston University, USA

Source : UJFP
http://www.ujfp.org/…

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Lettre L’UJFP vs CRIF

Posté par pensetouseul le 26 mars 2009

Sans commentaire!!

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Posté par pensetouseul le 26 mars 2009

Lettre Ouverte de L'UJFP (Union Juive Française Pour La Paix ) Au CRIF

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les dirigeants du CRIF

Les masques sont tombés et maintenant, ça suffit !

Vous n’avez absolument aucun droit de parler, ni en notre nom ni au nom de tous les nôtres qui ont été parqués dans les ghettos, assassinés dans les pogroms, anéantis dans les camps de la mort, mais qui aussi ont été de toutes les luttes, de celles de l’Internationale pour un monde meilleur à celles de la Résistance à l’envahisseur nazi, contre le colonialisme et pour la liberté, la justice, la dignité et l’égalité des droits.

Vous avez applaudi, encouragé les crimes de l’armée israélienne écrasant sous les bombes la population dans ce que vous appelez « entité hostile », réduisant en tas de gravats ses maisons, dévastant ses cultures, prenant pour cible les écoles, les mosquées, les hôpitaux les ambulances et même un cimetière….Dès lors vous vous êtes placés dans le camp des tenants de l’apartheid, des oppresseurs et des nouveaux barbares , et le sang de leurs victimes rejaillit sur vous.Ce faisant, vous avez perdu tout sentiment humain, toute compassion devant cette détresse, vous nous avez outragés et salis en assimilant tous les Juifs à des supporters d’une bande de criminels de guerre comme vous avez déshonoré la mémoire de Rachi, d’Edmond Fleg, d’Emmanuel Lévinas et de tant d’autres, enfin de tout ce que le judaïsme français comportait de richesse humaine, d’intelligence et de lumières.

Vous avez voulu faire d’un conflit colonial et géopolitique un conflit communautaire et en prétendant que « 95 % des Juifs français approuvent l’intervention israélienne », vous attisez l’antisémitisme dont vous prétendez vous inquiéter de la résurgence, en pompiers pyromanes.

Non Mesdames et Messieurs les dirigeants du Conseil soi-disant « Représentatif » des Institutions juives de France, vous ne représentez rien pour nous, sinon les zélateurs d’une abjecte boucherie.

Bureau National de l'UJFP le 07-02-2009

Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - 21 ter rue Voltaire, 75011 PARIS

Téléphone : 06 61 33 48 22

e-mail : contact@ujfp.org

Site : www.ujfp.org

Et pour rejoindre le CRIF:

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